Images ET SYMBOLES BIBLIQUES
Remmers Arend
Édition originale en allemand : « Biblische Bilder und Symbole », ISBN : 3-89287-086-1 © CSV, D-42490 Hückeswagen
© Editions Bibles et Littérature Chrétienne, La Foge C, 1816 Chailly-Montreux, Suisse, www.eblc.ch
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« Or toutes ces choses leur
arrivèrent comme types, et elles ont été écrites pour nous servir
d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints »
1 Corinthiens
10
, 11
« … qui sont une ombre des
choses à venir ; mais le corps est du Christ »
Colossiens 2
, 17
Table des matières :
1 - Abréviations des livres de la Bible
2.2 - Types de l’Ancien Testament
2.3 - Christ dans l’Ancien Testament
3 - Images et symboles (ordre alphabétique)
4 - Index des passages bibliques (ordre des livres de la Bible)
Gen. = Genèse — Ex. = Exode — Lév. = Lévitique — Nomb. = Nombres — Deut. = Deutéronome — Josué = Josué — Juges = Juges — Ruth = Ruth — 1 Sam. = 1 Samuel — 2 Sam. = 2 Samuel — 1 Rois = 1 Rois — 2 Rois = 2 Rois — 1 Chron. = 1 Chroniques — 2 Chron. = 2 Chroniques — Esdras = Esdras — Néh. = Néhémie — Esther = Esther — Job = Job — Ps. = Psaumes — Prov. = Proverbes — Eccl. = Ecclésiaste — Cant. = Cantique des cantiques — És. = Ésaïe — Jér. = Jérémie — Lament. = Lamentations de Jérémie — Ézéch. = Ézéchiel — Dan. = Daniel — Osée = Osée — Joël = Joël — Amos = Amos — Abd. = Abdias — Jonas = Jonas — Michée = Michée — Nahum = Nahum — Hab. = Habakuk — Soph. = Sophonie — Aggée = Aggée — Zach. = Zacharie — Mal. = Malachie
Matt. = Matthieu — Marc = Marc — Luc = Luc — Jean = Jean — — Actes = Actes des apôtres — Rom. = Romains — 1 Cor. = 1 Corinthiens — 2 Cor. = 2 Corinthiens — Gal. = Galates — Éph. = Éphésiens — Phil. = Philippiens — Col. = Colossiens — 1 Thess. = 1 Thessaloniciens — 2 Thess. = 2 Thessaloniciens — 1 Tim. = 1 Timothée — 2 Tim. = 2 Timothée — Tite = Tite — Philém. = Philémon — Héb. = Hébreux — Jacq. = Jacques — 1 Pierre = 1 Pierre — 2 Pierre = 2 Pierre — 1 Jean = 1 Jean — 2 Jean = 2 Jean — 3 Jean = 3 Jean — Jude = Jude — Apoc. = Apocalypse
La parole de Dieu – Ancien et Nouveau Testament – est en partie
écrite dans un langage imagé. Il n’y a rien d’extraordinaire à cela, car dès
l’Antiquité, dans la littérature profane également, on se servait de
comparaisons, d’images, etc. pour animer un texte. Les « saints hommes de Dieu…
poussés par l’Esprit Saint » (2 Pierre 1,
21) qui ont écrit le Livre n’ont cependant pas recouru à ce moyen dans le seul
but d’embellir le texte. Aussi prenons la peine de nous y arrêter ! Pour avoir
une juste compréhension de nombreux passages de la Bible, il est non seulement
intéressant et instructif, mais aussi indispensable de connaître la
signification des images qui y sont utilisées. Les plus importants modes
d’expression employés dans le langage, et qui se trouvent aussi dans la Bible,
sont les suivants :
La comparaison
qui fait ressortir un trait déterminé d’un élément
ou d’une personne en mettant quelque chose d’autre en regard. Ainsi en Proverbes
4
, 18,
par exemple, le sentier des justes est comparé à la lumière du
matin. De même que la lumière du soleil matinal va croissant et illumine toutes
choses, ainsi le chemin d’un homme qui marche continuellement dans les voies de
Dieu devient toujours plus clair et béni. Les paraboles de l’Ancien et du
Nouveau Testament appartiennent à cette catégorie.
Le symbole
est un signe perceptible qui représente quelque chose
d’abstrait. Une couronne symbolise la royauté et, dans le Nouveau Testament, la
croix est le symbole de l’opprobre de Christ.
Les types
bibliques ressemblent aux symboles, mais, contrairement à
eux, ils se rapportent toujours à des personnes ou à des actes encore futurs.
Dès lors, nous ne trouvons des types que dans l’Ancien Testament et ils ont
toujours trait à des choses qui sont révélées, et ainsi confirmées, dans le
Nouveau Testament. Aussi l’interprétation des types ne doit-elle jamais aller
au-delà de l’enseignement du Nouveau Testament.
Plusieurs des images utilisées dans les Saintes Ecritures
peuvent avoir différentes significations. C’est ainsi que la tente
d’assignation et le temple sont aussi bien des types de l’Assemblée que du ciel
(cf. 1 Cor. 3
, 16; Héb. 9
). Nous ne pouvons pas non plus dire
avec certitude si une expression a un sens figuré dans chaque passage où elle
apparaît. Le discernement spirituel et parfois aussi une certaine réserve sont
nécessaires si nous ne voulons pas ajouter quelque chose à la parole de Dieu au
lieu de l’interpréter !
La parole de Dieu donne elle-même la réponse à la question de
l’origine et du bien-fondé d’une telle manière d’expliquer des expressions
bibliques. Par là est démontrée l’unité de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Dans sa première épître aux Corinthiens (chap. 9
,
v. 9), Paul cite le
commandement de Deutéronome 25
, 4:
« Tu n’emmuselleras pas le bœuf qui foule le grain », et il ajoute : « Car c’est
pour nous que cela est écrit… » Il se sert de ce verset de l’Ancien Testament,
comme aussi de la coutume de ceux qui servent à l’autel (v. 13), pour expliquer
que dans le domaine spirituel également tout serviteur a droit à un salaire
pour son activité.
En 1 Corinthiens 10
, 1
à 11, l’apôtre décrit différents événements survenus au cours de la marche d’Israël
dans le désert comme exemples servant d’avertissement. Il en tire
l’enseignement suivant : « Or ces choses arrivèrent comme types de ce qui nous
concerne, afin que nous ne convoitions pas des choses mauvaises, comme ceux-là
aussi ont convoité » (v. 6). L’énumération de quatre autres péchés dans lesquels
Israël tomba (l’idolâtrie, la fornication, la rébellion et les murmures)
s’achève par ces paroles : « Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types, et
elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des
siècles ont atteints » (v. 11). Galates 4
,
21 à 31 fait encore un pas de plus. Paul y parle de Sara, la femme d’Abraham,
et de sa servante Agar, ainsi que de leurs fils Isaac et Ismaël, en signalant
expressément un sens allégorique : ces personnes sont des figures de la grâce et
de la loi (v. 24). De même en Hébreux 7
,
1 à 3, Melchisédec, roi de Salem, est
assimilé au Fils de Dieu. De plus, ses noms sont aussi traduits et expliqués :
roi de justice et roi de paix.
Ces passages du Nouveau Testament sont importants, car ils nous donnent la clé, fournie par l’inspiration du Saint Esprit, pour la compréhension des types. D’innombrables personnes, faits et événements du Nouveau Testament apparaissent en type dans l’Ancien Testament. Aussi est-il tout à fait justifié de parler de celui-ci comme du « livre d’images » du Nouveau Testament. Beaucoup de vérités chrétiennes, qui sont souvent exposées dans le Nouveau Testament sous une forme abstraite, sont déjà présentées en type dans l’Ancien Testament.
C’est ainsi, par exemple, que le sacrifice d’Isaac en Genèse 22
est un type clair de ce que Dieu « n’a
pas épargné son propre Fils, mais… l’a livré pour nous tous » (Rom. 8
, 32). La tente d’assignation dans le
désert présente un type approprié de l’Assemblée de Dieu aujourd’hui (cf. Matt.
16
, 18; 1 Cor. 3
, 9-17). La marche d’Israël durant quarante ans dans le désert est
une figure de la vie chrétienne sur la terre, avec tous les dangers qu’elle
comporte.
Nous nous contenterons de ces exemples. Ils montrent en même temps qu’il y a différentes sortes de types dans l’Ancien Testament. On peut relever essentiellement les distinctions suivantes :
Des personnes: par exemple Ève comme type de l’Assemblée, Joseph et David comme types de Christ.
Des objets: par exemple l’arche / Christ, le tabernacle / l’Assemblée, les tables de la loi / la parole de Dieu.
Des lieux: l’Égypte / le monde, le désert / nos circonstances terrestres, Canaan / les lieux et les bénédictions célestes.
Des événementsou des
actes: la vente de Joseph par ses frères / le rejet de Christ par les Juifs, les sacrifices d’animaux / l’œuvre rédemptrice de Christ, la circoncision / le jugement de la chair.
Ainsi qu’il l’a déjà été dit, l’interprétation du langage figuré de la parole de Dieu n’est pas toujours simple. Un principe important s’impose lorsque nous sommes occupés des types de l’Ancien Testament : n’allons jamais, dans leur interprétation, au-delà des révélations du Nouveau Testament. Ce sont justement des figures qui nous sont données pour illustrer la doctrine du Nouveau Testament d’une manière appropriée en partant de la pratique et pour la pratique.
Le Nouveau Testament n’est pas seul à rendre témoignage de
Christ, l’Ancien Testament le fait aussi. Le Seigneur Jésus lui-même a dit aux
Juifs en Jean 5
, 39: « Sondez les
écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont
elles qui rendent témoignage de moi ». Il a annoncé ses souffrances à ses
disciples par ces paroles : « Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les
choses qui sont écrites par les prophètes touchant le Fils de l’homme seront
accomplies : car il sera livré aux nations ; on se moquera de lui, et on
l’injuriera, et on crachera contre lui ; et après qu’ils l’auront fouetté, ils
le mettront à mort ; et le troisième jour il ressuscitera » (Luc 18
, 31-33). Puis, le jour de sa
résurrection, lorsqu’il se joignit aux deux disciples accablés qui se rendaient
de Jérusalem à Emmaüs, il finit par leur dire : « O gens sans intelligence et
lents de cœur à croire toutes les choses que les prophètes ont dites ! Ne
fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa
gloire ? Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait,
dans toutes les écritures, les choses qui le regardent » (Luc 24
, 25-27). Le soir du même jour, il
apparut à tous ses disciples. À cette occasion, il leur dit : « Ce sont ici les
paroles que je vous disais quand j’étais encore avec vous, qu’il fallait que
toutes les choses qui sont écrites de moi dans la loi de Moïse, et dans les
prophètes, et dans les psaumes, fussent accomplies. Alors il leur ouvrit
l’intelligence pour entendre les écritures. Et il leur dit : Il est ainsi écrit ;
et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât d’entre les
morts le troisième jour, et que la repentance et la rémission des péchés
fussent prêchées en son nom à toutes les nations, en commençant par Jérusalem »
(Luc 24
, 44-47).
Ces passages de la Parole montrent clairement que non seulement les
prophètes, mais toutes les Ecritures de l’Ancien Testament rendent témoignage
de Christ et de son œuvre. La division de l’Ancien Testament utilisée par le
Seigneur en Luc 24
, 44, à savoir la
loi de Moïse, les prophètes et les Psaumes, correspond à la division judaïque :
la loi (Thora), les prophètes (Neviim), les écritures (Ketavim, avec les
Psaumes comme premier et principal livre).
Dans leurs prédications, dès le début, les apôtres aussi
s’appuyaient sur le fait que les Ecritures de l’Ancien Testament rendaient
témoignage de Christ : ainsi Pierre en Actes 2
,
30 et 31; 3
,
18, 22 et 23, Philippe au chapitre 8
, verset 35, et Paul aux chapitres 17
, versets 2 et 3, et 28
,
verset 23.
Les types sont une forme particulière du témoignage rendu au Seigneur Jésus dans l’Ancien Testament. Il en existe un très grand nombre ; nous n’en citons ci-après que quelques-uns qui sont clairement interprétés dans le Nouveau Testament :
12/ 1 Cor.
5, 7),
2,
17;
9,
11;
10,
11, 12),
25, 10 et suiv. / Héb.
9,
4, 5; Rom.
3,
25),
21, 9 / Jean
3,
14),
2, 1 / Matt.
12, 40).
Ces exemples montrent quelque chose de la multiplicité et de l’importance des types de l’Ancien Testament. Nous pouvons certainement dire que seule la compréhension du langage figuré et tout particulièrement des types ouvre vraiment l’accès au sens profond et à la grande richesse spirituelle de l’Ancien Testament. Toutefois la connaissance des images dans le Nouveau Testament est aussi indispensable pour la compréhension et apporte un enrichissement durable à celui qui lit la sainte parole de Dieu avec prière.
Enfin, une dernière précision : il sera difficilement évitable qu’un mot ou un autre soit cherché en vain dans ce lexique. Des termes tels que soif, jeûne, fiel, faim, etc., dont le sens figuré dans la Bible correspond à l’usage courant, n’ont pas été pris en considération pour des raisons compréhensibles.
Le frère de Moïse a été le premier souverain sacrificateur d’Israël et il est
un type du Seigneur Jésus (cf. Héb. 5
,
1-5). Lors de la consécration des sacrificateurs,
l’onction a précédé l’aspersion de sang pour Aaron, alors
que pour ses deux fils, il a d’abord été fait aspersion du sang du sacrifice,
puis seulement ensuite ils ont été oints de l’huile sainte
(Ex. 29
, 7, 20, 21). Ainsi, au
Jourdain, avant de commencer son service, Christ pouvait, lui qui était sans
péché, être « oint » de l’Esprit Saint (Luc 3
,
22; 4
,
18; Actes 10
, 38), alors que pour nous la foi au sang de Christ précède
l’onction ou le sceau du Saint Esprit (2 Cor. 1
, 21, 22; Éph. 1
, 13).
Tandis que la sacrificature d’Aaron a pour objet que des pécheurs soient réconciliés avec Dieu et que les rachetés puissent s’approcher de lui, la sacrificature de Melchisédec parle de la bénédiction de Dieu envers les hommes, ce qui trouvera sa réalisation particulièrement dans le règne millénaire.
Le patriarche et ancêtre du peuple d’Israël n’est pas seulement
le plus bel exemple de foi pratique dans l’Ancien Testament, mais il présente
aussi des traits typiques. En Hébreux 11
,
8 à 19, son obéissance de la foi est particulièrement mise en évidence. Le mot croire
apparaît pour la première fois
dans la Bible en Genèse 15
, 6: « Et il
crut l’Éternel ; et il lui compta cela à justice ». Alors que dans la première
phase de sa vie (Gen. 12 - 14
), sa
marche extérieure ainsi que son témoignage sont davantage présentés et, dans la
deuxième (Gen. 15 - 21
),
ses relations personnelles avec Dieu,
la troisième phase donne un aperçu prophétique : au chapitre 22,
sa disposition à obéir quand Dieu
lui demande d’offrir son fils Isaac en sacrifice fait
allusion au don du Fils de Dieu par le Père (ici apparaît pour la première fois
au verset 2 le verbe aimer
; cf. Rom. 8
, 32; Héb. 11
,
17-19) ; au chapitre 23
, la mort de sa femme Sara
est une image de la mise de côté temporaire du peuple d’Israël (cf. Rom. 11
, 25) ; au chapitre 24
, nous voyons l’appel de l’épouse (l’Assemblée) pour le Fils et au
chapitre 25
, la bénédiction des
nations dans le Millénium.
Les comparaisons en Romains 5
,
12 et suivants (v. 14: « la figure de celui qui devait venir ») et 1 Corinthiens 15
, 20, 21 et 45 mettent en lumière la
relation typique entre Adam, le chef de la première création tombée dans le
péché, et Christ, le chef de la nouvelle création. Le premier homme avait été
établi par Dieu comme chef de la création et devait dominer sur toutes les
autres créatures (Gen. 1
,
28). Le premier Adam ayant perdu tous
les droits par sa désobéissance, le second homme, le dernier Adam, a été fait
par Dieu Chef sur toutes choses en vertu de son œuvre à la croix, parce qu’il
s’était acquis tous ces droits par son abaissement profond et sa parfaite
obéissance (cf. 1 Cor. 15
, 45-49;
Héb. 2
,
6 et suivants). Adam est vu ici davantage en contraste avec
Christ.
En Éphésiens 5
, 30 à
32, un parallèle est toutefois établi entre Adam et Ève, le premier couple
humain, et Christ et son épouse, parallèle qui nous autorise à voir en Adam et
Ève un type de Christ et de son Assemblée. Comme Ève a été formée du côté
d’Adam pendant qu’il était dans un profond sommeil, ainsi Christ, par sa mort à
la croix, a posé le fondement pour son Assemblée qu’il aime et à laquelle il
sera uni éternellement (Éph. 5
, 25).
Adultère : voir « fornication »
Dans la Bible, l’agneau (de la chèvre ou
de la brebis) est une figure d’un être sans défense et
dépendant d’autrui (És. 11
,
6; 40
,
11; Luc 10
, 3). Il est l’animal le
plus souvent prescrit pour les sacrifices dans l’Ancien Testament. Deux agneaux
âgés d’un an, sans défaut, devaient être offerts chaque jour en holocauste
continuel, deux également le jour du sabbat, sept au
commencement des mois et pareillement lors de toutes les fêtes de l’Éternel, à l’exception de la fête des
tabernacles au cours de laquelle quatorze agneaux étaient présentés chaque
jour, pendant sept jours, et sept agneaux le huitième jour (Nomb. 28; 29
).
