Remmers Arend
ME 2015 p.334-344
Table des matières :
1 - L’œuvre de Christ et ses résultats pour nous [ce qui nous conduit à la louange et à l’adoration
]
2 - La certitude du salut [nécessaire pour être en mesure de louer et d’adorer
]
3 - La connaissance de Dieu comme Père [d’où vient la liberté de s’approcher de Dieu
]
5 - La reconnaissance [Remercier Dieu pour ce qu’Il a donné
]
6 - La louange [Louer Dieu pour ce qu’Il a fait
]
7 - L’adoration en esprit et en vérité
7.4 - [Le temps d’adorer en esprit et en vérité a déjà commencé
]
7.5 - [Dieu cherche des adorateurs
]
7.6 - [Sujets ou motifs d’adoration
]
Cet article a pour but de montrer, sur la base de nombreux passages de la Bible, en quoi consiste l’adoration due à Dieu, qui sont ceux qui peuvent l’exprimer et quels sont leurs motifs dans l’accomplissement de ce service.
ce qui nous conduit à la louange et à l’adoration]
Lorsque nous arrêtons nos pensées sur l’œuvre que le Seigneur Jésus a accomplie pour nous à la croix, nos cœurs sont profondément touchés. Que nous pensions à sa grâce qui l’a conduit à vivre dans la pauvreté afin que par sa pauvreté nous soyons enrichis (2 Cor. 8:9), à son amour qui l’a conduit à se livrer lui-même pour nous (Éph. 5:2), à son obéissance dans laquelle il s’est abaissé jusqu’à la mort (Phil. 2:8), ou à son dévouement qui l’a conduit à se donner lui-même pour nos péchés afin de nous retirer du monde (Gal. 1:4) — tout cela éveille en nous des sentiments de reconnaissance, de louange et d’adoration.
Les résultats de l’œuvre de Christ pour des êtres déchus qui
étaient « sans force », « pécheurs » et « ennemis »
de leur Créateur (Rom. 5:6, 8, 10) révèlent « la sagesse si diverse de
Dieu » (Éph. 3:10). Nous étions coupables, mais
nous avons reçu la rémission
de nos
fautes, le pardon
de nos péchés (Éph. 1:7). Nous méritions le jugement de Dieu, mais nous
avons été justifiés
par sa grâce
(Rom. 3:24). Nous étions esclaves du péché et de Satan, mais nous avons reçu la
rédemption, nous avons été rachetés
(Col. 1:14). Nous étions dans la servitude, mais nous en avons été délivrés
(Héb.
2:15). Nous étions morts, mais nous avons été vivifiés
avec le Christ (Éph. 2:5). Nous
avons été amenés des ténèbres à la
lumière
de Dieu (1 Pierre 2:9). Nous qui étions ennemis de Dieu, nous
sommes devenus des enfants
de Dieu
(Jean 1:12), nous sommes les membres
du corps de Christ (Éph. 5:30), les pierres vivantes
de la maison de Dieu,
une sainte sacrificature
(1 Pierre 2:5). Et il y aurait encore bien d’autres choses à mentionner.
Lorsque nous contemplons toutes ces merveilles, nos cœurs sont nécessairement
conduits à la louange et à la reconnaissance.
L’œuvre de la rédemption n’est pas seulement une réponse divine à la chute de l’homme ; elle se trouvait dans le cœur de Dieu de toute éternité. Cela dépasse notre capacité de compréhension. Le Fils, qui était dans le sein du Père, un avec lui comme Dieu, tout en étant l’objet de son amour (Jean 17:24), était aussi l’agneau sans défaut et sans tache, « préconnu dès avant la fondation du monde » (1 Pierre 1:19). Et nous avons été « élus en lui avant la fondation du monde » (Éph. 1:4).
La connaissance de la grâce qui nous a été faite, à nous qui étions précédemment des créatures pécheresses et indignes, est ce qui nous conduit à la louange et à l’adoration. Seuls ceux qui possèdent le salut et connaissent quelque peu les privilèges merveilleux qu’il comporte, peuvent adresser à Dieu la réponse de leur cœur à tout ce qu’il a fait pour eux.
nécessaire pour être en mesure de louer et d’adorer]
Pour pouvoir apporter à Dieu la louange et l’adoration, il est indispensable d’avoir accepté par la foi l’œuvre de rédemption accomplie par le Seigneur Jésus. Celui qui n’a pas la certitude de son salut ne peut s’approcher de Dieu que dans la crainte. Mais la parole de Dieu n’est-elle pas claire et sans équivoque à ce sujet ? « Par une seule offrande, il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés » (Héb. 10:14). « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus » (Rom. 8:1). « Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur » (v. 38-39).
