30 déc. 2003
Dans le concert des nations, les uns dominent par la puissance, la force brutale. Les autres suivent tel ou tel leader en se taisant, en fonction de leurs intérêts propres. D’autre(s), disposant de moins de force, cherchent à retrouver une prééminence en faisant passer des idées, en rassemblant par le moyen d’idées.
Nous vivons dans un temps où il y a plus que jamais des batailles d’idées, non plus à l’échelon national mais à l’échelon mondial.
Mais si ces idées prennent pour postulat de base que Dieu est mis de côté, alors on a la doctrine de l’antichrist.
Et si en même temps, on met l’homme comme centre de tout, comme bien suprême, alors on réintroduit l’idolâtrie, la statue d’or devant laquelle tous doivent se prosterner, sans qu’aucune dissonance ne soit tolérée (Daniel 3). C’est aussi ce que fera l’antichrist : en prétendant s’opposer et s’élever contre tout ce qui est appelé Dieu, il s’assiéra lui-même au temple de Dieu, se faisant adorer comme Dieu (2 Thes. 2).
Le résidu fidèle tient à une chose : « notre Dieu que nous servons … nous délivrera de ta main, ô roi ! … sache que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as dressée » (Daniel 3:17-18).