Ésaïe 53
, 7 fait
allusion prophétiquement au Rédempteur comme l’Agneau de Dieu : « Il a été opprimé
et affligé, et il n’a pas ouvert sa bouche. Il a été amené comme un agneau à la
boucherie. » « Commençant par cette écriture », Philippe l’évangéliste a pu
annoncer Jésus à l’eunuque de Candace (Actes 8
, 32-35). Dans le Nouveau Testament (à l’exception du passage déjà
cité de Luc 10
, 3 où le mot est
cependant employé à la forme du pluriel) nous ne trouvons l’agneau (en grec
deux mots différents : amnos
et arnion
)
que comme nom ou titre du Seigneur Jésus. Par l’exclamation :
« Voilà l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1
, 29,
36), Jean le
Baptiseur salue le Fils de Dieu qui, comme le vrai holocauste,
allait pleinement résoudre la question du péché selon les saintes exigences de
Dieu. Pierre l’appelle « l’agneau sans défaut et sans tache » dont le sang précieux nous a rachetés (1 Pierre 1
, 19) ; enfin nous voyons le Seigneur glorifié au milieu du trône
de Dieu dans le ciel comme l’Agneau : devant lui, les 24 anciens tombent sur
leurs faces et l’adorent ainsi qu’il en est digne (Apoc. 5
, 6). Cet agneau, apparemment si petit et si faible, autrefois
immolé pour nous, occupe maintenant la place de la puissance et de la gloire
suprêmes. Les sept cornes et les sept yeux
nous parlent de sa pleine puissance et de son parfait discernement. L’une des
28 mentions du mot « agneau » dans l’Apocalypse se rapporte pourtant au futur
adversaire de Christ, soit l’Antichrist. Au chapitre 13
(v. 11), il est dit de cet homme de péché, le fils de perdition
(2 Thess. 2
, 3) : « Et je vis une autre
bête montant de la terre ; et elle avait deux cornes semblables à un agneau ; et
elle parlait comme un dragon. » La ruse et le caractère dangereux de cet homme
ne pourraient pas être mis en évidence plus clairement que par ces deux marques
opposées. D’une certaine manière il ressemblera extérieurement à l’Agneau
véritable, mais en même temps sa vraie nature sera révélée en ce que sa bouche
proférera des paroles sataniques lorsqu’il s’assiéra au temple de Dieu et se
présentera lui-même comme étant Dieu.
Le mot hébreu nescher
,
traduit le plus souvent par « aigle », signifie vraisemblablement « vautour »,
ainsi qu’il est rendu en Michée 1
,
16. En 2 Samuel 1
,
23 et dans d’autres passages, sa
rapidité et sa force sont citées comme principales caractéristiques (Ps. 103
, 5; És. 40
, 31). L’envergure et la force de ses ailes sont une figure des
soins de Dieu en faveur des siens (Ex. 19
,
4; Deut. 32
, 11). Déjà en Deutéronome
28
, 49, l’aigle est mis en relation
avec le jugement, ce qui semble être la signification de ce symbole dans
beaucoup de passages (Prov. 30
, 17;
Osée 8
, 1). En Matthieu 24
, 28, où le peuple spirituellement
mort d’Israël, qui s’est soumis volontairement à l’Antichrist, est appelé d’une
manière figurée un corps mort (bête morte), les aigles
sont l’expression des jugements de Dieu venant du ciel et consumant toutes
choses. La ressemblance du quatrième animal d’Apocalypse 4
, 7 (cf. Ézéch. 1
, 10)
avec un aigle volant indique la venue subite des jugements de Dieu dans ses
voies gouvernementales sur la création.
Lorsqu’il est parlé dans la Bible de l’airain, il faut
certainement comprendre le cuivre (ou le bronze). Dans l’Antiquité, l’un des
principaux lieux où l’on trouvait le cuivre était l’île de Chypre (latin :
Cyprus) qui aussi a donné son nom au métal. Déjà en Genèse 4
, 22, il est fait mention pour la première fois de l’airain comme
métal pour la fabrication des outils tranchants. Puis nous le rencontrons de
nouveau en Exode 25
, 3 lors de la
construction de la tente d’assignation et de ses
ustensiles, construction pour laquelle il a été utilisé 70 talents et 2400
sicles d’airain, soit environ 2500 kg (chap. 38
, v. 2
9).
Dans la parole de Dieu, l’airain est souvent mis en relation
avec le feu. Sur l’autel d’airain, les sacrifices étaient consumés par le feu (Ex. 27
, 1-8). En Apocalypse 1
, 15, les pieds du Fils de l’homme sont
« semblables à de l’airain brillant, comme embrasés dans une fournaise ».
L’airain est toutefois retiré intact du feu.
L’airain est une image de la justice manifestée dans le
jugement. Comme Homme, seul le Seigneur Jésus possédait une justice
intrinsèque, intérieure, qui pouvait supporter le feu du jugement de Dieu. La
figure du serpent d’airain en est l’expression (Nomb. 21
, 4-9; Jean 3
, 14; 2 Cor. 5
, 21).
Comme hommes, nous ne possédons aucune justice qui pourrait subsister devant
Dieu. « Toutes nos justices [sont] comme un vêtement souillé » (És. 64
, 6). Mais celui qui croit au Fils de
Dieu n’est pas jugé, il est justifié. Dieu est juste quand il condamne le
péché, mais il montre aussi sa justice en justifiant celui qui croit en son
Fils (Rom. 3
,
26).
Le nom Amalek peut être traduit par : « peuple pillard » ou : « qui
dépouille le peuple ». Amalek était le fils d’Éliphaz et de Thimna (Gen. 36
, 12, 16), donc un petit-fils d’Ésaü.
Le fait que la contrée des Amalékites est déjà mentionnée en Genèse 14
, 7 n’est pas en contradiction avec ce
qui précède, les lieux de la Bible étant souvent nommés longtemps à l’avance
par leurs noms futurs (cf. le nom de Béthel en Gen. 12
, 8; 28
, 19). Les lieux
d’habitation de ce peuple apparenté à Israël étaient situés au sud de la
Palestine, c’est-à-dire près de l’Égypte (Nomb. 13
, 29; 1 Sam. 15
,
7; 27
, 8). Les Amalékites se sont
constamment révélés être les oppresseurs d’Israël. Ils étaient des pécheurs et
ne craignaient pas Dieu (Deut. 25
,
17; Juges 10
, 22; 1 Sam. 15
, 18). Après être sorti d’Égypte,
Israël rencontra aussitôt Amalek (Ex. 17
,
8; Nomb. 14
, 43-45), et même dans le pays de Canaan,
Amalek ne laissa pas le peuple de Dieu en paix. Amalek y est presque toujours
vu en relation avec les autres habitants du pays, lesquels sont une figure de
la puissance spirituelle de méchanceté qui est dans les lieux célestes (Juges 3
, 13; 6
, 3; Éph. 6
, 12). L’inimitié
des Amalékites est cruelle et rusée. Ils attaquent les faibles, détruisent la
récolte du pays, et là où ils passent, ils brûlent les villes et pillent tout
(Deut. 25
, 17; 1 Sam. 30
, 1, 2).
Amalek est une image de Satan qui rôde comme un lion rugissant,
cherchant qui il pourra dévorer (1 Pierre 5
,
8). En vérité, il est un ennemi vaincu, car son jugement est déjà prononcé : « Sa
fin sera la destruction » (Nomb. 24
,
20). De même que Dieu a dit d’Amalek : « L’Éternel aura la guerre contre Amalek
de génération en génération » (Ex. 17
,
16), de même le croyant doit résister aux attaques de Satan (Jacq. 4
,
7; 1 Pierre 5
, 9). Ce combat dure
aussi longtemps que nous sommes sur la terre. Mais à la fin s’accomplira la
parole de Romains 16
, 20: « Or le Dieu
de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds ».
L’âne est une bête de somme et une monture modeste ; aujourd’hui
encore il est apprécié dans le Proche-Orient. Il peut porter des charges
étonnantes et c’est sans doute pour cette raison qu’il est parfois une figure
de l’humilité (Gen. 49
, 14, 15). Lors
de sa première venue, quand le Seigneur Jésus a séjourné sur la terre dans
l’abaissement profond, il est entré dans Jérusalem sur un âne. Mais lorsqu’il
apparaîtra pour la seconde fois en gloire comme Fils de l’homme, il sera assis
sur un cheval blanc (Zach. 9
, 9; Matt. 21
, 5; Apoc. 19
, 11).
L’âne, spécialement l’âne sauvage, est comparé dans la Bible à
l’homme. Au sujet d’Ismaël, l’Ange de l’Éternel prophétise à Agar, servante
d’Abraham : « Lui, sera un âne sauvage d’homme », et Job dit : « Et l’homme stupide
s’enhardit, quoique l’homme naisse comme le poulain de l’âne sauvage » (Gen. 16
, 12; Job 11
, 12). Un des premiers commandements que le peuple d’Israël a
reçu de Dieu après sa délivrance d’Égypte prescrivait :
« Et tout premier fruit des ânes, tu le rachèteras avec un agneau ; et si tu ne
le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Et tout premier-né des hommes parmi
tes fils, tu le rachèteras » (Ex. 13
,
13; 34
, 20). Là aussi nous voyons une
certaine assimilation à l’âne comme figure de l’homme naturel qui a besoin de
rédemption. C’est ainsi que doit être également interprété le commandement
défendant le joug mal assorti, selon lequel l’Israélite ne
devait jamais atteler ensemble un bœuf et un âne devant une charrue (Deut. 22
, 10). Ce commandement est appliqué,
dans le Nouveau Testament, à la relation (dans le mariage, l’amitié, la
profession, les associations, etc.) d’un croyant avec un incrédule (2 Cor. 6
, 14 et suiv.). Selon la loi, le bœuf
était un animal pur, l’âne un animal impur ; en outre, ces deux animaux ont des
caractères totalement différents qui ne s’accordent en aucun cas. Une leçon
simple mais sérieuse et importante pour chaque enfant de Dieu !
Animal : voir « bête »
Animaux (symboliques), chérubin, séraphin
Les quatre animaux sont décrits pour la
première fois en Ézéchiel 1
,
5 à 14. Dans le Nouveau Testament, ils
se trouvent dans le livre de l’Apocalypse (Apoc. 4
, 6-9). Ils se tiennent au milieu et à l’entour du trône de Dieu,
et ils symbolisent les caractères de son gouvernement et de ses jugements sur
le monde (Ézéch. 1
, 26). Les faces
des animaux en Ézéchiel 1
correspondent à celles d’Apocalypse 4
.
Le lion parle de la force, le veau de
la constance, l’homme de la sagesse et l’aigle de la
soudaineté et de la rapidité des jugements à venir. En Ézéchiel chacun des
quatre animaux porte les quatre caractères, tandis qu’en Apocalypse chaque
animal n’en présente qu’un des quatre. Alors qu’en Ézéchiel 1
, 18 les jantes des roues des quatre
animaux sont pleines d’yeux tout autour, il est dit en Apocalypse 4
,
6 et 8 qu’ils sont « pleins d’yeux devant et derrière », et qu’ils sont « tout
autour et au-dedans, pleins d’yeux ». Aussi bien en Ézéchiel 1
,
28 qu’en Apocalypse 4
, 3, il y a
un arc-en-ciel autour du trône.
Les animaux sont reconnus par Ézéchiel comme étant des chérubins
(Ézéch. 10
, 20). La signification du
nom Cherub
(hébr. Keruv,
pl. Keruvim)
n’est pas certaine. Il a pour interprétation : « celui qui
combat », « celui qui saisit », « le serviteur fidèle » ou « celui qui est grand, qui
est puissant ». Les chérubins ou les animaux avaient quatre ailes (Ézéch. 1
,
6).
Quand le prophète Ésaïe décrit le trône de Dieu, il voit
au-dessus du trône les séraphins, dont le nom signifie « les ardents » (És. 6
, 1-4). Les séraphins ont six ailes
comme les quatre animaux d’Apocalypse 4
,
et comme ceux-ci ils ne cessent de dire « Saint, saint, saint » (És. 6
, 3; Apoc. 4
, 8).
Une comparaison des deux descriptions de l’Ancien Testament avec
celle du Nouveau nous amène à la conclusion qu’Ézéchiel et Ésaïe n’ont vu
chacun pour soi qu’une partie de l’immense gloire du trône de Dieu, alors que
Jean, pour ainsi dire, a pu contempler à face découverte toute la gloire du
Seigneur. À la vue de l’image de la gloire de l’Éternel, Ézéchiel est tombé sur
sa face et Ésaïe s’est écrié : « Malheur à moi ! car je suis perdu ; car moi, je
suis un homme aux lèvres impures, et je demeure au milieu d’un peuple aux
lèvres impures ; car mes yeux ont vu le roi, l’Éternel des armées » (Ézéch. 1
, 28; És. 6
, 5). Cependant Jean peut dire : « Je vis : et voici, une porte
ouverte dans le ciel, et la première voix que j’avais ouïe, comme d’une
trompette parlant avec moi (c’est-à-dire la voix du Seigneur Jésus), disant :
Monte ici » (Apoc. 4
, 1).
L’anneau, spécialement la bague, est une image de l’alliance et
de la communion ; sa forme sans commencement ni fin évoque l’éternité. Dans
l’Antiquité, le port d’un anneau était un privilège particulier, et son octroi
était l’expression de la considération ; l’anneau parle en outre de puissance et
d’autorité (Gen. 41
, 42; Jacq. 2
, 2). La pensée de la communion intime
dans l’amour apparaît particulièrement dans le Cantique des cantiques 8
, 6, où la fiancée dit : « Mets-moi comme
un cachet (ou une bague à cachet) sur ton cœur, comme un cachet sur ton bras »
(cf. Aggée 2
, 23). Lors de son retour
vers son père, le fils prodigue a reçu non seulement la plus belle robe (cf.
Apoc. 7
, 14) et des sandales pour
« marcher d’une manière digne » (cf. Éph. 4
,
1), mais aussi un anneau comme marque de l’amour, de la communion et de
l’estime du père (Luc 15
, 22).
Souvent la première mention d’un concept donne déjà une clé
quant à son sens figuré et spirituel. L’arbre est mentionné pour la première
fois en Genèse 1
, 11,12: « …et la
terre produisit l’herbe… et l’arbre produisant du fruit ».
Dans le jardin d’Eden, il y avait deux arbres particuliers :
l’arbre de vie, au milieu du jardin, ainsi que l’arbre de la connaissance du
bien et du mal (Gen. 2
,
9). La défense de manger du fruit de ce dernier amena le péché et la mort dans le monde ;
l’accès à l’arbre de vie fut fermé à l’homme (Gen. 3
). Cependant, il est prophétiquement de nouveau question de
l’arbre de vie, avec ses douze fruits, dans le paradis de
Dieu ; il servira de nourriture aux vainqueurs (Apoc. 2,
7) et, dans le règne millénaire, ses feuilles seront pour la
guérison des nations (Apoc. 22
,
2). C’est une image de Christ qui seul
peut donner la vie éternelle et qui, pour l’éternité, est la source de toute
bénédiction pour les siens.
Dans la Bible, l’arbre est souvent le symbole d’une grande
puissance. L’Assyrien (Ézéch. 31
,
3) et Nebucadnetsar (Dan. 4
, 10) sont comparés à de grands arbres.
L’arbre qui a crû à partir d’un petit grain de moutarde, en
Matthieu 13
,
31, 32, est une image semblable mais négative. Le royaume des
cieux, qui doit porter un caractère céleste, devient une puissance terrestre.
Ce n’est pas la croissance du royaume des cieux voulue de Dieu, mais son
développement consécutif au rejet du roi. Les oiseaux,
qui demeurent dans ses branches, symbolisent les démons.
En revanche, l’homme bienheureux du psaume 1
est semblable à un arbre planté près des ruisseaux d’eaux, qui
rend son fruit en sa saison et dont la feuille ne se
flétrit point.
Un arc-en-ciel se forme dans la partie du ciel opposée au
soleil, par la réfraction de la lumière du soleil dans les gouttes d’eau. Il
est mentionné pour la première fois en Genèse 9
, 13 à 17 après le déluge, et cela parce
qu’il n’avait jamais plu auparavant (Gen. 2
,
5, 6). Dieu a donné à Noé ce signe de son alliance avec la
terre qui ne devait plus être de nouveau jugée par un déluge (cf. 2 Pierre 3
, 5-13). Lorsque le jugement de Dieu
viendra, toute l’ancienne création « embrasée sera dissoute ». Cependant
jusque-là, Dieu agit avec patience et en grâce.
Comme symbole de la fidélité de Dieu à ses promesses quant à la
terre, et cela en dépit de tous les péchés de l’homme, l’arc-en-ciel est un
signe des voies gouvernementales de Dieu envers le monde (Ézéch. 1
, 28; Apoc. 4
, 3; 10
, 1). La beauté
de cet arc dans la nuée doit toujours nous rappeler la fidélité immuable de
Dieu.
Avant le déluge, Noé, sur l’ordre de Dieu, a dû construire pour
lui et sa famille une arche dans laquelle ils échapperaient au jugement de Dieu
sur l’humanité pécheresse (Gen. 6)
.
En Hébreux 11
,
7, cette arche est désignée comme moyen « pour la conservation de
sa maison », et Pierre interprète l’ensemble de cet événement comme étant une
figure du baptême : l’eau du jugement a porté en même temps l’arche salvatrice
(1 Pierre 3
, 19-21). Que nous
pensions à la délivrance éternelle ou à la signification temporelle du baptême,
dans les deux cas le refuge en Christ est notre protection pour la traversée
des eaux de la mort. Christ est notre « arche », notre
délivrance. Il a été pour nous dans le jugement, et nous sommes cachés en lui
pour le temps et pour l’éternité.
L’arche de l’alliance (hébr. ‘aron
),
dont la description est donnée en Exode 25
,
10 à 22, avait différentes appellations : l’arche de l’alliance (Deut. 31
,
26), l’arche de l’alliance de Dieu ou de l’Éternel (Juges 20
, 27; Nomb. 10
,
33), l’arche de
l’Éternel (Josué 3
, 13), l’arche de
Dieu (1 Sam. 4
, 11) et enfin, durant
la marche d’Israël dans le désert, l’arche du témoignage (la première fois en
Ex. 25
,
22, la dernière en Josué 4
,
16). Elle était de bois de sittim (bois) et entièrement
plaquée d’or pur. Elle renfermait les deux tables de la loi
avec les dix commandements, puis plus tard la verge d’Aaron,
qui avait bourgeonné, et la cruche avec la manne (Ex. 25
, 21; 1 Rois 8
,
9; Héb. 9
, 4). L’arche était couverte par le
propitiatoire (le substantif hébreu kapporeth
est dérivé d’un verbe qui signifie étymologiquement « couvrir », mais veut
dire usuellement « expier, pardonner »). Celui-ci était fait entièrement d’or pur
et il était couronné de deux chérubins, tirés de lui, dont les ailes
s’étendaient en haut. Deux barres, reliées à l’arche par quatre anneaux,
servaient à la transporter. L’arche était le seul objet qui se trouvait dans le
lieu très saint de la tente d’assignation et du temple, la sainte habitation de Dieu, et elle était le trône
de Dieu sur la terre ; Il siégeait entre les chérubins (1 Sam. 4
,
4; Ps. 80
,
1). Une fois l’an, au grand jour des propitiations (Lév. 16
),
le souverain sacrificateur entrait dans le lieu très saint pour y faire
aspersion du sang du sacrifice sur le propitiatoire et pour
faire propitiation pour le peuple.
