Cours !

Briem Christian

Gottes kostbare Gedanken, p.153-157


1 - Akhimaats

2 - Paul

3 - Marie de Magdala

4 - Pierre

5 - Pour terminer


1 - Akhimaats

Absalom est mort ! Son armée est vaincue. Il s’agit maintenant d’apporter le message de la victoire au roi David. Qui va courir ? C’est Akhimaats. Une fois déjà, il a porté un message important au roi, au péril de sa vie. — « Laisse-moi courir et porter au roi la nouvelle que l’Éternel lui a fait justice en le délivrant de la main de ses ennemis » (2 Sam. 18:19). Son cœur bat pour David. Par amour, il veut lui annoncer la nouvelle de la mort d’Absalom en l’épargnant.

Mais Joab, le politicien, ne pense pas qu’Akhimaats soit l’homme de la situation aujourd’hui. Le Cushite doit courir, car le fils du roi est mort. Mais Akhimaats ne se laisse pas éconduire. Le Cushite peut se prosterner devant Joab, mais lui veut se prosterner devant le roi, face contre terre, et lui montrer ainsi son affection. C’est pourquoi, avec beaucoup d’énergie et de fermeté, il demande à deux reprises à Joab : « Quoi qu’il arrive, je veux courir ». — Finalement, Joab accepte et dit : « Cours ! » (2 Sam. 18:23). C’est alors que Akhimaats se met à courir, et il court plus vite que le Cushite et le devance.

Courons-nous, nous aussi, comme Akhimaats ? D’où venait cette énergie ? C’est l’amour pour David qui le faisait courir. Pour nous, cela signifie : « Fixant les yeux sur Jésus… ». Dans la mesure où nous regardons à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, dans la même mesure nous recevons la force de courir avec patience la course qui est devant nous (Héb. 12:1,2). C’est une course de compétition !


2 - Paul

Paul aussi se trouvait sur une piste de course : il ne courait pas comme vers l’inconnu (1 Cor. 9:26). Il courait droit vers son but — sans détours. En fait, vers où courons-nous ? — Vers Jésus Christ, notre Seigneur ! Plus Son attrait sur nous est fort, plus nous courons vite, avec détermination et bonheur.

La course chrétienne ressemble à un long couloir avec un bout lumineux. À droite et à gauche sont accrochées les images glorieuses des anciens héros de la foi. Une nuée de témoins nous entoure (Héb. 12:1). Mais devant se trouve la lumière : « Fixant les yeux sur Jésus ! » Plus nous approchons de la lumière, plus elle s’intensifie autour de nous. Nous ne sommes pas encore arrivés au but — nous ne sommes pas encore auprès de Lui.

Mais nous courons à toute vitesse vers le prix du combat, vers Christ dans la gloire (Phil. 3:14). « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans l’arène courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix ? Courez donc de manière à l’obtenir » (1 Cor. 9:24)


3 - Marie de Magdala

Le Seigneur Jésus est mort ! Sans Lui, le monde est maintenant complètement vide pour Marie de Magdala. Il avait chassé d’elle sept démons, et rendu son cœur complètement heureux par Son amour. Mais maintenant, Il n’était plus là ! Elle L’a vu pendu à la croix, elle L’a regardé avec les autres femmes de Galilée quand on L’a mis dans le tombeau. Tôt le matin du premier jour de la semaine, elle est venue seule au tombeau et le trouve vide (Jean 20) ! Devait-on aussi lui enlever le Sauveur mort ?

Alors observons ce que fait Marie : elle se met à courir ! Elle court vers Pierre et l’autre disciple. Elle court par amour pour son Seigneur. Elle court « parce que » — selon ce qu’elle dit peu après au « jardinier » — « ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où ils L’ont mis ». Quel amour dévoué dans le cœur de cette femme ! Combien le cœur du Seigneur a dû en être rafraîchi !


4 - Pierre

La nouvelle de Marie met également en mouvement les deux disciples : ils courent ensemble au tombeau. C’est à nouveau comme une course de compétition. L’un court plus vite que l’autre. Pierre, toujours impulsif, va certainement être le premier ? Non ! « L’autre disciple courut en avant plus vite que Pierre, et arriva le premier au tombeau » (Jean 20:4). Pauvre Pierre ! Il n’est pas facile de courir avec une conscience alourdie !

Est-ce que cela nous arrive aussi ? Notre relation avec le Seigneur est peut-être moins vivante qu’auparavant ? Nous sentons-nous jugés à l’égard de telle ou telle chose ? Combien il est solennel quand le Seigneur doit nous dire : « Vous couriez bien ; qui est-ce qui vous a arrêtés ? » (Gal. 5:7).

C’est encore plus triste si nous faisons partie de ceux qui « courent, chacun à sa maison », tandis que la maison de Dieu « est dévastée » (Aggée 1:9). Or pour cela, nous ne gagnons comme salaire qu’une bourse trouée (1:6). Cela ne vaut pas la peine de courir pour cela.


5 - Pour terminer

Il vaut la peine de courir pour Un seul et vers Un seul : Christ ! Puissions-nous avoir le même désir que l’épouse du Cantique des cantiques : « Tire-moi : nous courrons après toi » (CdC 1:4). Oui, après Toi !

Bientôt, le Seigneur Jésus va venir nous prendre auprès de Lui. Nous serons alors arrivés au but. Mais pensons à ceci : Là, nous n’entendrons plus jamais cette parole de Sa bouche qu’Il nous crie encore aujourd’hui, à toi et à moi : « Cours ! ».