Accepter par la foi ce qui est dit dans ces passages — et de nombreux autres — nous conduit à être sûrs de notre salut. Sur la base de ce que dit la parole de Dieu, nous savons que nous possédons devant lui une position inaltérable. Nous sommes parfaitement acceptés auprès de lui, parce qu’il nous voit en Christ. Nous possédons cela simplement parce que nous avons cru en l’œuvre rédemptrice de Christ. La position parfaite dans laquelle nous avons été amenés par la grâce de Dieu ne peut être remise en cause ni par notre faiblesse, ni par nos fautes. Elle est inébranlable et sûre, pour l’éternité.
d’où vient la liberté de s’approcher de Dieu]
Si nous possédons le salut par la foi en Christ, nous avons la liberté de nous approcher de Dieu comme étant notre Père. Le Seigneur Jésus est le Fils éternel de Dieu, le « Fils du Père » (2 Jean 3), qui est venu pour nous révéler le Père. Près de la fin de sa vie sur la terre, il a dit : « Celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14: 9). Son premier message aux disciples, après avoir accompli l’œuvre de la rédemption, a été : « Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20:17). L’apôtre Paul écrit : « Par lui nous avons, les uns et les autres (les chrétiens juifs et ceux des nations), accès auprès du Père par un seul Esprit » (Éph. 2:18 ; cf. 3:12). Et l’apôtre Jean déclare : « Or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Et nous vous écrivons ces choses afin que votre joie soit accomplie » (1 Jean 1:3-4).
Nous sommes enfants de Dieu parce que nous sommes « nés de Dieu » (Jean 1:12-13). Ainsi, nous avons Dieu pour Père et nous le connaissons ainsi. Le Saint Esprit que nous avons reçu « rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (Rom. 8:16). Déjà aux « petits enfants » dans la foi — qu’il mentionne avec les « jeunes gens » et les « pères » — l’apôtre Jean peut dire : « Je vous écris, petits enfants, parce que vous connaissez le Père » (1 Jean 2:13). Plus nous serons occupés de cette merveilleuse relation, telle que la parole de Dieu nous la présente, plus nous aurons de joie à savoir que nous sommes les enfants de Dieu. Quel privilège immense, infini, pour nous qui étions des créatures faibles et pécheresses, de connaître le Dieu éternel et tout-puissant comme notre Père en Christ ! « Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean 3:1).
Par la création, Dieu s’est manifesté comme celui qui appelle toute chose à l’existence, le Créateur. Il « a commandé » et les choses ont été créées (Ps. 148:5). Il est apparu à Abraham, le patriarche, comme le Dieu tout-puissant (Gen. 17:1). Pour son peuple terrestre, il est l’Éternel, ou Yahweh (Ex. 3:14, 18 ; 6:2-3). Ces noms expriment chaque fois une certaine relation de Dieu avec sa création et ses créatures. Mais le terme « Père » exprime quelque chose d’éternel, car Dieu est de toute éternité le Père du Fils, comme celui-ci est le Fils du Père.
Un amour éternel existe entre le Père et le Fils : « Tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Relativement à la venue de Jésus sur la terre, Jean écrit : « Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître » (Jean 1:18). Quant à Dieu, le nom de Père exprime son être véritable et éternel. Lorsqu’il s’est révélé comme Père dans son Fils, nous pouvons dire qu’il a été pleinement manifesté. Être enfants de ce Père, être nés de Dieu, c’est la part la plus élevée qu’une créature puisse jamais recevoir ! Une créature ne peut pas être amenée dans une plus grande proximité de Dieu que dans la position où elle peut l’appeler son Père. Et il est même écrit que « nous participons de la nature divine » (2 Pierre 1:4) — tout en restant des créatures, ne l’oublions pas.
Il éveille les sentiments et pensées conduisant à l’adoration]
Par son œuvre, le Seigneur Jésus nous a ouvert l’accès auprès du Père, et le Saint Esprit nous donne toute liberté pour nous approcher de Dieu. Ayant reçu l’évangile par la foi, nous avons été « scellés du Saint Esprit de la promesse » (Éph. 1:13). C’est « l’Esprit de son Fils » que Dieu a envoyé dans nos cœurs et qui crie : « Abba, Père » (Gal. 4:6). Nous avons reçu « l’Esprit d’adoption », en contraste avec « un esprit de servitude » qui ne ferait que nous maintenir dans la crainte (Rom. 8:15). Et « l’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » (v. 16).