L’arche de l’alliance est un type de Christ, du Fils de Dieu
devenu homme (cf. Jean 1
, 14). Lui
seul pouvait dire avec raison : « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui
est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles » (Ps. 40
, 8; Héb. 10
, 5 et suiv.). Le propitiatoire est en revanche un type de la
gloire et de la justice de Dieu révélées en vertu de l’œuvre accomplie de la
rédemption (cf. Rom. 3
, 25). L’Homme
glorifié dans le ciel, qui a accompli la grande œuvre de la rédemption, est le
fondement de la relation de Dieu avec ses rachetés. Les barres symbolisent le
fait que la vérité, dont l’arche et le propitiatoire nous parlent, est confiée
au peuple de Dieu pour qu’il en rende témoignage.
Comme l’or, l’argent compte parmi les métaux précieux qui sont
convoités à cause de leur rareté, de leur valeur et de leur éclat. Il est
mentionné dans la Bible le plus souvent comme moyen de paiement. Déjà avant
l’apparition des monnaies frappées, on pesait l’argent lorsqu’on avait quelque
chose à payer (cf. Gen. 23
, 16). En
hébreu et en grec, ainsi que dans quelques langues modernes, le mot argent
désigne aussi bien le métal précieux que la monnaie. En Job 28
, 15 il est dit de la sagesse :
« L’argent ne se pèse pas pour l’acheter. »
Selon Exode 30
,
11 à 16 et 38
,
25 à 28, chaque
Israélite depuis l’âge de vingt ans, qu’il soit riche ou pauvre, devait donner
un demi-sicle d’argent comme rançon de son âme. Cette rançon remplissait un
double but. Premièrement elle préservait chaque Israélite de la plaie, du jugement
de Dieu, secondement elle servait de matériau pour la construction de la tente d’assignation. Les ais du tabernacle étaient fixés sur
des bases d’argent (Ex. 26
, 19).
L’argent est une figure du prix que le Seigneur Jésus a payé
pour le rachat des pécheurs. En 1 Pierre 1
,
18 et 19 il est dit que nous avons été rachetés non par des choses
corruptibles, de l’argent ou de l’or, mais par le sang précieux de Christ.
Ainsi tous les rachetés du temps actuel constituent ensemble l’Assemblée du
Dieu vivant qu’il s’est acquise par le sang de son propre Fils (Actes 20
,
28).
Dans l’Antiquité, les vases d’argile, très fragiles, étaient les
récipients les plus répandus dans les maisons. Ils étaient façonnés avec de
l’argile molle sur le tour du potier et finalement cuits au four, comme les
briques fabriquées avec la même matière (Gen. 11
, 3; Jér. 18
, 2-4).
Dans la Bible, l’argile et les vases de terre cuite faits
ainsi sont assez souvent employés comme figure de l’homme (Job 10
, 9; 33
, 6; És. 45
, 9), figure
qui parle de la faiblesse et de la fragilité du corps humain et de la vie
(Lament. 4
, 2; 2 Cor. 4
, 7). Le pouvoir du potier de former
des vases comme il lui plaît est comparé à la souveraineté de Dieu dans ses
voies envers les hommes (És. 64
, 8;
Jér. 18
, 6; Rom. 9
, 21).
Aussi bien le pétrissage de l’argile que le brisement des vases
qui en ont été faits sont parfois des figures du châtiment et du jugement (Ps. 2
, 9; És. 30
, 14; 41
, 25; Jér. 19
, 11; Apoc. 2
, 27).
En tant que matière provenant de la terre, l’argile est aussi un
symbole de l’insignifiance et du caractère passager, c’est-à-dire de quelque
chose qui n’a pas de durée devant Dieu (Dan. 2
, 33; 2 Tim. 2
, 20, 21).
Alors que dans le Nouveau Testament les armes comme instruments
de guerre sont mentionnées presque uniquement au sens figuré, dans l’Ancien
Testament il en est parlé avant tout au sens concret ; le prophète Jérémie parle
une fois des « armes de l’indignation de l’Éternel » (Jér. 50
, 25). L’ensemble de nos armes spirituelles constitue « l’armure
complète de Dieu » (Éph. 6
, 11) ; dans
d’autres passages il est question des « armes de la lumière » et des « armes de
justice » (Rom. 13
, 12; 2 Cor. 6
, 7). Le combat
chrétien de la foi n’a pas lieu contre le sang et la chair,
et par conséquent les armes de notre guerre ne sont pas charnelles (2 Cor. 10
,
4). Elles sont le plus souvent des moyens de protection, tels la cuirasse de la justice ou de la foi (Éph. 6,
14; 1 Thess. 5
, 8), le casque du salut (Éph. 6
, 17; 1 Thess. 5
, 8) et le bouclier de la foi (Éph. 6
, 16). La seule véritable arme
défensive et offensive est l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire
la Parole de Dieu (Éph. 6
, 17).
Pourvus de ces armes, nous pouvons combattre le bon combat de la foi comme de
« bons soldats de Jésus Christ » (2 Tim. 2
, 3).
L’huile de l’onction sainte consistait en
plusieurs aromates : la myrrhe, le cinnamome, le roseau aromatique, la casse et
l’huile d’olive ; l’encens composé saint était
fait de stacte, de coquille odorante, de galbanum et d’encens
(Ex. 30
, 22-38). Dans l’acte de Marie
de Béthanie qui oignit la tête et les pieds du Seigneur Jésus avec du nard de
grand prix, de sorte que la maison fut remplie de l’odeur du parfum, nous
discernons aisément une image de l’adoration (Marc 14
, 3 et suiv. ; Jean 12
,
3). Lorsque, comme rachetés, nous adorons notre Dieu et Père en esprit et en
vérité, une odeur agréable qui le réjouit monte vers lui.
Un autel est une sorte de table, sur laquelle des sacrifices
étaient offerts et brûlés au feu. L’autel est le lieu de rencontre de l’homme
avec Dieu et, par conséquent aussi, de la communion avec lui (1 Cor. 10
, 18). Le premier autel mentionné dans
la Bible fut bâti par Noé après le déluge (Gen. 8
, 20). Les faux dieux des païens,
derrière lesquels se tiennent les démons, avaient également leurs autels sur
lesquels des sacrifices leur étaient offerts (1 Cor. 10
, 20).
Dans la tente d’assignation, il y avait
deux autels : l’autel d’airain ou autel de l’holocauste qui se trouvait dans le
parvis, et l’autel de l’encens ou autel d’or placé dans le lieu saint. L’autel
de l’holocauste était fait de bois de sittim et plaqué d’airain
(Ex. 27
, 1-8; 38
, 1-7). Cet autel est un type de la croix de Golgotha et du
Seigneur Jésus lui-même qui a accompli l’œuvre de l’expiation. Là le jugement
de Dieu a frappé l’Homme Christ Jésus, là le Juste a souffert pour les
injustes, afin de nous amener à Dieu (1 Pierre 3
, 18). De même que chaque Israélite devait venir à cet autel
lorsqu’il s’approchait de Dieu, ainsi aujourd’hui nul homme ne vient à Dieu
sinon par le Rédempteur Jésus Christ. En Malachie 1
, l’autel de l’holocauste est appelé la table de l’Éternel au
verset 7, et la table du Seigneur au verset 12 (cf. Ézéch. 41
, 22). De même que l’autel était le lieu de la communion de
l’Israélite avec l’Éternel, de même aujourd’hui le Seigneur Jésus, par son
œuvre, est le fondement de la communion de l’enfant de Dieu avec lui et avec le
Père (1 Cor. 10
, 16-22; Héb. 13
, 10).
Comme le chandelier et la table des pains de proposition,
l’autel de l’encens ou l’autel d’or se trouvait dans le lieu saint ; il est vu
toutefois en étroite relation avec le lieu très saint (1 Rois 6,
19-22; Héb. 9,
4). Il était aussi de bois de sittim, mais il était plaqué d’or pur. Seul l’encens y était offert (Ex. 30,
1). L’autel de l’encens est un type
du lieu de la prière et de l’adoration des croyants (cf. Apoc. 5,
8; 8,
3). Au temps de l’ancienne alliance, seuls quelques hommes
appelés à cela, les sacrificateurs, pouvaient
pénétrer dans le lieu saint. Mais maintenant, en conséquence de l’œuvre
expiatoire de Christ, l’accès des lieux saints célestes est ouvert à tous les
rachetés, puisque, selon leur position, ils sont tous devenus des
sacrificateurs (cf. Nomb. 4,
19, 20;
Héb. 4,
16; 9,
6; 10,
19-22; 1 Pierre
2,
5).
La cécité est souvent mentionnée dans la Bible, et cela non
seulement en tant qu’infirmité corporelle congénitale ou héréditaire, mais
aussi comme châtiment de Dieu (Gen. 19
,
11; 2 Rois 6
, 18). Beaucoup
d’aveugles ont recouvré la vue par le Seigneur Jésus (Matt. 9,
27 et suiv. ; 11
, 5; 12
, 22; 15
, 30, 31; 20
, 30 et suiv. ; 21
, 14;
Jean 9
).
Au sens figuré, la cécité est une figure de l’insensibilité
spirituelle, c’est-à-dire de l’incapacité de discerner la volonté de Dieu ou
quoi que ce soit « dans la vraie lumière ». Les chefs des Juifs sont appelés par
le Seigneur Jésus des aveugles, conducteurs d’aveugles (Matt. 15
, 14). Mais des croyants peuvent aussi
tomber dans un état de cécité qui les rend incapables de parvenir à une vraie
connaissance (2 Pierre 1
, 9; Apoc. 3
, 17). Satan « a aveuglé les pensées des
incrédules, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ qui est
l’image de Dieu ne resplendît pas pour eux » (2 Cor. 4
,
4), bien qu’il eût
fait miroiter au premier couple que leurs yeux seraient
ouverts (Gen. 3
, 5) ! Cependant,
lorsqu’ils eurent cédé à sa séduction et qu’ils eurent mangé le fruit défendu
de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, leurs yeux ne furent ouverts
que pour connaître « qu’ils étaient nus » (v. 7). Plus tard, il est parlé à
plusieurs reprises des yeux ouverts sur la grandeur et la grâce de Dieu (Gen. 21
, 19; Nomb. 22
, 31; 2 Rois 6
, 17; Luc
24
, 31; cf. Ps. 119
, 18).
Avocat : voir « consolateur »
Babylone est la forme grecque de Babel qui, selon Genèse 11
, 9, veut dire « confusion ». Le premier
souverain de Babel mentionné dans la Bible fut Nimrod (Gen. 10
, 9), « un puissant chasseur devant
l’Éternel », c’est-à-dire un homme de pouvoir. En Genèse 11
s’ajoutent la présomption et l’exaltation de soi lors de la
construction de la tour de Babel. Ce n’est que vers la fin de l’époque des rois
d’Israël et de Juda que nous entendons de nouveau parler d’une manière plus
détaillée de Babel. Les nouveaux habitants de la Samarie vinrent de Babel (ou
Babylone) pour habiter dans le pays dépeuplé. Il est dit d’eux de manière
caractéristique : « Ils craignaient l’Éternel, et ils servaient leurs dieux » (2
Rois 17
, 33). Plus tard, le royaume
de Juda fut emmené en captivité à Babylone. Les prophètes ont prédit le
jugement irrévocable de Dieu sur Babylone (cf. És. 13; 14;
Apoc.17
).
Babylone est un type du pouvoir religieux sans crainte de Dieu
et sans vie de Dieu, pouvoir qui, en fin de compte, n’est rien d’autre que
l’idolâtrie. Ceci devient particulièrement manifeste en Apocalypse 17
où la chrétienté sans Christ, après
l’enlèvement des vrais croyants, est jugée en tant que Babylone, la grande
prostituée.
Bague : voir « anneau »
En tant qu’instrument servant à peser (autrefois aussi
l’argent), la balance est connue dès l’Antiquité (Gen. 23
, 16). Dans la Bible, le pesage exact est assimilé à la droiture
et à la justice (Lév. 19
, 36). Au
sens figuré, Dieu seul peut peser les choses et porter un jugement juste (Prov.
16
, 2, 11; 21
, 2; 24
, 12). Dans sa
propre justice et sa détresse, Job supplie que sa calamité soit mise dans la
balance et invite Dieu à le peser lui-même « dans la balance de justice » (Job 6
, 2; 31
, 6). Toutefois, dans la balance de Dieu, les hommes sont pesés
selon leur valeur intérieure et non pas extérieure (Ps. 62
, 9) ; l’exemple le plus connu en est celui du roi babylonien
Belshatsar auquel a été adressé le message divin Mené, Mené, Thekel, Upharsin
: « compté, compté, pesé et divisé » (Dan.
5
, 27).
Autrefois, lors du battage du blé, les déchets constitués par la
balle et la paille étaient séparés du précieux grain, soit par le criblage du
blé au moyen d’un grand crible, soit par le vannage au
moyen d’une pelle. Ils étaient ensuite chassés par le vent ou brûlés au feu
(Ps. 1
, 4). L’image de la balle
chassée par le vent nous montre ce qui est éphémère, qu’il s’agisse des hommes
vivant loin de Dieu ou des puissants royaumes de ce monde (Job 21
, 18; És. 29
,
5; Dan. 2
, 35). En revanche, nous ne trouvons
l’action de brûler la balle au feu que dans le Nouveau Testament. Elle nous
parle du jugement éternel de Dieu exercé contre les impies. Tandis que le blé (figure des rachetés) est assemblé dans le grenier, la
balle (les perdus) est brûlée au feu inextinguible (Matt. 3
, 12; Luc 3
, 17).
Banquet : voir « repas »
Le baptême étant appelé, en 1 Pierre 3
, 21, l’« antitype » (grec antitypon)
du salut de Noé dans l’arche à
travers l’eau du déluge, nous sommes
autorisés à le classer au rang des figures et des symboles. Par le baptême
chrétien, qui est le plus souvent mentionné dans le Nouveau Testament, le
croyant se rattache à un Christ mort et enseveli, exprimant par là que dans ce
monde de péché et d’impiété le salut ne peut être trouvé que dans Sa mort. Sur
toute la terre, il n’y a pour ainsi dire qu’une place qui est à l’abri du
jugement de Dieu, savoir le tombeau de Christ (cf. Rom. 6
, 3-6). À la croix il a porté le juste jugement à l’égard du péché
et a pris sur lui le salaire du péché, la mort. Ce n’est donc qu’en lui seul,
mort pour nous, que nous sommes en sécurité. De plus, l’ensevelissement de
Christ a été la dernière occasion où les hommes ont pu le voir. Après sa
résurrection, il n’est apparu qu’aux siens. Ainsi le baptême pour la mort de
Christ, le fait d’être enseveli avec lui témoigne que le croyant est mort aux
éléments du monde (Col. 2
, 12, 20).
De même qu’Il a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même
nous pouvons et devons maintenant marcher en nouveauté de vie (Rom. 6
, 4).
Le baptême a aussi une signification en rapport avec la position
du chrétien sur la terre. Le Seigneur Jésus dit en Marc 16
, 16: « Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé ; et
celui qui n’aura pas cru sera condamné ». Pour l’éternité, seule est nécessaire
la foi en l’œuvre rédemptrice. Celui qui croit est sauvé, celui qui ne croit
pas s’en va dans la perdition éternelle. Cependant, quant à notre position sur
la terre, le baptême est le signe déterminant du fait que nous sommes du côté
de Christ, du Sauveur. C’est pourquoi Pierre dit aux Juifs : « Repentez-vous, et
que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, en rémission des
péchés » (Actes 2
, 38). Pour cette
raison aussi Ananias a pu dire à Saul : « Lève-toi et sois baptisé, et te lave de
tes péchés » (Actes 22
, 16). Celui qui
est baptisé pour Christ, l’a « revêtu » (Gal. 3
,
27) de façon extérieure, par
profession. Ces différentes conséquences liées au baptême ne se rapportent pas
à l’éternité mais à notre position sur la terre.
Le baptême chrétien a ainsi un double sens. D’une part il est un symbole de l’ensevelissement du vieil homme pécheur, crucifié avec Christ ; d’autre part, relativement à notre position terrestre, il nous amène hors du monde du côté d’un Christ méprisé et rejeté.
Par le baptême « pour les morts » (1 Cor. 15
, 29), il ne faut pas entendre un baptême ultérieur de croyants
pour (ou : à la place) des défunts qui n’étaient pas baptisés. Paul ne fait que
réfuter ici l’absurdité de l’assertion que les morts ne ressuscitent pas : en
effet, le baptême est la figure de notre ensevelissement avec Christ en vue de
la résurrection à venir (cf. Rom. 6
,
4; Col. 2
, 12; 1 Pierre 3
, 21). La place des croyants délogés
est occupée par ceux qui, après eux, sont baptisés en quelque sorte pour eux.
Tout nouveau baptisé ne peut alors que considérer absurde un baptême qui lui
fait prendre la place de croyants baptisés et endormis en Christ, mais qui
auraient péri (cf. 1 Cor. 15
, 18).
Dans un sens général, le baptême et baptiser signifient
l’identification avec une chose ou une personne. Ainsi Paul pouvait écrire que
les Israélites, à leur sortie d’Égypte, ont été baptisés pour Moïse dans la
nuée et dans la mer (1 Cor. 10
, 2).
Jean le Baptiseur baptisait les Juifs repentants en vue du royaume de Dieu qui
s’était approché (Matt. 3
, 2-6). Le
Seigneur Jésus voyait dans la croix de Golgotha un baptême dont il devait être
baptisé avant de pouvoir manifester tout son amour divin (Luc 12
, 50). Le baptême du Saint Esprit, qui
a eu lieu le jour de la Pentecôte (Actes 2)
et qui a constitué tous les croyants en un seul corps, le corps de Christ
(Actes 1
, 5; 1 Cor. 12
, 13), était l’accomplissement partiel
de la prophétie de Jean le Baptiseur qui avait dit du Seigneur Jésus : « Lui vous
baptisera de l’Esprit Saint et de feu » (Matt. 3
, 11). Le baptême du Saint Esprit a déjà eu lieu pour les
croyants ; pour ceux qui ne croient pas au Seigneur Jésus, le baptême de feu est
le jugement éternel lors duquel, comme Juge, « il brûlera la balle au feu
inextinguible » (Matt. 3
, 12).
Bâton : voir « sceptre »
Le bélier est un mouton mâle adulte et une image de la force. Il
est mentionné plusieurs fois comme sacrifice (Gen. 15
, 9; 22
, 13; Lév. 5
, 15; 16
, 3; Nomb. 6
, 17). Le
bélier a joué un rôle particulier lors de la consécration du souverain sacrificateur Aaron et de ses
fils (Ex. 29
;
Lév. 8).
Outre un jeune taureau comme sacrifice
pour le péché, deux béliers devaient être offerts, l’un comme holocauste, l’autre comme « bélier de consécration » (Ex. 29
, 19-35). Celui-ci était une figure de
l’entier dévouement à Dieu, non seulement dans la vie mais jusque dans la mort,
manifesté en perfection par le Seigneur Jésus. Sur la tente
d’assignation, il y avait une couverture de peaux de béliers teintes en rouge
(Ex. 26
, 14) ; elle place devant nous
un type du Seigneur Jésus dans son dévouement jusqu’à la mort sur la croix. À
chaque instant de sa vie et de son service, Dieu a trouvé son plaisir dans une
telle consécration (cf. Matt. 3
, 17; 17
, 5; Éph. 5
,
2) et, par Lui, il le
trouve dans les croyants, parce qu’ils sont identifiés à lui (Éph. 1
, 6).
