Calendrier La Bonne Semence — 21 septembre 2003
Vous, vous adorez, vous ne savez quoi… (Jean 4. 22)
« J’adore » Expression galvaudée, employée par petits et grands pour traduire une vive affection.
À vrai dire, c’est un verbe qu’on a détourné de son sens. On entend dire : « J’adore cette oeuvre d’art, J’adore ce chanteur ». En gastronomie, on adorera ce plat régional, ou encore tel dessert familial. On adore son travail ou sa nouvelle voiture.
Adorer est un verbe qui, à l’origine, ne s’appliquait qu’à Dieu. Il traduisait à la fois une révérence profonde et un émerveillement intérieur devant les gloires et l’amour de Dieu. Certes la facilité matérielle que plusieurs connaissent est pour eux un sujet de reconnaissance et d’adoration envers Dieu qui les comble de biens. Mais est-ce un hasard si ce terme a été détourné de son vrai sens ? Ne traduit-il pas ce qui remplit le coeur de beaucoup, aujourd’hui ? Si, dans notre vie, les biens de consommation remplacent Dieu, alors le terme est tristement approprié. Mais alors nous sommes idolâtres !
Qu’est-ce qui remplit notre vie ? Seraient-ce les joies fugaces qu’offre notre société de consommation ? N’aspirons-nous pas à autre chose ? Dieu seul est digne d’être l’objet de l’adoration des hommes. Il s’est révélé dans la personne de son Fils Jésus Christ. Lorsque vous réaliserez combien il vous aime, alors, à votre tour, vous l’aimerez et pourrez l’adorer pour tout ce qu’il est et pour ce qu’il a fait pour vous. « Car de lui, et par lui, et pour lui sont toutes choses ! À lui la gloire éternellement » (Romains 11. 36).