Mais ce n’est pas tout ! « L’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rom. 5:5). C’est l’Esprit par lequel Dieu nous a révélé « ce que l’œil n’a pas vu, et que l’oreille n’a pas entendu, et qui n’est pas monté au cœur de l’homme » (1 Cor. 2:9). L’Esprit seul nous rend capables de connaître « les choses qui nous ont été librement données par Dieu » (v. 12). L’Esprit seul peut fortifier notre homme intérieur, afin que Christ habite, par la foi, dans nos cœurs (Éph. 3:16-17). C’est ainsi que nous pouvons être « enracinés et fondés dans l’amour », que nous pouvons être rendus « capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur — et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance », afin que nous soyons « remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (v. 18-19).
Le but du Saint Esprit est de glorifier le Seigneur Jésus, car il nous annonce ce qu’il a entendu de lui dans la gloire (Jean 16:13-15). Par la communication de ces choses divines, l’Esprit éveille en nous des sentiments et des pensées qui doivent nous conduire à l’adoration en esprit et en vérité.
Remercier Dieu pour ce qu’Il a donné]
Tout ce que nous avons reçu par la foi nous conduit à remercier le Seigneur Jésus et Celui qui nous l’a donné. Dans la vie quotidienne, remercier est la première réaction normale de celui qui a reçu un cadeau. Et plus le cadeau est grand, plus le remerciement est chaleureux. Il en est de même dans le domaine spirituel : la première réaction du nouveau converti est la reconnaissance.
Lorsqu’il encourage les croyants de Corinthe à la libéralité, l’apôtre Paul leur indique le modèle qu’ils ont à suivre. Dieu nous a donné le plus grand de tous les dons : il nous a donné son Fils — « Grâces à Dieu pour son don inexprimable ! » (2 Cor. 9:15 ; cf. Jean 4:10). Dans l’épître aux Colossiens, Paul nous exhorte à « rendre grâces au Père qui nous a rendus capables de participer au lot des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Col. 1:12-14). Rendre grâces, c’est-à-dire remercier, est donc la première et la plus naturelle des réponses à ce que nous avons reçu par l’œuvre du Seigneur Jésus à la croix.
Louer Dieu pour ce qu’Il a fait]
La parole de Dieu nous instruit aussi quant à la louange. Cela nous amène un pas plus loin. On loue une personne pour le bien qu’elle a fait. Celui qui exprime la louange ne pense pas nécessairement à lui-même et à ce qu’il a reçu. Il porte plutôt son attention sur ce qu’a fait la personne qu’il loue. C’est ainsi que nous louons Dieu en exaltant son œuvre et sa grandeur, manifestées en perfection dans l’œuvre de la rédemption.
Quand le Seigneur Jésus est monté au ciel, son œuvre étant accomplie, nous voyons les disciples dans le temple, « louant et bénissant Dieu » (Luc 24:53). De même, nous voyons les premiers chrétiens de Jérusalem « louant Dieu, et ayant la faveur de tout le peuple » (Actes 2:47).
Dans l’épître aux Hébreux, nous trouvons l’exhortation : « Offrons donc, par lui, sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom » (13:15). La vraie louange est faite de « sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ » (1 Pierre 2:5). Et seuls peuvent l’exprimer ceux qui constituent « une sainte sacrificature », les rachetés du Seigneur.
Un privilège chrétien]
L’adoration va encore un pas plus loin que la louange. L’assurance du salut, la connaissance de Dieu comme Père, l’habitation du Saint Esprit en nous, nous rendent capables de contempler Dieu sans crainte dans sa gloire, dans sa sainteté et dans son amour. Nous sommes en pleine liberté devant lui. Nous sommes les objets de son amour, un amour si grand qu’il a livré son Fils bien-aimé pour nous. Nous sommes dans la lumière, comme lui est dans la lumière. C’est ainsi que nous pouvons « adorer le Père en esprit et en vérité ». Le Seigneur Jésus a révélé ce privilège à la femme samaritaine, au puits de Sichar (Jean 4).
Lors de cet entretien, cette femme fait l’objection : « Nos pères ont adoré sur cette montagne-ci, et vous, vous dites qu’à Jérusalem est le lieu où il faut adorer » (v. 20). Jésus lui répond : « Femme, crois-moi : l’heure vient que vous n’adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous, vous adorez, vous ne savez quoi ; nous, nous savons ce que nous adorons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent » (v. 21-23).