Dans la Bible, le berger (ou pasteur) joue un grand rôle. La
richesse d’une société orientée principalement sur l’agriculture est basée sur
la possession de bétail ; c’est pourquoi le service du berger en Israël était
une profession estimée. Parmi les conducteurs d’Israël, Moïse et David avaient
été auparavant des bergers, comme aussi le prophète Amos (Ex. 3
, 1; 2 Sam. 7
, 8; Amos 1
, 1).
Dieu est le Berger suprême, et cela aussi bien pour chaque
croyant (Ps. 23
, 1) que pour Israël,
son peuple terrestre (Ps. 80
, 1; És. 40
, 11; Jér. 31
, 10). Il prend soin des siens, il rassemble ceux qui sont perdus
et leur donne ce qui leur est nécessaire. Le peuple sans conducteur est comparé
à des brebis qui n’ont pas de berger (Nomb. 27
,
17; 1 Rois 22
, 17; Matt. 9
, 36). Déjà dans l’Ancien Testament, le
Seigneur Jésus est appelé prophétiquement berger ou pasteur (Gen. 49
, 25; Ézéch. 34
, 23) et, dans un des passages les plus connus du Nouveau
Testament, il se nomme lui-même « le bon berger » (Jean 10
, 10). Les brebis connaissent sa voix et le suivent parce qu’il a
mis sa vie pour elles, il va devant elles, il les connaît, il les appelle par
leur nom et leur donne de la pâture. La conclusion de ce passage est
merveilleuse : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me
suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ;
et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus
grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le
Père, nous sommes un » (Jean 10
, 27-29).
Toutefois le Seigneur Jésus est non seulement le bon berger, mais aussi le
grand pasteur des brebis (Héb. 13
,
20) et le souverain pasteur (1 Pierre 5
,
4) qui est au-dessus de tout ; rien n’échappe à ses yeux vigilants.
Le dernier passage mentionné nous conduit au service du pasteur
envers les âmes des croyants, service exercé par les hommes. Déjà dans l’Ancien
Testament, les chefs d’Israël sont appelés des pasteurs, et une distinction est
faite entre les bons et les mauvais d’entre eux (Ézéch. 34
,
2-16). Dans le
Nouveau Testament, nous trouvons, d’une part, le don de pasteur donné au corps
de Christ, à l’Assemblée, don étroitement lié à celui de docteur (Éph. 4
, 11) et, d’autre part, le service
pastoral des anciens ou surveillants dans une assemblée locale (Actes 20
, 28; 1 Pierre 5
, 1-4). Si les services peuvent paraître semblables l’un à
l’autre, il existe cependant une différence marquée entre les pasteurs et les
surveillants ou anciens. Le pasteur est donné comme don par le Seigneur
glorifié dans le ciel ; il sert tous les membres du corps de Christ pour
l’édification et l’avancement spirituels ; le service n’est limité ni à
l’assemblée locale ni dans le temps, mais il durera « jusqu’à ce que nous
parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à
l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ »,
c’est-à-dire jusqu’à la venue du Seigneur (Éph. 4
, 7-13). Dans le Nouveau Testament, les anciens (grec : presbyteros)
ou surveillants (grec : episkopos)
n’ont été établis comme tels
que par des hommes autorisés à cet effet, pour exercer leur service dans un
seul lieu et envers les croyants de cet endroit déterminé ; ils avaient
davantage – mais non pas exclusivement – la charge extérieure de veiller.
Enfin, aucun passage du Nouveau Testament ne fait mention d’une continuation de
cette charge au-delà du temps des apôtres (cf. Actes 14
, 23; 20
, 17-28, 32;
Tite 1
, 5, 7; Phil. 1
, 1; 1 Tim. 3
, 1-7). Tous devaient cependant exercer leur service avec un « cœur
de berger » et avoir devant les yeux le bien du troupeau.
Une bête ne peut pas discerner entre le bien et le mal, et elle
n’a point de conscience. C’est pourquoi l’appellation « bête » est employée
parfois dans la Bible pour désigner l’état de l’homme qui est sans relation
avec Dieu (Ps. 73
, 22; 74
, 19). Comme châtiment de Dieu, le roi
Nebucadnetsar a reçu le cœur d’une bête (Dan. 4
, 16). Les quatre bêtes de Daniel 7
,
3 à 8 et les deux
bêtes d’Apocalypse 13
, 1 et 11
symbolisent des puissances de ce monde qui n’ont aucune relation morale
intérieure avec Dieu.
Les mammifères qui, selon la loi, étaient purs et pouvaient par
conséquent être mangés par les Israélites, devaient avoir l’ongle fendu et
ruminer (Lév. 11
, 3) ; sur le plan
spirituel, ces caractéristiques indiquent une marche droite et ferme, et le
fait de s’occuper de façon réitérée de la nourriture de l’âme (Ps. 1
, 2; 119
, 97; 139
, 24). Les
poissons qui pouvaient être mangés devaient avoir des nageoires pour avancer et
des écailles comme protection extérieure (Lév. 11
, 9) ; c’est une figure de l’énergie spirituelle dans la marche et
dans la protection contre les dangers (1 Pierre 4
, 1, 2; 1 Jean 5
, 18).
D’entre les oiseaux, ceux qui se nourrissaient d’autres bêtes ou du corps mort d’une bête ne devaient pas être mangés (Lév. 11
, 13-19) ; en revanche, les granivores,
telle la colombe, qui était aussi prescrite comme
sacrifice, et les gallinacés, telles les cailles que Dieu a données à deux
reprises à son peuple qui demandait de la chair, pouvaient l’être (Ex. 16
, 13; Nomb. 11
, 31). D’entre tous les animaux plus petits (« d’entre tous les
reptiles volants qui marchent sur quatre pieds », Lév. 11
,
21 et suiv.), seules
étaient permises différentes espèces de sauterelles
(Matt. 3
, 4) qui répondaient à la
description suivante : « ceux qui ont, au-dessus de leurs pieds, des jambes avec
lesquelles ils sautent sur la terre », c’est-à-dire ceux qui peuvent
spirituellement s’élever au-dessus de l’impureté de la terre qui gît sous la
malédiction du péché. Tous les autres animaux étaient en abomination à Dieu et
ne devaient pas être mangés (Lév. 11
,
10, 12 13, 20, 23). Ces ordonnances de la loi s’adressaient au peuple d’Israël
et n’ont aucune valeur pour ceux qui, par la foi au Seigneur Jésus, ont été
rachetés de la loi et de la malédiction qui s’y rattache (Gal. 3
, 13; 4
, 5). Pierre a dû apprendre cette leçon avant d’être envoyé par
Dieu vers Corneille, homme des nations (Actes 10
, 9-16). Toutefois ces ordonnances continuent à avoir pour nous
une signification spirituelle (cf. Rom. 15
,
4; 1 Cor. 10
, 6, 11).
Dieu, comme Créateur, a soin du monde animal (cf. Ps. 36
, 6; Jonas 4
, 11). Dans le Millénium, les animaux aussi, affranchis de la
malédiction du péché, changeront de comportement et, à leur manière, joindront
leurs voix à Sa louange ; ce qui montre jusqu’à quel point la terre sera alors
purifiée, quand bien même le serpent continuera à ramper
sur le ventre et à manger la poussière (Ps. 148
,
10; És. 43
, 20; 65
, 25).
En Ézéchiel 1
, 5 et
suivants et en Apocalypse 4
, 6 et 7,
les quatre « animaux » désignent les
êtres symboliques qui caractérisent les principes de la souveraineté et des
voies judiciaires de Dieu sur la création. Une traduction plus précise de ce
terme serait : « êtres vivants ».
La couleur blanche est le symbole de la pureté immaculée,
relativement à la position aussi bien qu’à la pratique. Déjà dans l’Ancien
Testament cette couleur est vue comme le signe de la sainteté de Dieu, mais
également comme le résultat du pardon des péchés. Le vêtement de l’Ancien des
jours (une image de Dieu) était blanc comme la neige (Dan. 7
, 9). Il est dit au psaume 51
,
7: « Purifie-moi du péché avec de l’hysope, et je serai pur ; lave-moi, et je
serai plus blanc que la neige », et en Ésaïe 1
,
18: « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la
neige. » Dans le Nouveau Testament, le blanc est aussi la caractéristique du
Fils de l’homme (Matt. 17
, 2; Apoc. 1
, 14). Le cheval
sur lequel il sera assis lors de son apparition est blanc, et également le
trône du jugement dernier devant lequel les incrédules recevront leur condamnation
éternelle (Apoc. 19
, 11; 20
, 11). Dans le livre de l’Apocalypse,
les rachetés sont vus vêtus de longues robes blanches (Apoc. 3
, 4, 5; 7
, 9; 19
, 14).
Dans la Bible, le blé représente la céréale la plus précieuse et
est souvent un type de l’humanité parfaite du Seigneur Jésus. Il se nomme
lui-même le grain de blé qui devait tomber en terre et mourir pour porter
beaucoup de fruit (Jean 12
, 24; cf.
l’expression « fruit de la terre » en És. 4
,
2). L’offrande de gâteau était faite de fleur de farine (farine
de froment, Ex. 29
, 2; Lév. 2
, 1). À la fête des semaines
(Pentecôte, fêtes de l’Éternel), selon Lévitique 23
, 17, une offrande
de gâteau nouvelle devait être présentée ; elle se composait de deux pains,
en offrande tournoyée, cuits avec du levain ; et nous savons, par Exode 34
,
22, qu’il s’agissait là des premiers fruits de la moisson du froment. Le
blé est donc ici une figure des croyants qui possèdent la même nature que leur
Seigneur. Il en est de même en Matthieu 3
,
12 et 13
, 24 à 30.
Le bœuf et le taureau (hébr. par,
schor,
grec, bous,
etc.) sont
souvent le symbole de la patience dans le service et de la fidélité dans le travail.
En Deutéronome 25
, 4, il est dit : « Tu
n’emmuselleras pas le bœuf, pendant qu’il foule le grain ». 1 Corinthiens 9
, 9 et 1 Timothée 5
, 18, appliquent ce verset au serviteur du Seigneur, qui peut
aussi s’attendre à une récompense matérielle pour son travail (cf. Gal. 6
, 6). Il est vrai que bien des fois
Paul n’a pas usé de ce droit afin de n’être à charge à personne, de ne pas
scandaliser et de réaliser le principe que l’Évangile doit être gratuit (Actes 20
, 33-35; 1 Cor. 9
, 12, 19; 2 Thess. 3
,
8).
Le taureau et le bœuf sont aussi l’image de la force (Gen. 49
, 6; Prov. 14
, 4). Les animaux, semblables à un bœuf ou à un veau, qui se
tenaient à l’entour du trône de Dieu (Ézéch. 1
, 10; Apoc. 4
,
7) parlent de force dans les voies et
dans les actions de Dieu envers les hommes.
Dans l’Ancien Testament, le taureau, en tant qu’animal pur (cf.
Lév. 11
, 3), représentait un
sacrifice d’une valeur particulièrement élevée (Lév. 1
, 3; 4
, 3, 14).
Le bois est une figure de ce qui provient de la terre et de ce
qui est passager, autrement dit : de la nature et de l’état de l’homme comme
créature. Le Seigneur Jésus comme Homme se compare lui-même au « bois vert » (Luc
23
, 31), de sorte que nous pouvons
aussi considérer les bois qui, en Exode 15
,
25 et 2 Rois 6
, 6, apportent la
délivrance, comme des types de Lui-même. Le bois plaqué d’or fut employé pour
différentes parties de la tente d’assignation, qui parlent
du Fils de Dieu comme Homme (l’arche, l’autel de l’encens,
la table des pains de proposition, l’autel de l’holocauste) ou des croyants
(les ais du tabernacle). En 1 Corinthiens 3
,
12 et 2 Timothée 2
, 20, le bois est
une image des pécheurs non rachetés. Dans les deux passages toutefois, les
choses qui passent sont mises en contraste avec celles qui demeurent et qui
témoignent de la gloire de Dieu, telles que l’or, l’argent et les pierres précieuses,
figures de la nouvelle nature des croyants produite par Dieu.
Cependant le bois est aussi une figure de la malédiction que le
Seigneur Jésus a prise sur lui à la croix de Golgotha (Deut. 21
, 23; Actes 5
, 30; Gal. 3
, 13; 1
Pierre 2
, 24).
Le bois dont sont faites les images taillées (cf. És. 44
, 13-20) parle de leur caractère vain
et éphémère.
Bois de cèdre : voir « cèdre »
Un boiteux, de naissance, par suite d’accident ou de maladie,
est incapable de se tenir sur ses pieds et de marcher, ou
du moins est handicapé dans sa marche et dépend de l’aide de quelqu’un.
Mephibosheth, le fils de Jonathan, était perclus des pieds ; alors qu’il était
enfant, sa nourrice dans sa fuite l’avait laissé tomber et il était devenu
boiteux (2 Sam. 4
, 4). Même après
qu’il eut été estimé digne par ÞDavid
de manger continuellement à la table du roi, son infirmité est encore
mentionnée (2 Sam. 9
, 13; 19
, 26). Cela doit nous rappeler que
nous n’avons de force en nous-mêmes ni comme pécheurs, ni comme bénéficiaires
de la grâce. « Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire », a dit le Seigneur
Jésus à ses disciples (Jean 15
,
5). S’il a guéri de nombreux infirmes,
c’est pour nous montrer que lui seul est en mesure de rendre l’homme capable de
marcher à sa gloire.
L’exhortation en Hébreux 12
,
12 et 13 à redresser les mains lassées et les genoux défaillants et à faire des
sentiers droits à nos pieds, afin que ce qui est boiteux ne se dévoie pas,
concerne les chrétiens dont l’énergie de la foi s’affaiblit. Seul le Seigneur
peut fortifier nos mains et nos genoux, mais de faire des sentiers droits à nos
pieds incombe à notre propre responsabilité.
Dans l’Ancien Testament, le bouc est destiné en premier lieu au
sacrifice pour le péché (Lév. 4
, 23).
Pour le grand jour des propitiations, en Lévitique 16
,
5 et suivants, Dieu a
prescrit deux boucs pour le sacrifice pour le péché. L’un devait être égorgé et
il devait être fait aspersion de son sang dans le lieu très saint de la tente d’assignation sur le propitiatoire et devant le
propitiatoire (cf. Héb. 9
, 11, 12,
24-26). L’autre était appelé azazel (le bouc qui s’en va) ; les péchés du peuple
d’Israël étaient confessés sur lui, puis il était envoyé vivant au désert afin
d’abolir, au sens figuré, les péchés pour toujours (Lév. 16
, 20-22). Le premier bouc est une image de la propitiation, le
second de la substitution.
L’hébreu employant le plus souvent un seul et même mot pour le
péché et le sacrifice pour le péché (hébr. :
chattath)
, le bouc est aussi une
figure du pécheur. Il en est ainsi en Matthieu 25
, 32 lors du jugement des vivants, quand après l’apparition de
Christ en puissance et en gloire toutes les nations sont assemblées devant son
trône : les justes sont comparés à des brebis, mais les
iniques à des chèvres (boucs).
Dans les temps anciens, le bouclier constituait une protection
importante dans le combat corps à corps. Il y avait des
grands boucliers qui protégeaient tout le corps, mais aussi des plus petits au
moyen desquels on parait les coups et les projectiles. Déjà dans l’Ancien
Testament, le mot se trouve fréquemment au sens figuré. Dieu lui-même s’y
présente souvent comme un bouclier, c’est-à-dire comme un protecteur. Il dit à
Abraham : « Abram, ne crains point ; moi, je suis ton bouclier et ta très grande
récompense » (Gen. 15
, 1).
Si Dieu était autrefois un bouclier sûr à celui qui se confiait
en lui, combien plus ne l’est-il pas aujourd’hui à nous qui pouvons dire avec
Paul : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rom. 8
, 31) ! Un seul passage dans le Nouveau Testament – Éphésiens 6
, 16 – mentionne, comme pièce de
l’armure de Dieu, le bouclier de la foi par lequel nous pouvons « éteindre tous
les dards enflammés du méchant ». La foi est ici le bouclier, c’est-à-dire la
confiance pratique et quotidienne en notre Dieu et Père comme protection contre
les attaques subtiles et puissantes du diable. Chaque doute et chaque mise en
question de la bonté de Dieu sont ainsi réduits au silence. Le bouclier de la
foi est la confiance en Dieu parce qu’on le connaît.
Le « bras étendu » de Dieu (Ex. 6
, 6) est une image de la puissance avec laquelle il a racheté son
peuple Israël de la servitude en Égypte. Par contre le
bras de l’homme, dans l’Ancien Testament, est vu le plus souvent comme une
figure de la force de la chair qui sert non pas au bien mais au mal (2 Chron. 32
, 8; Ps. 10
, 15; Jér. 17
, 5). Le
mot apparaît rarement dans le Nouveau Testament. Quand le Seigneur Jésus prend
des petits enfants dans ses bras (Marc 9
,
36; 10
, 16), nous y trouvons aussi
l’expression de l’amour et de l’intimité réalisés dans sa proximité.
Encore aujourd’hui, les troupeaux de moutons caractérisent les
paysages du Proche-Orient. Les moutons et les chèvres y
sont les animaux domestiques les plus communs. La sobriété des moutons permet
de les faire également paître dans des régions de steppes et de hauts plateaux.
Il en était déjà ainsi dans les temps bibliques. L’élevage des moutons non
seulement assurait le ravitaillement en viande, mais fournissait aussi la laine
pour les vêtements, le lait et la graisse. Une brebis était parfois la seule
possession des gens pauvres (2 Sam. 12
,
3).
La nature tranquille, l’incapacité de se défendre et l’instinct
grégaire de la brebis sont certes les raisons principales pour lesquelles,
aussi bien dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament, elle est souvent
choisie comme image du croyant, et les troupeaux de moutons comme figure du
peuple de Dieu. Quand il n’y avait pas de véritables conducteurs, Israël était
comme des brebis qui n’ont pas de berger (Nomb. 27
, 17; Matt. 9
, 36). David, qui lui-même avait été berger, appelle l’Éternel au
psaume 23
son berger, il se compare
en quelque sorte à une brebis qui ne manque de rien sous la protection de son
berger ; elle est conduite à de verts pâturages et à des eaux paisibles, elle
fait l’expérience de son secours dans les circonstances les plus difficiles,
elle est richement bénie. Le Seigneur Jésus employait l’image des brebis pour
les Juifs qui croyaient en lui ; comme le bon berger qui laisse sa vie pour les
brebis, il les conduisait hors de l’enceinte du peuple d’Israël pour leur
donner de la pâture en abondance. Mais il avait encore d’autres brebis,
c’est-à-dire les croyants d’entre les nations, qui seraient réunies avec les
brebis d’Israël dans l’Assemblée du Dieu vivant en un seul troupeau avec un
seul berger (Jean 10
, 1-16; cf. 1
Cor. 12
, 13). Il est le grand pasteur
des brebis (Héb. 13
, 20). Les
croyants, qui se tiendront au début du Millénium devant son trône lors du
jugement des vivants, sont appelés des brebis par contraste avec les Þchèvres qui iront dans la perdition
éternelle (Matt. 25
, 31-46).
Selon la loi du Sinaï, les agneaux et les brebis étaient les
animaux le plus fréquemment employés pour les sacrifices,
qui sont des types du seul sacrifice expiatoire de Jésus Christ. Il était
impossible que le sang de ces sacrifices ôte les péchés,
mais les sacrifices servaient à rappeler l’horreur des péchés aux yeux de Dieu.
Par son seul sacrifice accompli une fois pour toutes, le Seigneur Jésus a
cependant « rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont sanctifiés », de sorte que
maintenant, en vertu de son sang versé, nous avons « une pleine liberté pour
entrer dans les lieux saints » (Héb. 10
,
1-25). C’est pourquoi Christ est comparé déjà prophétiquement à une brebis
muette devant ceux qui la tondent et à un agneau qui est
amené à la boucherie (És. 53
, 7). En
tant que l’« agneau, comme immolé », notre Rédempteur se tiendra éternellement
devant nos yeux et recevra notre adoration (Apoc. 5
, 6-14).
Byssus : voir « lin »
Cadavre, personne morte, mort (subst. masc.), corps mort
Selon la loi du Sinaï, le cadavre d’une personne ou le corps mort d’une bête étaient impurs ; cette souillure
était également transmise par le contact (Lév. 11
, 31; Nomb. 19
, 11;
Aggée 2
, 13). Aussi le nazaréen ne devait s’approcher d’aucune personne morte, et
le sacrificateur n’osait toucher que le corps mort
de ses proches parents (Lév. 21
, 1-3;
Nomb. 6
, 6). Celui qui s’était
souillé par le contact avec un cadavre devait se purifier avec l’eau
de séparation (Nomb. 19).
La
purification durait sept jours, ce qui signifie pour nous
que l’activité pour le Seigneur est paralysée ou entravée par la souillure
spirituelle, même si la purification, c’est-à-dire une sincère confession, a eu
lieu. Cela devrait nous inciter à une marche soigneuse.
Campagne : voir « champ »
Canaan (« terrain bas ») est la plus ancienne appellation de la
terre située entre le Jourdain et la Méditerranée (Gen.
11
,
31; 12
, 5) ; au sens étroit,
Canaan englobe les plaines nord et sud de la côte méditerranéenne et la vallée
du Jourdain (Gen. 10
,
19; Nomb. 13
, 29). Le nom remonte à l’un des fils de Cham (Gen. 9
, 18), dont la descendance a donné son
nom au pays. Sidon, Heth, le Jébusien, l’Amoréen, le Guirgasien, le Hévien,
l’Arkien, le Sinien, l’Arvadien, le Tsemarien et le Hamathien sont nommés, en
Genèse 10
, 15 à 18, comme fils de
Canaan. En Deutéronome 7
,
1, les sept nations ci-après sont
mentionnées comme habitants de Canaan que Dieu chasserait de devant le peuple
d’Israël : le Héthien, le Guirgasien, l’Amoréen, le Cananéen, le Phérézien, le
Hévien et le Jébusien. La religion des Cananéens était un culte de la fertilité
et de la volupté, auquel étaient liés la prostitution religieuse (fornication) et les sacrifices humains (Ps. 106
, 38; És. 57
,
5). Les principaux
dieux étaient Baal et Ashtoreth (Astarté).
Le pays « ruisselant de lait et de miel » joue un rôle important
dans la Bible comme pays promis par Dieu pour son peuple terrestre, Israël. À
la différence de beaucoup d’autres pays voisins, il est présenté, en
Deutéronome 8
, 7 à 10 et 11
, 8 à 12, comme un pays extrêmement
fertile, avec des sources d’eau en abondance mais également la pluie en sa
saison, un pays qui possède des ressources minières comme aussi des bonnes
terres pour la culture du blé, des fruits et de la vigne, un pays sur lequel
Dieu porte continuellement un regard bienveillant. Si les Israélites s’en
étaient tenus aux commandements de leur Dieu, ils auraient vécu des jours
« comme les jours des cieux qui sont au-dessus de la terre » (Deut. 11
, 21). Canaan est ainsi la figure des
richesses spirituelles dans les lieux célestes qui ont été données par Dieu à
celui qui croit au Seigneur Jésus (cf. Éph. 1
,
3). Ces bénédictions ne sont toutefois pas destinées à l’homme naturel, mais
sont réservées à ceux qui, par la foi à l’évangile de la grâce et du salut en
Christ, sont identifiés avec lui dans sa mort et dans sa résurrection (Éph. 2
, 4-6). Pour prendre possession des
bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, le vieil homme doit être
dépouillé et le nouvel homme revêtu (cf. Éph. 4
, 22-24).
Cela est montré en figure dans le peuple d’Israël, délivré d’Égypte, qui est parvenu dans le pays de Canaan en traversant
la mer Rouge et le Jourdain.
Le désert, entre les deux, ne faisait pas partie du plan
de Dieu pour son peuple, mais il a servi à le châtier et à l’éprouver. Lorsque
les Israélites sont entrés en Canaan, tout lieu que foulait la plante de leur
pied devait leur appartenir ; il fallait toutefois qu’ils combattent pour
prendre possession de tout le pays. À cause de leur terrible idolâtrie, les
Cananéens étaient non seulement destinés depuis longtemps déjà au châtiment de
Dieu (Gen. 15
, 16), mais ils
représentaient aussi un danger menaçant pour le peuple de Dieu mis à part pour
lui. C’est pourquoi Dieu a ordonné à son peuple de n’adopter en aucun cas les
coutumes et les lois des Cananéens (Lév. 18
,
3), mais de déposséder tous les habitants et de détruire leurs lieux de culte
des idoles (Nomb. 33
, 51, 52).
Cependant Israël n’a pas observé ces ordonnances (Juges 1
, 29 et suiv.), mais il a adopté un grand nombre des abominations
des Cananéens, de sorte que Dieu a fait qu’Israël d’abord, puis plus tard Juda
soient emmenés hors du pays.
L’apparente contradiction entre la bénédiction promise, d’une
part, et les Cananéens ennemis et idolâtres, d’autre part, s’explique si nous
considérons que Canaan n’est pas une figure des bénédictions futures de la
maison du Père, mais qu’il trouve son équivalent spirituel dans la période
actuelle. Nous sommes bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux
célestes en Christ, et Dieu nous y fait déjà asseoir en lui (Éph. 1
, 3; 2
, 6). Toutefois il y a dans les lieux célestes « la puissance
spirituelle de méchanceté » contre laquelle il faut combattre (Éph. 6
, 10-18). De même qu’autrefois les
Cananéens ont disputé la possession du pays promis à Israël et l’ont incité au
péché, de même Satan essaie aujourd’hui, par tous les moyens possibles, de
ravir aux enfants de Dieu la joie et la jouissance des richesses spirituelles
de Dieu. Mais nous avons à disposition « l’armure complète de Dieu » au moyen de
laquelle nous pouvons résister aux artifices du diable.
L’histoire des patriarches Abraham, Isaac et Jacob nous présente un autre aspect. Comme Hébreux 11
, 9 le dit, ils demeurèrent dans la
terre de la promesse comme dans une terre étrangère, sous des tentes. Ils
n’avaient aucune communion avec les habitants du pays (Gen. 12
,
6, 7; 13
, 7), et ni Isaac ni
Jacob ne devaient épouser une femme d’entre les filles des Cananéens (Gen. 24
, 3; 28
, 1). Ils représentent en type le côté terrestre de l’appel
céleste des chrétiens.
Le casque et le bouclier étaient
autrefois des protections importantes pour les soldats au combat, protections
qui sont mentionnées assez souvent conjointement dans la Bible (Ézéch. 23
, 24; 27
,
10; 38
, 5). Ce n’était donc pas des armes au sens propre du mot. Le casque devait protéger des
blessures la tête, partie la plus importante du corps. Dans le Nouveau
Testament, le casque est mentionné deux fois au sens figuré : en Éphésiens 6
, 17, comme « le casque du salut » et en
1 Thessaloniciens 5
, 8, comme le
casque de « l’espérance du salut ». Ces deux passages nous montrent que les
attaques de l’ennemi visent en particulier la certitude du salut et l’espérance
vivante des croyants. Grâces à Dieu, il ne peut ravir personne de la main du
Fils de Dieu et de celle du Père (Jean 10
,
28, 29). Celui qui croit en l’œuvre
rédemptrice parfaite du Seigneur Jésus est sauvé pour toujours. Il peut
désormais vivre « en pleine assurance de foi » et dans « la pleine assurance de
l’espérance jusqu’au bout » (Héb. 10
,
22; 6
, 11). Mais cette certitude de
la foi et du salut est précisément l’objectif des attaques de Satan. C’est
pourquoi il est si important, pour tous ceux qui sont découragés et dans le
doute, de ne pas négliger cette pièce de l’armure de Dieu, mais « d’avoir
toujours sur la tête » le casque du salut et l’espérance vivante qui lui est
liée du retour de notre Seigneur pour l’enlèvement de tous les croyants, et de
se protéger ainsi des attaques du diable.
Le cèdre est un conifère qui peut atteindre la hauteur
prodigieuse de 40 m. Il se trouvait autrefois en grande quantité sur les
montagnes du Liban. En raison de sa grandeur majestueuse, il est considéré dans
la Bible comme l’arbre le plus noble (1 Rois 4
,
33) et est une figure
de la puissance, mais aussi de l’orgueil (Ps. 92
, 12; És. 2
, 13), en un
mot de la grandeur de l’homme. Pour montrer qu’il s’agit là d’une attitude
mauvaise aux yeux de Dieu, l’utilisation du bois de cèdre et de l’hysope était ordonnée pour la purification du lépreux et
pour l’eau de séparation (Lév. 14
,
4; Nomb. 19
, 6). Dieu ne peut utiliser ni la grandeur de l’homme ni sa
faiblesse, il peut se servir uniquement des cœurs purifiés par le sang de Christ et par la parole de Dieu.
Dans l’Antiquité, la ceinture était une partie importante de
l’habillement, puisqu’elle maintenait ensemble les vêtements flottants qui, le
plus souvent, ne consistaient qu’en une grande pièce d’étoffe. En rapport avec
les vêtements du sacrificateur, la ceinture est particulièrement mise en
évidence (Ex. 28
,
4). Pour la guerre, les soldats ceignaient l’épée sur leur hanche
(voir reins). Les « reins ceints » sont par conséquent la
figure de la fermeté et de la détermination, aussi bien dans la marche que dans
le service et dans le combat spirituel (cf. Éph. 6
, 14; 1 Pierre 1
, 13).
Cène : voir « repas »
Cep : voir « vigne »
Le mot « chair » rencontré si souvent dans la Bible a différentes acceptions dont les plus importantes sont les suivantes :
1. la substance
dont le corps humain est formé en grande partie (Gen. 17
, 11; 1 Cor. 15
, 39) ;
2. le corps
humain ou la condition de ce corps sur la terre dans sa faiblesse et son
caractère passager (Ps. 16
, 9; És. 40
, 6; Rom. 2
, 28; Phil. 1
, 24) ;
3. la nature
humaine en tant que telle (Jean 1
,
13; Gal. 2
, 16) ;
4. la nature
pécheresse de l’homme, aussi du croyant (Rom. 8
, 3; Gal. 5
, 13) ;
5. le corps
comme instrument du péché (Rom. 7
,
18, 25) ;
6. l’état du
pécheur non régénéré devant Dieu = le vieil homme (Rom. 7
, 5; Gal. 5
, 24; Éph. 2
, 3; Rom. 6
, 6; Éph. 4
, 22; Col. 3
, 9).
La propension au péché de la chair et son incorrigibilité n’étaient pas encore pleinement révélées aux hommes de l’Ancien Testament. Toute la corruption de la nature humaine n’a été manifestée que lorsque les hommes ont condamné le seul juste à la mort de la croix comme un malfaiteur. Pourtant c’est précisément à la croix, en Christ, que le péché dans la chair a été condamné et qu’ainsi le chemin de la pleine délivrance a été frayé pour tous ceux qui croient en lui et en son œuvre. Il n’a pas seulement pris sur lui le châtiment que méritaient nos péchés, mais il a aussi porté le jugement de Dieu contre le péché dans la chair (notre « vieille nature »). Par conséquent, Dieu voit le croyant non plus dans sa vieille nature pécheresse, mais comme son enfant avec une nouvelle nature qui Lui correspond parfaitement. La chair est certes encore présente dans le croyant, mais elle n’est plus la seule force active dans sa vie. La « nouvelle nature », fortifiée et guidée par le Saint Esprit et par la parole de Dieu, est maintenant la vraie nature du croyant. Toutefois ce n’est qu’à l’enlèvement de l’Église que nous serons définitivement débarrassés de la chair liée à notre corps terrestre.
Le chameau servait déjà aux patriarches de bête de somme et de
monture, bien que plus tard il ne soit plus si fréquemment mentionné en rapport
avec le peuple d’Israël (Gen. 12
, 16;
31
, 17). Il est vrai que le roi David
possédait des chameaux, mais la surveillance en incombait à un Ismaélite (1
Chron. 27
, 30). Comme bête impure, le
chameau ne devait pas être mangé par les Israélites, toutefois Jean le
Baptiseur avait un vêtement de poil de chameau semblablement à son précurseur
Élie (Lév. 11
, 4; Matt. 3
,
4; cf. 2 Rois 1
, 8). La plupart
des passages de l’Ancien Testament parlent du chameau comme d’une simple bête
de somme, moins répandue en Israël que dans les autres nations. Comme le
chameau était le plus grand animal domestique connu en Israël, le Seigneur
Jésus se sert de lui à deux reprises comme figure dans des comparaisons. Il dit
qu’« il est plus facile qu’un chameau entre par un trou d’aiguille, qu’un riche
n’entre dans le royaume de Dieu » et il reproche aux Juifs de couler le
moucheron, c’est-à-dire de le filtrer, et d’avaler le chameau (Matt. 19
, 24; 23
, 24). Dans ces deux cas il n’est question que de la grandeur de
ces animaux.
Le champ est à l’origine une source de subsistance pour l’homme.
Adam avait reçu, de la part de Dieu, le devoir de cultiver et de garder le
jardin d’Eden (Gen. 2
, 15). En raison
de la chute de l’homme, Dieu maudit le sol (Gen. 3
, 17-19). Il devait dorénavant produire des épines
et des ronces, et l’homme mangerait son pain à la sueur de son visage,
c’est-à-dire avec beaucoup de peine. Depuis lors, le champ, la campagne et le
sol sont fréquemment des symboles de la création qui doit souffrir sous les
conséquences du péché et qui en porte les marques. Dans la parabole de l’ivraie
parmi le froment, le Seigneur Jésus dit expressément : « Le champ, c’est le
monde » (Matt. 13
, 38).
Toutefois le cultivateur et le champ sont aussi employés comme
figures de la prédication de la parole de Dieu et de ses conséquences dans le
cœur des hommes. Le Seigneur Jésus compare le cœur humain au « champ » dans
lequel la semence de la parole de Dieu est semée, et Paul appelle l’assemblée à
Corinthe « le labourage de Dieu » qu’il avait planté et qu’Apollos avait arrosé
(Matt. 13
, 3-9, 18-23; 1 Cor. 3
, 7-9).
Chandelier : voir « lampe »
Dans les temps bibliques, le char tiré par des chevaux servait
avant tout de char de combat pour la guerre et comme signe représentatif du
souverain (Gen. 41
, 43; Ex. 14
, 6, 7) ; toutefois les chars étaient
aussi utilisés comme moyens de transport à la place des ânes
et des chameaux habituellement employés (Gen. 45
, 19; 1 Sam. 6
, 7; Amos
2
, 13). Le char est un moyen imaginé
par l’homme pour faciliter son travail, pour appuyer son agressivité et pour se
mettre en évidence ; en un mot il est une figure de l’indépendance de l’homme
(cf. Ps. 20
, 7: « Ceux-ci font gloire
de leurs chars, et ceux-là de leurs chevaux, mais nous, du nom de l’Éternel,
notre Dieu »). Il était défendu aux Lévites de la famille
de Kehath de transporter sur des chars, comme leurs frères, les ustensiles
saints de la tente d’assignation ; ils devaient les porter
sur l’épaule (Nomb. 7
,
3-9). Ils n’étaient pas autorisés à recourir à des moyens humains pour leur
sainte activité, si pratiques ceux-là pouvaient-ils paraître. Le roi David a dû l’apprendre d’une manière douloureuse (1 Chron. 13
et 15)
.
Les chars sont cependant aussi vus comme attributs de la
puissance de Dieu : Élie fut séparé de son serviteur et successeur Élisée par un
char de feu et des chevaux de feu lorsqu’il monta aux cieux dans un tourbillon
(2 Rois 2
, 11). Un jour, Élisée a été
protégé contre les Syriens par une armée de chevaux et de chars de feu (2 Rois 6
, 17). Au psaume 68
, 17, la majesté et la grandeur de Dieu sont comparées à des
milliers de chars.
Dans la prophétie, les quatre empires sont
comparés, en Zacharie 6
, 1 à 8, à des
chars et à des chevaux.
Chaussure : voir « sandale »
La tête (le chef) est la partie la plus noble de l’homme, le
siège d’importants organes des sens et de l’intelligence. Il est dès lors
compréhensible qu’au sens figuré aussi le mot tête (ou chef) soit synonyme
d’autorité, de domination, de direction. L’homme le plus distingué d’une
famille est appelé dans la Bible le « chef de sa maison de père » (Ex. 6
, 14), et les Israélites, selon Nombres
14
,
4, voulaient établir un chef sur eux et retourner en Égypte.