Le peuple mélangé des Samaritains avait choisi le Mont Garizim comme lieu d’adoration. Le Seigneur dit à ce sujet : « Vous adorez, vous ne savez quoi ». Il s’agissait d’un mélange de paganisme et de la loi de Dieu (cf. 2 Rois 17). Cette adoration n’était ni en esprit, ni en vérité. Les Juifs adoraient Dieu en vérité, dans la mesure où cela était possible alors. Dieu avait donné la loi, qui était la vérité puisqu’elle venait de lui. Mais la vérité y était sous une forme cachée et partielle. Le service religieux imposé par la loi n’était pas spirituel. Tout était extérieur, même si nous y voyons des ombres et des images des choses célestes et de ce qui devait être révélé plus tard (cf. Héb 8:5 ; 10:1).
Adoration en esprit]
L’adoration chrétienne, par contre, est « en esprit et en vérité ». Dieu est Esprit, et il doit être adoré « en esprit et en vérité ». L’adoration « en esprit » correspond à la véritable essence de Dieu, et elle est faite dans la puissance de l’Esprit Saint. Elle présente le plus grand contraste avec les formes et les cérémonies de la loi, comme aussi avec tout ce que les religions humaines ont institué, et que la chair est capable de pratiquer.
Adoration en vérité]
L’adoration est aussi « en vérité ». Elle est en plein accord avec la révélation complète que Dieu a donnée de lui-même, telle que nous la trouvons dans le Nouveau Testament, ce que Pierre nomme, « la vérité présente » (2 Pierre 1:12). À l’époque de l’Ancien Testament, Dieu s’était révélé au peuple d’Israël, du moins en partie, par la loi et les prophètes. C’est pour cela que Jésus pouvait affirmer que les Juifs savaient ce qu’ils adoraient.
Le temps d’adorer en esprit et en vérité a déjà commencé]
Le Seigneur dit : « l’heure vient ». Une « heure », c’est-à-dire une période, allait commencer, au cours de laquelle prendraient fin l’adoration fausse des Samaritains et l’adoration juste des Juifs — juste jusqu’à ce moment-là. L’heure dont parle le Seigneur était encore future, car son œuvre n’était pas encore accomplie, et le Saint Esprit n’était pas encore venu. Mais dans un sens, elle avait déjà commencé, puisque celui qui allait être l’objet de l’adoration était révélé.
Dieu cherche des adorateurs]
« Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ». Ce n’est pas quelque chose que Dieu exige des siens, comme un commandement ou une loi. La vraie adoration ne peut être qu’une chose spontanée, venant du cœur. C’est pour cela que le Seigneur Jésus dit : « Car aussi le Père en cherche de tels qui l’adorent » (v. 23). Nous ne lisons pas souvent dans l’Écriture que Dieu « cherche », mais c’est le cas ici. De façon analogue, le Fils de l’homme dit qu’il est venu pour chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19:10 ; cf. Mat. 18:12). Nous pouvons bien désirer que le Père puisse trouver de vrais adorateurs dans ceux qu’il a achetés pour lui-même à si grand prix. Il n’oblige à cela aucun des siens. Mais il attend de notre part une réponse à son amour, une réponse qui s’exprime par l’adoration.
Sujets ou motifs d’adoration]
Pour être mieux instruits quant aux motifs de notre adoration, nourrissons-nous de la parole de Dieu. Nous y apprenons l’amour de Christ envers son Dieu et Père et envers nous : un amour « qui surpasse toute connaissance » (Éph. 3:19), qui l’a conduit à se livrer lui-même volontairement. Concernant l’amour de Dieu, Jean nous dit : « Dieu est amour. En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous, c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; en ceci est l’amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:8-10).
L’amour du Père, l’amour du Fils et tout ce qui en résulte, voilà les motifs de notre adoration en esprit et en vérité.
Bien que nous soyons des créatures, nous avons le privilège, comme enfants de Dieu, de contempler le Fils, en étant dans la communion avec le Père. Lui le considère avec une satisfaction éternelle et divine. Nous, qui sommes des hommes, nous le faisons dans l’adoration. Tel est le désir de notre Père, qui cherche des adorateurs.
L’adoration en esprit et en vérité peut être considérée comme la tâche la plus élevée des rachetés de Dieu. Il y a peu d’occupations qui commencent sur la terre et se continueront éternellement. L’objet de l’adoration, c’est Dieu lui-même. Seuls peuvent la réaliser ceux qui sont conscients de la relation intime qu’ils ont avec Dieu, en vertu de l’œuvre accomplie par son Fils. Cette adoration est le résultat de leur joie en Dieu. Elle honore le Fils dans la présence du Père.