Le chef tient une place importante dans les pensées de Dieu, ce
qui n’est pleinement révélé que dans le Nouveau Testament. Le Fils de l’homme
glorifié est maintenant « chef sur toutes choses » (Éph. 1
, 22). Dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus est désigné
comme « Chef » à différents égards. Par là, il ne faut pas entendre la position
du Dieu Souverain, que David déjà exprimait par ces paroles : « À toi, Éternel,
est le royaume et l’élévation, comme Chef sur toutes choses » (1 Chron. 29
, 11), mais sa position actuelle comme
Homme glorifié. Sa place comme Chef sur toutes choses, lui le second homme, le
dernier Adam, il l’a reçue de Dieu en vertu de son œuvre à la croix comme
expression d’honneur suprême ; cela parce que, par son abaissement profond et
son entière obéissance, il s’est acquis tous les droits que le premier Adam
avait perdus par la désobéissance (cf. Rom. 5
,
12 et suiv. ; 1 Cor. 15
, 45-49; Col. 2
, 10; Héb. 2
, 6 et suiv.). Il possède maintenant toute autorité, mais en même
temps il a soin de tout ce qui lui est confié. Son autorité comme Chef est
étroitement liée à son autorité comme Seigneur, toutefois elle en est
distincte. Il est le Chef sur toutes choses, le Chef de tout homme et le Chef
de l’Assemblée, mais le Seigneur de chaque croyant individuellement, et un jour
tous les hommes le confesseront comme Seigneur. Dans le Millénium, Dieu réunira
merveilleusement en un toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la
terre (Éph. 1
, 10). Le Seigneur Jésus
régnera alors en justice et en paix sur une création purifiée, et nous avec
lui. Sous un autre rapport, le Seigneur Jésus est aussi le Chef de tout homme
dans le monde (1 Cor. 11
, 3).
Selon l’ordre de la création, l’homme est le chef de la femme,
car il est « l’image et la gloire de Dieu » (1 Cor. 11
, 3, 7; Éph. 5
, 23).
Une autorité s’est toutefois interposée dans la personne de Christ, le second
Homme et le dernier Adam, qui est l’image parfaite de Dieu et qui l’a glorifié
là où le premier homme l’a déshonoré. Comme Homme glorifié, Christ est
maintenant le Chef de l’homme et, dans cette « hiérarchie », Dieu est le Chef de
Christ.
Enfin Christ est aussi le Chef de l’Assemblée. Il s’agit là de
la relation de loin la plus précieuse de toutes celles dans lesquelles il est
le Chef. Seule l’Assemblée est son corps, la plénitude de Celui qui remplit
tout en tous, et elle seule est appelée son épouse qu’il a aimée et pour
laquelle il s’est livré. Rien n’est aussi inséparable que la tête et le corps,
et rien ne pourrait mieux décrire le véritable amour que la relation entre mari
et femme dans le mariage. Pour nous permettre de comprendre ces merveilleuses
relations spirituelles, dans sa sagesse et dans sa bonté, Dieu nous en a donné
des images dans la création. Comme Chef, le Seigneur Jésus est spirituellement
pour l’Assemblée non seulement ce que la tête est pour notre corps (Col. 1
, 18), mais aussi ce que le mari doit
être pour sa femme quant à sa position et dans la vie pratique (Éph. 5
, 23).
Au sens figuré, le chemin parle souvent de l’orientation de
notre vie. Le vrai chemin ne peut être indiqué que par Dieu (Gen. 18
, 19; 24
, 48; Nomb. 18
,
20; Ps. 139
, 24), et lui seul peut garder l’homme sur ce chemin (Gen. 28
, 20; Ps. 91
, 11). Particulièrement dans les Psaumes et dans les Proverbes,
il est beaucoup question du bon mais aussi du mauvais chemin. Le chemin de la
foi et de l’obéissance est un chemin droit (Ps. 107
, 7; 2 Pierre 2
, 15),
tandis que les chemins de propre volonté sont tortueux et mauvais (Prov. 21
, 8; 28
, 10).
Dans le Sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus a enseigné à
ses disciples qu’il n’y a pour l’homme que deux chemins : le chemin spacieux qui
mène à la perdition, et le chemin resserré qui mène à la vie (Matt. 7,
13).
En Actes 16,
17, la
foi chrétienne est appelée « la voie du salut », et elle est nommée simplement
« la voie » aux chapitres 9
(v. 2) ; 18
(v. 26) ; 19
(v. 9, 23) ; 22
(v. 4) ;
24
(v.22).
Chérubin : voir « animaux (symboliques) »
En raison de sa grandeur, de sa force et de sa rapidité, le
cheval a toujours joué un rôle particulier pour les hommes. Toutefois dans
l’Antiquité, il était utilisé presque exclusivement comme monture ou bête de
trait pour la guerre, et aussi pour la représentation (Deut. 20
, 1; 2 Sam. 15
, 1). Au début de l’histoire du peuple d’Israël, la possession de
chevaux n’était certes pas une chose usuelle ; cependant David
et surtout Salomon commencèrent à posséder des chevaux,
malgré le commandement de Dieu selon lequel un roi ne devait pas avoir « une
multitude de chevaux » (Deut. 17
, 16;
2 Sam. 8
, 4; 1 Rois 4
, 26). L’engagement de chevaux dans le
combat était de la part du peuple de Dieu un signe de manque de confiance en
l’Éternel (Ps. 20
, 7; 33
, 17; 147
, 10; És. 31
, 1; Osée 14
, 3).
D’un autre côté, le Saint Esprit utilise dans la Bible l’image
du cheval pour montrer la puissance de Dieu. L’enlèvement d’Élie fut accompagné
de chevaux, d’un char et de cavaliers de feu (2 Rois 2
, 11, 12), et le serviteur d’Élisée a
fait l’expérience du puissant secours de Dieu contre les Syriens en voyant une
armée de chevaux et de chars de feu (2 Rois 6
,
17).
Dans le langage prophétique aussi, les chevaux sont le symbole
de la puissance de Dieu dans son gouvernement par le moyen des quatre
grands empires universels (Zach. 1
,
8; 6
, 1-8), mais aussi lors de la
visitation de la terre par le jugement pendant la grande tribulation (Apoc. 6
, 1-8). Lors de son apparition en
gloire pour exercer le jugement sur le monde et pour l’établissement de son
règne de paix, le Seigneur Jésus sera assis sur un cheval Þblanc (Apoc. 19
, 11).
La chevelure est une parure naturelle de l’homme, et la calvitie
est fréquemment dans la Bible une figure du deuil et de la honte (És. 3
, 17; Jér. 41
, 5). Les cheveux sont aussi une marque distinctive de la
position de l’homme et de la femme
dans la création. Selon l’ordre de la création voulu par Dieu, la femme doit
avoir une longue chevelure, alors que celle-ci est un déshonneur pour l’homme.
Aussi est-il déshonnête pour la femme d’avoir les cheveux coupés. L’homme porte
les cheveux courts, la femme les cheveux longs (1 Cor. 11
,
6, 14, 15; cf. Ézéch.
44
, 20; Apoc. 9
, 8). Dans l’Ancien Testament, la loi du nazaréen
contient une exception remarquable : pendant sa séparation pour Dieu, le
nazaréen devait ne rien manger de la vigne, ne toucher
aucune personne morte et ne pas couper ses
cheveux, exprimant par là sa pleine soumission à la volonté de Dieu (Nomb. 6
, 4 et suiv.).
Le poil peut aussi être une figure des excès de la chair qui
doivent être rejetés, c’est-à-dire jugés, par exemple lors de la purification
de la plaie de lèpre (Lév. 13
, 3 et suiv. ; 14
, 8).
Les cheveux blancs du vieillard parlent de la dignité et de la sagesse (Prov. 16
, 31; Apoc. 1
, 14).
Chèvre (voir aussi « bouc »)
Les chèvres sont des animaux peu exigeants qui trouvent de la
nourriture même dans les fourrés les plus maigres. Ce sont, encore aujourd’hui,
des animaux domestiques appréciés dans le Proche-Orient. Leurs longs poils
bruns foncés sont utilisés par les bédouins pour la fabrication des bâches de
tentes et autres tissus ménagers (cf. Nomb. 31
,
20; 1 Sam. 19
, 16; Cant. 1
, 5). Les tapis, qui formaient la
véritable « tente par-dessus le tabernacle » de la tente
d’assignation, étaient faits de poil de chèvre (Ex. 26
, 7; 35
, 26; 36
, 14).
Dans maints passages de l’Ecriture, la chèvre est en relation
avec le péché. Rebecca et Jacob ont trompé Isaac, un vieillard presque aveugle, avec deux chevreaux bien apprêtés et leurs peaux
(Gen. 27
, 9, 16). Plus tard, Jacob
lui-même a été trompé par ses fils, lorsqu’ils ont plongé dans le sang d’un
bouc la tunique de son fils Joseph qu’ils avaient vendu,
et ont fait croire à leur père qu’il avait été tué par une bête sauvage (Gen. 37
, 31 et suiv.). En Matthieu 25
, 32 et suivants, les chèvres
désignent les incrédules.
En hébreu, un seul et
même mot est employé généralement pour le péché et le sacrifice pour le péché (hébr. chattath)
. De manière caractéristique,
la chèvre est l’animal le plus fréquemment ordonné et employé pour le sacrifice
pour le péché (Lév. 4
, 23, 28; 5
,
6; 16
, 5; Nomb. 28
,
15). La tente de poil de chèvre, qui était posée par-dessus le tabernacle,
est par conséquent aussi une figure appropriée du fait que, par son sacrifice
accompli une fois pour toutes pour les péchés (Héb. 10
, 12), le Seigneur Jésus, le seul homme sans péché (2 Cor. 5
,
21; Héb. 7
, 26; 1 Pierre 2
,
22; 1 Jean 3
,
5), est la sûre protection de tous les siens.
Selon la loi du Sinaï, les chiens étaient considérés comme des
bêtes impures. Le prix d’un chien ne devait pas être apporté dans la maison de
l’Éternel (Deut. 23
, 18). Dans
l’Antiquité, les chiens n’étaient généralement pas les animaux domestiques que
nous connaissons aujourd’hui, mais des bêtes à moitié sauvages, vivant plus ou
moins en liberté. Ils étaient le symbole de l’impureté et de la voracité.
Dans la parole de Dieu, l’image du chien décrit les hommes
impurs, méchants et détestables (cf. Ps. 22
,
16; És. 56
, 11; Phil. 3
,
2; Apoc. 22
, 15). En rapport avec
ceux qui ont appris à connaître le christianisme et qui s’en sont détournés,
Pierre cite ce proverbe : « Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi lui-même,
et la truie lavée, à se vautrer au bourbier » (2 Pierre 2
, 22). Le chien représente ici l’homme naturel qui ne change pas,
même s’il a acquis une connaissance extérieure de la grâce de Dieu. Quelle
différence présente, par contre, la brebis docile,
paisible et dépendante des soins du berger, qui est si souvent employée, dans
la parole de Dieu, comme figure du croyant (cf. Ps. 23;
Jean 10)
!
Cinq est le chiffre de l’homme dépendant de Dieu et de sa relation avec Lui, et par là,
en même temps, une indication de la responsabilité envers Lui. L’homme a cinq
sens (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût), cinq doigts à chaque main
(« l’action ») et cinq orteils à chaque pied (« la marche »). Dans une parabole en
Matthieu 25
, 2, il est parlé de cinq
vierges prudentes et de cinq folles ; dans une autre parabole en Matthieu 25
, 15, les cinq talents donnés à l’esclave sont l’expression de la forme la plus élevée de ce
qui est confié.
La circoncision, qui consiste dans l’ablation du prépuce, était
le signe de l’alliance que Dieu a conclue avec Abraham
et sa descendance (Gen. 17
, 10, 11).
Le caractère symbolique de la circoncision a déjà été montré au peuple d’Israël
lorsque Dieu a dit : « Circoncisez donc votre cœur, et ne roidissez plus votre
cou ! » (Deut. 10
, 16). Le prépuce est
un symbole de l’impureté et de la méchanceté de la chair
non jugée de l’homme. Dans le Nouveau Testament, l’incirconcision est une
désignation métaphorique des nations païennes, de même que la « circoncision » l’est
des Juifs (Gal. 2
, 7-9; Éph. 2
, 11).
La signification spirituelle de la circoncision n’est toutefois
donnée que dans le Nouveau Testament. Comme symboliquement lors de la
circoncision un morceau de chair était coupé, ainsi Christ, comme substitut, a laissé
s’exécuter sur lui le jugement du Dieu saint contre la chair de péché, la
vieille nature de l’homme. À la croix, Dieu « a condamné le péché dans la chair »
(Rom. 8
, 3). La « circoncision du
Christ », c’est-à-dire la mort de Christ à la croix, est en même temps la fin du
vieil homme (Col. 2
, 11). Celui qui
croit en Lui peut maintenant savoir que le vieil homme est crucifié avec Lui,
et que de ce fait le corps (c’est-à-dire le mécanisme, le
principe) du péché est annulé (Rom. 6
,
6). Tous ceux qui croient au Seigneur Jésus sont en lui « circoncis d’une
circoncision qui n’a pas été faite de main… par la circoncision du Christ ». Ils
ont discerné par la foi le jugement de Dieu sur le vieil homme et ils sont,
contrairement à ceux qui restent encore attachés à la loi et à la circoncision
extérieure, la vraie circoncision (Phil. 3
,
3).
La circoncision du peuple d’Israël à Guilgal
(Josué 5
) est là pour nous montrer
que le jugement de la chair doit être non pas seulement une doctrine, mais une
réalité pratique dans notre vie de foi.
Cité : voir « ville »
La clé est dans la Bible aussi le symbole du droit de
disposition. Éliakim portait la clé de la maison de David, un type du Seigneur
Jésus qui a la clé de David, « Celui qui ouvre et nul ne fermera, qui ferme et
nul n’ouvrira » (És. 22
, 22; Apoc. 3
, 7). Les docteurs de la loi ont dû
s’entendre dire par le Seigneur qu’ils avaient « enlevé la clef de la
connaissance », puisque eux-mêmes n’étaient pas entrés dans le royaume de Dieu
et qu’ils empêchaient aussi ceux qui voulaient y entrer (Luc 11
, 52). Le plus souvent, il est
question des clés du royaume des cieux – non pas du ciel ! – que Pierre a reçues
du Seigneur (Matt. 16
, 19) pour ouvrir
l’accès du royaume aux Juifs (Actes 2)
et
aux nations (Actes 10).
Le Seigneur
Jésus « tient les clefs de la mort et du hadès » (Apoc. 1
, 18) ; nous n’avons besoin de craindre ni la mort ni le hadès, car
il a pouvoir sur eux, ainsi que nous le voyons en Apocalypse 20
, 14.
Le cœur est le plus souvent mentionné dans l’Ecriture sainte au
sens figuré comme le siège des affections et de l’intelligence, mais avant tout
comme le siège de la volonté et des décisions (1 Rois 3
, 12; Ps. 90
, 12). Le
cœur est le « poste de commande » intérieur de l’homme. En Genèse 6
, 5, Dieu devait déjà constater « que la
méchanceté de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des
pensées de son cœur n’était que méchanceté en tout temps », et en Jérémie 17
, 9, il est dit : « le cœur est trompeur
par-dessus tout, et incurable ; qui le connaît ? » C’est pourquoi il adresse cet
appel à l’homme : « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui
sont les issues de la vie », et : « Mon fils, donne-moi ton cœur » (Prov. 4
, 23; 23
, 26). Le cœur pécheur est purifié par la foi et du cœur on croit
à justice (Actes 15
,
9; Rom. 10
, 10).
La colombe est l’image de la pureté et de l’innocence (cf. Gen. 8
, 8; Matt. 10
, 16) et ainsi un symbole approprié de Christ, l’Homme venu du
ciel (1 Cor. 15
, 47). Le fiancé dans
le Cantique des cantiques appelle sa fiancée sa colombe, sa parfaite (Cant. 5
, 2; 6
, 9). Le psalmiste, qui voulait s’enfuir loin du méchant et être
séparé des pécheurs, demandait : « Oh ! si j’avais des ailes comme une colombe »
(Ps. 55, 6). Quand le Seigneur Jésus fut baptisé au Jourdain, le Saint Esprit
descendit sur lui sous une forme visible comme une colombe (Matt. 3
, 16). D’entre tous les oiseaux, seuls
des jeunes pigeons ou des tourterelles pouvaient être présentés comme sacrifices, c’est-à-dire qu’ils étaient considérés comme
purs (par ex. en Lév. 1
, 14-17 comme holocauste ; en Lév. 5
,
7-10 comme sacrifice pour le péché).
Les colonnes ou les piliers ne jouent pas seulement un rôle dans
la construction comme éléments à la fois porteurs et décoratifs, mais ils
étaient aussi érigés autrefois comme monuments (2 Sam. 18
, 18), ou pour signaler un lieu consacré à l’idolâtrie (Deut. 12
, 3; Jér. 10
, 5). Dans la tente d’assignation, les
voiles étaient suspendus à des piliers (Ex. 26
,
32). Dans le temple de Salomon, il y avait des chambres
latérales qui reposaient sur des colonnes, et dans le Nouveau Testament, il est
fait mention du « portique de Salomon » (1 Rois 7
, 2 et suiv. ; Jean 10
,
23). Au sens figuré, il est parlé des « piliers de la terre » (1 Sam. 2
, 8; Job 9
, 6) et des « colonnes des cieux » (Job 26
, 11). Des hommes dignes de confiance sont aussi désignés comme
des colonnes, c’est-à-dire comme des appuis pour d’autres, tels Jérémie dans
l’Ancien Testament et Jacques, Jean et Pierre dans le Nouveau Testament (Jér. 1
, 18; Gal. 2
, 9). Dans ces cas, il faut comprendre, par colonne, un élément
porteur.
Les deux colonnes d’airain, que Salomon a
fait dresser devant le temple, n’avaient toutefois aucune fonction porteuse.
Elles ont reçu le nom de Boaz
(« en
lui est la force ») et de Jakin
(« il
établira, affermira ») et elles témoignaient publiquement que la force et la
fermeté ne se trouvent qu’en Dieu (1 Rois 7
,
15, 16). Il est remarquable que leur description exacte soit répétée à deux
reprises lors de la destruction du temple (2 Rois 25
, 16, 17; Jér. 52
,
21, 22). C’est comme si le Saint Esprit
voulait attirer l’attention sur le fait que la signification symbolique de ces
colonnes est particulièrement importante dans des temps de ruine.
Dans le Nouveau Testament, il est aussi question de colonnes qui
ne sont pas porteuses, mais qui sont dressées comme témoignage. L’Assemblée de
Dieu est appelée en 1 Timothée 3
, 15,
« la colonne et le soutien de la vérité », et le Seigneur adresse au vainqueur à
Philadelphie cette parole d’encouragement : « … je le ferai une colonne dans le
temple de mon Dieu, et il ne sortira plus jamais dehors ; et j’écrirai sur lui
le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle
Jérusalem… » (Apoc. 3
, 12). Les
souverains de l’Antiquité avaient pour coutume d’ériger des colonnes ou des
obélisques taillés et couverts d’inscriptions à la mémoire de leurs exploits.
Ces colonnes sont connues aussi bien en Égypte qu’à Rome. C’est
vraisemblablement là le symbole placé devant nous dans ces deux passages.
L’Assemblée représente sur la terre la vérité de Dieu en sainteté et en grâce,
et les croyants qui y sont demeurés attachés dans les difficultés du temps
présent en rendront bientôt un témoignage durable dans la gloire.
Dans la parole de Dieu il est beaucoup question de combats et de
guerres. Plusieurs lecteurs de la Bible rencontrent des difficultés à l’égard
des combats du peuple d’Israël dans l’Ancien Testament, ne pouvant pas
concilier la cruauté qui y est commise avec l’amour et la grâce de Dieu. Il
faut cependant tenir compte de ce qui suit. Lorsque Dieu a promis à Abraham et à sa descendance le pays de Canaan
comme possession à toujours, on trouve déjà la mention des péchés des
Cananéens. Quand bien même ceux-ci pratiquaient les égarements moraux les plus
abominables de l’idolâtrie, Dieu, dans sa grâce, leur a encore accordé un
délai : « l’iniquité des Amoréens n’est pas encore venue à son comble » (Gen. 15
, 16). Comme il l’a fait par le déluge
ou comme pour Sodome et Gomorrhe, il aurait pu les exterminer sans
l’intervention de l’homme ; mais dans ce cas, il s’est servi de son peuple
terrestre comme instrument, de même qu’inversement il a utilisé plus tard
l’Assyrien pour châtier Israël (És. 10
,
5). D’ailleurs les Israélites ne
devaient pas forcément tuer les Cananéens mais les chasser du pays. Oui, Dieu
lui-même voulait les expulser, si seulement son peuple lui obéissait (Ex. 23
, 28; 34
, 24 et beaucoup d’autres passages). Toutefois Israël devait voir
les abominations des premiers habitants de Canaan et apprendre à les tenir en
horreur. Cela ne s’est malheureusement pas produit, et il en est résulté les
luttes que le peuple a connues pendant des siècles, au cours desquelles Israël
était souvent vaincu. Un autre facteur qu’il convient de prendre en
considération est que chaque Israélite était responsable des iniquités qu’il
commettait.
Les combats d’Israël en Canaan sont un type du combat spirituel
contre la puissance de méchanceté (Éph. 6
,
11 et suiv.). Dans le Nouveau Testament, les chrétiens sont en effet exhortés à
être prêts pour le combat spirituel. Pour cela le grec emploie différents mots
qui sont classés en deux groupes principaux : les expressions qui parlent de la
guerre (grec : mache, polemos, strateia),
et
celles qui se rapportent à la compétition (grec : agon, athlesis, pale)
. En 2 Timothée 2
, 3 à 5 nous trouvons les deux figures ensemble : d’abord celle du soldat qui doit se consacrer à un seul devoir, à savoir le
combat, puis celle de l’athlète qui ne peut recevoir le prix que s’il a
combattu selon les « règles du jeu ».
À la première sorte de combat appartiennent le combat de
l’Évangile dans le monde (2 Cor. 7
,
5; Phil. 4
, 3), dans lequel se font
face la lumière et les ténèbres, puis le combat contre la puissance spirituelle
de méchanceté dans les lieux célestes, qui veut nous ravir la jouissance des
bénédictions (Éph. 6
, 11 et suiv.),
et le combat pour la vérité de Dieu (2 Cor. 10
,
3, 4). C’est le « bon combat (grec : strateia) »
que nous avons à combattre (1 Tim. 1
,
18; 2 Tim. 4
, 7). Dans chaque cas,
Satan est l’ennemi qui cherche à résister, par ses instruments, à l’activité de
Dieu. Cependant dans ce combat nos armes ne doivent pas
être charnelles, ni les hommes être l’objet de l’attaque, car notre lutte n’est
pas contre le sang et la chair.
Le second groupe d’expressions, qui est issu des compétitions
athlétiques si prisées de la Grèce antique, place devant nous la tempérance,
les efforts et la détermination du lutteur ou du coureur comme exemples pour
notre vie spirituelle (1 Cor. 9
, 24
et suiv. ; Phil. 1
, 30; 3
, 13, 14; Col. 2
, 1; 1 Thess. 2
, 2; Héb.
10
, 32; 12
, 1). Là aussi nous avons affaire au « bon combat (grec : agon)
de la foi » (1 Tim. 6
, 12). La pensée d’une victoire sur
l’« adversaire » ne joue en l’occurrence aucun rôle.
Il y a toutefois deux sortes de combats que le chrétien ne doit
pas mener : le combat contre le péché habitant en lui, auquel il doit se tenir lui-même
pour mort (Rom. 6
, 11), et les
contestations avec les autres, qu’ils soient des croyants ou non (2 Tim. 2
, 24). Nous sommes appelés à la paix.
Le mot grec paraklétos
signifie à l’origine « celui qu’on appelle à son côté », c’est-à-dire celui qu’on
appelle à son secours, et peut être aussi traduit par « intercesseur,
consolateur ». Sa définition est : « Celui qui soutient la cause de quelqu’un
devant le juge, un avocat ». Le mot est employé dans le Nouveau Testament aussi
bien pour le Saint Esprit que pour le Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus désigne
le Saint Esprit comme l’« autre consolateur » que le Père donnerait aux disciples
(Jean 14
, 16). Jusqu’ici il avait
pris soin lui-même de ses disciples, mais il s’en « irait », c’est-à-dire monterait
au ciel, et il leur enverrait ensuite le Consolateur (Jean 16
, 7) qui leur enseignerait toutes choses et leur rappellerait
toutes les choses qu’il leur avait dites (Jean 14
, 26). Il rendrait aussi témoignage du Seigneur glorifié dans le
ciel (Jean 15
, 26). Par Jean 7
, 39, nous savons que le Saint Esprit
est venu sur la terre après l’ascension de Jésus (cf. Actes 1
, 5; 2
, 1-4; 1 Cor. 12
, 13).
Quiconque accepte maintenant l’évangile du salut par la foi reçoit le Saint
Esprit comme sceau et arrhes (Éph. 1
, 13, 14). C’est là une merveilleuse bénédiction pour laquelle
nous ne pouvons être assez reconnaissants. Parmi ses nombreuses fonctions, le
Saint Esprit a aussi celle de conduire les croyants sur leur chemin (Rom. 8
, 14; Gal. 5
, 18) et d’intercéder pour eux auprès de Dieu lorsque dans leur
faiblesse ils ne savent plus ce qu’ils doivent demander (Rom. 8
, 26, 27). En toutes choses, nous
discernons les soins de notre Dieu et Père qui nous a donné ce Consolateur.
En 1 Jean 2
, 1, le
Seigneur Jésus lui-même est aussi appelé notre avocat (ou consolateur) : « Et si
quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ, le
juste ». L’office d’avocat de Christ a pour but la restauration de la communion
avec le Père lorsqu’un enfant de Dieu a péché, tandis que, comme Souverain Sacrificateur, il agit pour nous
auprès de Dieu, afin de nous garder sur le chemin de la foi. Quelle bénédiction
pour nous de savoir que le Seigneur Jésus est notre avocat auprès du Père et
d’avoir le Saint Esprit habitant en nous comme autre Consolateur !
Cor : voir « trompette »
Selon la loi, toutes les espèces de corbeaux étaient impures
(Lév. 11
, 15). Lorsque Noé,
après le déluge, a lâché hors de l’arche
un corbeau, ce dernier, contrairement à la colombe, a
trouvé immédiatement de la nourriture : comme omnivore, il se nourrissait aussi
des corps morts des bêtes, bien qu’il ait dû aller et
revenir jusqu’à ce que les eaux aient séché (Gen. 8
, 7). Au sujet du pays d’Edom rendu désert, il est dit
prophétiquement : « Le pélican et le butor l’hériteront, et le hibou et le
corbeau y habiteront » (És. 34
, 11).
La merveilleuse puissance de Dieu est montrée en ce que les corbeaux, connus
pour leur voracité, ont dû nourrir le prophète Élie avec de la chair et du pain
(1 Rois 17
, 4, 6). Dans ses soins, il
entend aussi le cri des jeunes corbeaux et leur donne de la nourriture (Job 39
, 3; Ps. 147
, 9), et c’est bien pour cela que le Seigneur Jésus dit à ses
disciples : « Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils
n’ont pas de cellier ni de grenier ; et Dieu les nourrit : combien valez-vous
mieux que les oiseaux ! » (Luc 12
, 24).
Presque tous les oiseaux dans la Bible peuvent être des
figures des esprits immondes et des démons (Apoc. 18
, 2).
La corne parle de vigueur, de force ou de puissance : « Avec notre
force, ne nous sommes-nous pas acquis de la puissance (en note, litt. : des
cornes) ? » est-il dit en Amos 6
, 13
(cf. Deut. 33
, 17; 1 Sam. 2
, 1; 1 Rois 22
, 11; Michée 4
, 13). Sa
signification symbolique peut être aussi bien positive que négative (Ps. 75
, 10; Ézéch. 34
, 21). Les sept cornes de l’Agneau
au milieu du trône de Dieu montrent la puissance divine parfaite du Seigneur
glorifié (Apoc. 5
, 6), alors que les
dix cornes du chef de l’Empire romain et les deux cornes de l’Antichrist
parlent de puissance diabolique (Apoc. 13
,
1, 11). Les cornes qui se trouvaient aux quatre coins de l’autel de
l’holocauste et de l’autel de l’encens sont particulièrement intéressantes (Ex.
27
, 2; 30
, 2). En elles s’exprimait l’importance universelle de l’autel.
Elles indiquaient pour ainsi dire les quatre points
cardinaux et rendaient par là en figure ce témoignage : de même que le monde
entier est tombé sous le jugement de Dieu, de même la grâce de Dieu s’adresse
au monde entier en vertu de l’œuvre de la propitiation accomplie par Christ
(Rom. 3
, 19; Jean 3
, 16). Le sang du sacrifice pour le péché pour le peuple
d’Israël devait être mis sur les cornes de l’autel de l’holocauste (Lév. 4
, 30) et là le coupable trouvait aussi
un lieu de refuge (1 Rois 1
, 50).
Le corps est la partie matérielle de l’homme comme créature de
Dieu et en constitue la forme. L’âme et l’esprit sont des désignations
bibliques en rapport avec son être intérieur qui se manifeste dans les actions
du corps (cf. 1 Thess. 5
, 23). Le
corps naturel est périssable, mais il sera ressuscité à la venue de Christ en
gloire (1 Cor. 15
, 42-44). Le mot
« corps » est employé à diverses reprises au sens figuré.
1. Le sens
figuré essentiellement donné au corps humain dans la parole de Dieu est celui
dans lequel l’Assemblée est présentée comme corps de Christ. Il est la tête
déjà glorifiée dans le ciel, et tous les croyants forment ensemble son corps
sur la terre (Col. 1
, 18). Chaque
croyant individuellement est un membre de ce corps (1 Cor. 6
, 15; 12
, 27). L’unité
de ce corps est indestructible et trouve son expression visible à la Table du
Seigneur (1 Cor. 10
, 16, 17). La
désignation « corps de Christ » peut se rapporter à l’Assemblée selon le conseil
de Dieu, c’est-à-dire à tous les croyants depuis la Pentecôte jusqu’à
l’enlèvement de l’Église (Éph. 1
, 22,
23), comme aussi à tous les membres vivant sur la terre à un moment précis
(Éph. 4
,
4) et aux croyants en un lieu déterminé qui, comme assemblée
locale, représentent le seul corps d’une manière visible (1 Cor. 12
, 27).
2. En Jean 2
, 21, le corps humain du Seigneur Jésus
est le temple de Dieu ; en 1 Corinthiens 6
,
19, le corps du croyant est le temple
du Saint Esprit.
3. En Romains 6
, 6,
le « corps du péché » ne se rapporte pas au corps humain que nous avons
encore, mais au mal comme tout l’ensemble et le système du péché habitant dans
l’homme, en tant qu’entité et nature même du péché. L’homme non régénéré
demeure sous la contrainte du péché ; toute son existence n’est constituée que
par le péché ; cette « machinerie » du péché est cependant abolie par la foi en
l’œuvre de la rédemption, puisque, à la croix, le vieil homme est crucifié avec
Christ. Il faut comprendre de la même manière l’expression « la loi du péché et
de la mort », en Romains 8
, 2, de
laquelle le croyant est affranchi. Si, par la foi en Christ, le croyant n’est
pas encore débarrassé du péché, il est cependant affranchi de la « loi du
péché », de l’obligation de pécher. Cet « affranchissement » peut être la part de
chaque croyant.
4. En Colossiens
2
, 17, il est question d’« ombre » et
de « corps ». Les types dans l’Ancien Testament (spécialement dans la loi du
Sinaï) sont les ombres (Héb. 8
, 5; 10
, 1) de la vérité
du Nouveau Testament ; la réalité n’a été révélée que par Christ et son œuvre
rédemptrice à la croix de Golgotha. Il ne s’agit donc ici ni du corps humain ni
du corps spirituel de Christ, mais de l’ensemble de la vérité du Nouveau
Testament, présentée en types dans l’Ancien Testament, mais révélée par Christ
et par le Saint Esprit.
Corps mort : voir « cadavre »
Selon la loi, la chair des bêtes mortes était impure et ne
pouvait par conséquent être ni mangée ni touchée par les Israélites (Ex. 22,
31; Lév. 17,
15). Tout ce qui entrait en contact avec la bête morte devenait
impur, toutefois l’homme l’était seulement jusqu’au soir ; celui qui l’avait
portée ou mangée devait en outre laver ses vêtements (Lév. 11
, 31-40). La bête morte est une figure de l’homme naturel qui,
devant Dieu, est mort dans ses fautes et dans ses péchés, qui est corrompu
(Éph. 2
, 1; 4,
22) ; mais elle est aussi une figure de la chair
pécheresse dans le croyant, en laquelle il n’habite point de bien (Rom. 7,
18). Selon Romains 6,
6, « notre vieil homme » est
« crucifié », et selon Galates 5,
24,
« ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les
convoitises », c’est-à-dire qu’elle doit être considérée comme étant morte. Mais
chaque enfant de Dieu sait par expérience que la chair s’éveille souvent et
souille par son action. Cependant l’eau de la parole de Dieu
purifie toujours de telles manifestations.
En Matthieu 24,
28, le
corps mort est une figure du peuple d’Israël rebelle et spirituellement mort,
qui s’est volontairement soumis à l’Antichrist. Les aigles
y sont l’expression du jugement de Dieu venant du ciel et dévorant tout.
Cou : voir « nuque »
La coupe est un récipient noble qui est utilisé par certaines
personnes ou dans des occasions particulières et qui, de ce fait, reçoit une
signification spéciale. L’échanson, mis sous garde par le Pharaon, songea qu’il
tendait au Pharaon sa coupe dans laquelle il avait pressé les raisins mûrs, et
il fut aussi rétabli dans son office (Gen. 40
,
11 et suiv.). Joseph a utilisé sa coupe d’argent comme moyen pour revoir son
frère Benjamin et pour amener ses frères à la repentance (Gen. 44
). Au sens figuré, la coupe représente
souvent la bénédiction ou la malédiction. Au psaume 16
,
5, David parle de
l’Éternel comme étant la portion de sa coupe, et au psaume 23
, 5, il peut dire que sa coupe déborde de bénédictions.
Dans les évangiles, les souffrances du Seigneur Jésus sont
comparées à une coupe qui pouvait bien troubler l’âme de Celui qui était saint
et sans péché ; il pria disant : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe
passe loin de moi ; toutefois, non pas comme moi je veux, mais comme toi tu
veux » (Matt. 26
, 39). Pendant sa vie
terrestre, cette coupe était continuellement devant lui (Matt. 20
, 22), cependant quand le moment s’est
approché, la détresse de son âme s’est traduite par ces paroles. Mais à aucun
instant il n’a connu dans son cœur une volonté contraire à celle du Père ! Il
pouvait ainsi dire à Pierre : « La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je
pas ? » (Jean 18
, 11).
Avec la cène, le Seigneur Jésus a laissé aux siens la coupe de
bénédiction (1 Cor. 10
, 16). Celle-ci
est le symbole de son sang versé pour nous, par lequel
celui qui croit en lui a reçu les plus hautes bénédictions.
En revanche, déjà dans l’Ancien Testament, la coupe de feu et de soufre, c’est-à-dire du jugement, est tendue aux
ennemis de Dieu (Ps. 11
, 6; cf. 75
, 8). Dans les jugements à venir de la
grande tribulation, il est aussi question plusieurs fois de la coupe de la
colère ou de la fureur de Dieu (Apoc. 14
,
10; 16
, 19).
La couronne est le symbole de la souveraineté royale (2 Rois 11
, 12), mais aussi, dans l’Ancien
Testament déjà, du mérite, de l’honneur et de la dignité. Ainsi une femme
vertueuse est appelée la couronne de son mari, et les richesses sont la
couronne des sages (Prov. 12
,
4; 14
,
24). Dans le Nouveau Testament, il faut
entendre par couronne celle du vainqueur (grec stephanos
), qui est promise à l’athlète comme stimulation et
récompense. Nous trouvons la couronne de justice (2 Tim. 4
,
8), la couronne de vie
(Jacq. 1
, 12; Apoc. 2
, 10) et la couronne inflétrissable de
gloire (1 Pierre 5
, 4). C’est aussi
dans ce sens qu’il faut comprendre, dans l’Apocalypse, les couronnes des 24
anciens qu’ils jettent devant le trône de Dieu et de l’Agneau en rendant
hommage et dans l’adoration (Apoc. 4
,
4, 10).
Cramoisi : voir « écarlate »
Le crible et l’action qui s’exécute par son moyen, le criblage,
ne se trouvent dans la parole de Dieu qu’en rapport avec l’épuration du blé
(Amos 9
, 9). Après le battage, il
était séparé de la balle au moyen d’un crible. Par la
méthode du vannage, on jetait en l’air, avec une pelle, le produit du battage ;
de ce fait, la balle était chassée par le vent. Le criblage ou le vannage
parlent symboliquement du jugement de Dieu en purification (Osée 13
, 3; Matt. 3
, 12), mais aussi des tentations de Satan qui cherche à effrayer
les rachetés (Luc 22
, 31). En Ésaïe 30
, 24, le van est aussi un instrument
pour séparer la balle du blé.
À l’époque qui a précédé l’invention des armes à feu, la
cuirasse de fer, qui recouvrait généralement tout le corps mais plus
particulièrement sa partie supérieure, était une protection importante dans le
combat contre les flèches et les coups de lance ou d’épée. En Ésaïe 59
, 17, nous voyons Dieu revêtu de la
cuirasse de la justice et du casque du salut quand il
exercera ses jugements.
Dans le Nouveau Testament, les croyants sont exhortés à revêtir
l’armure complète de Dieu, dont fait partie la cuirasse de la justice, de façon
à être prêts pour le combat contre la puissance spirituelle de méchanceté qui
est dans les lieux célestes (Éph. 6
,
14) ; en 1 Thessaloniciens 5
, 8, il
est question de la cuirasse de la foi et de l’amour.
La cuirasse peut cependant être aussi une figure de
l’endurcissement et de la méchanceté, comme le montrent les cuirasses de fer
des sauterelles (méchanceté qui dévore tout) en
Apocalypse 9
, 9, et les cuirasses de
feu, d’hyacinthe et de soufre des cavaliers (puissance qui inonde tout) au
verset 17.
Cuivre : voir « airain »
Cuve : voir « pressoir »
Dans le parvis de la tente d’assignation se
trouvait une cuve d’airain remplie d’eau
(appelée « mer de fonte » dans le temple ; Ex. 30
, 17-21; 1 Rois 7
, 23 et suiv.). Les sacrificateurs
devaient s’y laver les mains et les pieds lorsqu’ils entraient dans le lieu
saint et lorsqu’ils offraient des sacrifices sur l’autel.
S’ils ne le faisaient pas, ils devaient mourir. Par le contact avec des choses
impures, ils étaient toujours dans l’obligation de se purifier à nouveau quand
ils voulaient exercer leur service devant Dieu. À cet effet, il y avait l’eau
de la cuve d’airain. Cela signifie pour nous que nous ne pouvons être dans la
sainte présence et dans la communion du Seigneur que dans un jugement constant
de nous-mêmes. Par l’eau, un type de la parole de Dieu dans
sa puissance purifiante (Éph. 5
, 26),
nous sommes ramenés à l’examen de nous-mêmes, à la confession, à la
purification et ainsi à la joie de la communion. Lorsque notre cœur et notre
conscience sont souillés par des pensées, des paroles ou des actes, le Saint
Esprit n’a pas de repos jusqu’à ce qu’il nous ait conduits à la purification.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos
péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1
, 9).
La purification nous est aussi montrée dans le lavage des pieds
en Jean 13.
Quant à leur position,
les disciples étaient purs parce qu’ils étaient nés de nouveau. C’est pourquoi
ils n’avaient pas besoin d’être « baignés » encore une fois. Mais afin qu’ils
aient une part avec le Seigneur, c’est-à-dire communion avec lui, leurs pieds
devaient toujours être lavés à nouveau. Cela demeure encore valable pour nous
aujourd’hui si nous voulons avoir communion avec notre Seigneur dans le ciel.
Le service du lavage spirituel des pieds n’est cependant pas exécuté seulement
par Lui, mais en cela il nous a « donné un exemple, afin que, comme je vous ai
fait, moi, vous aussi vous fassiez » (Jean 13
,
15).
Le nom de David signifie « bien-aimé », et cet homme était
véritablement un bien-aimé de Dieu. Il appartenait à la tribu de Juda ; et Jacob
avait déjà prophétisé que de lui sortirait Shilo, le prince (Gen. 49
, 10). David fut le premier roi
d’Israël selon le plaisir de Dieu (« selon son cœur » 1 Sam. 13
, 14), après que le peuple eut obtenu en Saül un roi selon sa propre
volonté. Après avoir été oint comme roi par Samuel (1 Sam. 16
), David a dû toutefois endurer plusieurs années de persécution
avant de pouvoir monter sur le trône d’Israël. Il est ainsi un type de Christ
rejeté, mais finalement victorieux. Le fait que trois prophètes appellent le
Messie promis « David » en est la confirmation (Jér. 30
, 9; Ézéch. 34
, 23;
Osée 3
, 5). Au premier verset du
Nouveau Testament, le Seigneur Jésus est déjà désigné comme le Fils de David
(Matt. 1
, 1). Il est cependant non
seulement le Fils de David comme homme, mais également le Seigneur de David
comme le Dieu éternel, et aussi bien la racine (l’origine) que la postérité (le
descendant) de David (Matt. 22
, 43;
Actes 22
, 16).
Le déluge, décrit en Genèse 6
à 8
, venu sur toute la terre, était
un châtiment de Dieu sur l’humanité de l’époque, dont les pensées et les
aspirations n’étaient que méchanceté en tout temps, comme elles le sont
aujourd’hui encore. Seul Noé, qui est appelé juste et
parfait, a échappé au jugement, avec sa famille, dans l’arche.
Tandis qu’Hénoc, son arrière-grand-père, a été enlevé
avant le déluge, Noé et les siens, dans l’arche, ont traversé le jugement, puis
ont vécu sur une terre purifiée.
Le déluge est une figure des jugements à venir de Dieu sur la
terre ; les croyants du temps actuel seront enlevés de devant eux, mais le
résidu croyant d’Israël les traversera, pour être ensuite introduit dans le
Millénium sous le règne du Messie. Le Seigneur Jésus compare le temps avant le
déluge au temps qui précédera son apparition : « Mais comme ont été les jours de
Noé, ainsi sera aussi la venue du Fils de l’homme. Car comme dans les jours
avant le déluge on mangeait et on buvait, on se mariait et on donnait en
mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et ils ne connurent rien,
jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la venue du
Fils de l’homme » (Matt. 24
, 37-39).
Le passage parallèle de Luc 17
, 30 où
il est dit : « Il en sera de même au jour où le Fils de l’homme sera manifesté »,
établit que par la « venue du Fils de l’homme », il faut entendre non pas
l’enlèvement des croyants, mais l’apparition ou la manifestation de Christ en
gloire. Pierre également nous rappelle que l’annonce du déluge était aussi peu
prise au sérieux par les hommes de cette époque que ne l’est aujourd’hui celle
du jugement qui vient (2 Pierre 2
,
4-11; 3
, 4-7).
En 1 Pierre 3
, 20 et
21, le déluge est vu en revanche comme figure de la condamnation éternelle de
laquelle nous sommes sauvés par l’« antitype » du baptême. Ce qui nous sauve pour
l’éternité, c’est la foi et non pas certes le baptême ; il est cependant un type
de notre identification avec le Christ mort et enseveli pour nous. Quant à notre
position sur la terre, nous sommes ainsi du côté du Sauveur ; et nous sommes dès
lors sauvés (Marc 16
, 16; Rom. 6
, 3-6; cf. Actes 2
, 40, 41).
Les dents des animaux carnassiers font peur en raison de leur
grosseur et de leur danger (Deut. 32
,
24) ; elles sont parfois employées dans la Bible comme figure de la puissance et
de la cruauté de l’ennemi (Job 16
, 9;
Ps. 57
,
4; Joël 1
, 6). En
conséquence, le brisement des dents signifie l’assujettissement et la privation
de pouvoir (Ps. 3
, 7; 58
, 6).
Dans l’Ancien Testament, le grincement des dents est
l’expression de la fureur de l’agresseur (Ps. 35
, 16; Lam. 2
, 16) et,
dans le Nouveau Testament, une caractéristique de ceux qui subiront la
condamnation éternelle (Matt. 8
, 12).
On est souvent tenté de considérer, d’une manière unilatérale et
simplifiée, que le principe de vengeance (lex
talionis
), propre à l’Ancien Testament, « vie pour vie, œil pour œil, dent
pour dent… » (Ex. 21
, 24) caractérise
la loi mosaïque. On oublie alors facilement que la loi de Sinaï contenait des
ordonnances cérémonielles (par ex. relatives aux sacrifices), des commandements
moraux et des règles légales pour la vie communautaire. L’ordonnance ci-dessus
appartient à ce dernier groupe ; elle est une disposition pénale pour les juges (cf.
Ex. 21
, 22; Deut 19
, 18). Il n’était pas permis à l’Israélite de se venger
personnellement (Lév. 19
, 18).
Cependant le Seigneur Jésus oppose à ce principe de la vengeance légitime le
commandement de surmonter le mal par le bien : « Vous avez ouï qu’il a été dit :
« œil pour œil, et dent pour dent ». Mais moi, je vous dis : Ne résistez pas au
mal ; mais si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi
l’autre… » (Matt. 5
, 38, 39). C’est la
grâce.
Les régions montagneuses, pauvres en eau et en végétation,
inhospitalières, situées au sud du pays d’Israël, sont une
figure de la solitude, des privations et des difficultés, parfois aussi de
l’éloignement de Dieu. Géographiquement, le pays du désert (hébr. negev)
confine au sud à l’Égypte. Plus on s’éloigne du centre de la bénédiction, plus
le désert devient brûlant et aride, jusqu’à ce que finalement la frontière vers
le monde soit franchie (cf. Gen. 12
,
9 et suiv.).
Les quarante ans pendant lesquels le peuple d’Israël a marché
dans le désert, d’Égypte jusqu’en Canaan, ne faisaient
pas partie des conseils de Dieu envers son peuple, mais ont servi à l’humilier
et à l’éprouver (Deut. 8
).
Le peuple aurait pu effectuer cette
marche en quelques semaines (Deut. 1
,
2). Mais en raison de l’incrédulité de dix d’entre les douze espions et du
peuple, tous ont dû errer 40 ans dans le désert, jusqu’à ce que ceux qui
étaient sortis d’Égypte soient morts, à l’exception de Josué et Caleb (Nomb. 13; 14
).
En 1 Corinthiens 10
, 1
à 11, la marche d’Israël dans le désert et les événements qui s’y rattachent
sont désignés comme étant des types donnés pour nous servir d’avertissement. Le
désert est une figure des circonstances terrestres qui sont la part du croyant
sur son chemin vers la gloire. Toutefois, de même que Dieu a pris soin de son
peuple terrestre en lui donnant la manne du ciel et l’eau
du rocher, de même il fait maintenant tout ce qui contribue au bien de ses
enfants, comme il est dit en Romains 8
,
28: « Mais nous savons que toutes choses
travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont
appelés selon son propos ».
Deux est le chiffre de l’attestation et du témoignage suffisant :
« Sur la déposition de deux témoins ou sur la déposition de trois témoins, la
chose sera établie » (Deut. 19
, 15;
Matt. 18
, 16; 2 Cor. 13
, 1; 1 Tim. 5
, 19). Un seul témoin n’a aucune force et ne constitue aucune
preuve (Nomb. 35
, 30; Deut. 17
, 6).
Dîner : voir « repas »
Le nombre dix est le résultat de deux fois cinq et doit être considéré comme l’expression de l’entière
responsabilité de l’homme envers Dieu. Nous avons dix doigts aux mains
(« l’action ») et dix orteils aux pieds (« la marche »). Dieu a donné au peuple
d’Israël dix commandements, dans lesquels la pleine mesure de la responsabilité
de l’homme devant Dieu est exprimée (Ex. 20
).
Les Israélites étaient tenus d’apporter le dix pour cent de leur revenu (la
« dîme ») comme offrande continuelle à Dieu (Lév. 27,
30). Dans une parabole en Matthieu 25,
1, il est parlé de dix vierges, et en Luc 19,
13, dix mines sont confiées à dix esclaves. Ce sont là aussi
des allusions claires à la responsabilité.
Dormir : voir « sommeil »
Douze (trois fois quatre)
est le nombre du gouvernement et de l’administration de Dieu sur la terre.
Israël, le peuple terrestre de Dieu, se composait de douze tribus que des
hommes fidèles ont continué de reconnaître longtemps après la division du
peuple en deux royaumes et, finalement, sa dispersion (Ex. 24
, 4; 1 Rois 18
, 31;
Esdras 6
, 17; 8,
35; Actes 26
, 7; Jacq.
1
, 1). Le Seigneur Jésus s’est choisi
d’entre ses disciples douze apôtres (Luc 6
,
13 et suiv.) qui plus tard posèrent, avec l’apôtre Paul, le fondement de
l’Assemblée (1 Cor. 3
, 10; Éph. 2
, 20). L’appellation « les douze » était
une expression employée pour désigner les apôtres, même lorsque le traître Juda
n’en faisait plus partie et que son successeur Matthias n’était pas encore
choisi (Jean 20
, 24; 1 Cor. 15
, 5). La nouvelle Jérusalem
porte les noms des douze fils d’Israël sur ses portes et les noms des douze
apôtres de l’Agneau sur ses fondements (Apoc. 21
, 12-14). La ville mesure 12 000 stades, et sa muraille 144 (= 12
x 12) coudées (Apoc. 21
, 16, 17). L’arbre de vie, un type de Christ comme source de vie et de
bénédiction, portera douze fruits (Apoc. 22
,
2)
Le nom de l’être hétérogène surhumain1, qui apparaît dans les
légendes de plusieurs peuples, crachant le feu, ailé, tenant du serpent et dont
le caractère est opposé à Dieu et ennemi de l’homme, est traduit de l’hébreu tannin
(Deut. 32
, 33; Néh. 2
, 13) et nachasch
(Job 26
, 13), ainsi que du grec drakôn
(duquel aussi provient le mot dragon). Le mot hébreu tannin
, qui signifie « celui qui est allongé », est aussi traduit par
« monstre marin » (par ex. Gen. 1
, 21;
en Ézéch. 29
, 3 et 32
, 2: tannim
) et par « serpent » (Ex. 7
,
9), sans qu’il soit possible de déterminer clairement de quel animal il est
question.
Alors que dans l’Ancien
Testament des puissances humaines sont souvent nommées tannim
ou tannin
(Nebucadretsar
en Jérémie 51,
34 et le Pharaon en
Ézéchiel 32
, 2), dans le Nouveau
Testament, où le mot dragon n’apparaît que dans l’Apocalypse, il s’agit
toujours du diable ou de Satan. En Apocalypse 12
, 3, il est décrit comme étant roux, ce qui fait certes allusion
au sang de ses nombreuses victimes. En Apocalypse 12
, 9, il est désigné comme « le grand dragon… le serpent ancien,
celui qui est appelé diable et Satan » qui, au milieu de la dernière semaine
d’années précédant le règne millénaire, est précipité du ciel sur la terre
comme un ennemi vaincu. Il soutiendra en tant qu’instigateur l’Empire romain,
aussi les hommes lui rendront-ils hommage (Apoc. 13
, 2-4). Il sera lié pendant le règne millénaire de Christ (Apoc. 20
, 2), puis sera encore une fois délié,
pour recevoir enfin son jugement éternel dans l’étang de feu et de soufre qui
est préparé pour lui et ses anges (Apoc. 20
,
7, 10; Matt. 25
, 41). L’annonce de
Dieu après la chute de l’homme trouvera alors son accomplissement (Gen. 3
, 15).
Droit de rachat, celui qui a le droit de rachat
Selon la loi mosaïque, celui qui avait le droit de rachat (hébr. go’el) était un des plus proches parents masculins d’un Israélite, et il avait diverses obligations morales. Il pouvait :
1. racheter un
Israélite vendu comme esclave (Lév. 25
,
47-49),
2. racheter la
possession d’un Israélite devenu pauvre (Lév. 25
, 25),
3. susciter une
descendance à son frère mort sans laisser d’enfant, en épousant sa veuve (Deut.
25
, 5; Ruth 2
, 20; 3
, 9, 13; 4
, 1-6),
4. comme « vengeur
du sang », exercer le jugement sur un meurtrier (Nomb. 35
, 19).
Le Seigneur Jésus est le vrai Libérateur. Il est devenu homme
comme nous (Héb. 2
, 14; 4
, 15) afin de pouvoir accomplir les
devoirs de celui qui a le droit de rachat : nous délivrer de la servitude du
diable (Héb. 2
, 15), nous acquérir
l’héritage (Éph. 1
, 11-14) et nous
donner la vie éternelle (Jean 1
,
12-13). Mais un jour il sera aussi le juste Juge pour tous ceux qui ne seront
pas venus à lui par la foi (Jean 5
,
27). – Dans le livre de Ruth, celui qui avait le droit de rachat mais ne
pouvait pas racheter la jeune femme est une figure de la loi du Sinaï qui ne
peut sauver aucun homme ; Boaz, en revanche, est non seulement un des ancêtres
terrestres, mais aussi un type du Seigneur Jésus.
Dans la Bible, l’eau peut avoir différentes significations symboliques. Les plus importantes sont les suivantes :
La parole de Dieu :
L’eau est souvent une image de l’action purificatrice de la
parole de Dieu. En Jean 15
, 3, le
Seigneur Jésus dit à ses disciples : « Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la
parole que je vous ai dite », et en Éphésiens 5
, 26, il est écrit que Christ a sanctifié l’Assemblée « en la
purifiant par le lavage d’eau par la parole ». L’acte symbolique du lavage des
pieds (Jean 13
)
est aussi en rapport avec cette pensée (cf. Héb. 10
, 22).
Le Saint Esprit :
En Jean 7
, 38, le
Seigneur Jésus parle des « fleuves d’eau vive » qui coulent de ceux qui croient
en lui. Le verset suivant donne l’explication : « Or il disait cela de l’Esprit
qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui ». Cela nous aide à comprendre
les paroles du Seigneur Jésus en Jean 4
,
10 et suivants, où il parle également de « l’eau vive » qu’il voulait donner.
L’eau vive (cf. Lév. 14
,
5) est de l’eau de source, à la
différence de celle qui provient d’un bassin ou d’une citerne.
Les masses des peuples :
« Les eaux que tu as vues, où la prostituée est assise, sont des
peuples et des foules et des nations et des langues » (Apoc. 17
, 15; cf. És. 17
, 12; 57
, 20; voir mer).
La mort :
Les eaux de la mer Rouge et du Jourdain sont un type de la mort que Christ a connue à
notre place et dont il est sorti victorieux par la résurrection (cf. 2 Sam. 22
,
5: « les vagues de la mort » ; Ps. 69
,
1, 15).
En outre l’eau parle, au sens positif (l’« eau de la vie »), de la
bénédiction que Dieu veut donner à celui qui a soif spirituellement (És. 55
, 1; Jér. 2
, 13; Ézéch. 47
, 1-12;
Apoc. 21
,
6; 22
, 17). Au sens
négatif, l’eau est aussi une figure des puissances adverses (Ps. 66
, 12; És. 43
, 2).
L’écarlate est une substance colorante d’un rouge éclatant qui, dans l’Antiquité, était tirée de la cochenille. Le nom a été donné à l’étoffe teinte de cette couleur.
Le mot écarlate se trouve pour la première fois en Genèse 38
, 28, où un fil écarlate est lié sur
la main de Zérakh, un des fils jumeaux de Tamar, à sa naissance. Un cordon de
fil écarlate a été attaché par la prostituée Rahab à la fenêtre de sa maison à
Jéricho, afin qu’elle soit épargnée lors de la conquête de la ville (Josué 2
, 21). Aussi bien Tamar que Rahab sont
mentionnées dans la généalogie du Seigneur Jésus en Matthieu 1.
Dans l’évangile selon Matthieu, le
manteau dont on a revêtu le Seigneur par dérision est non pas de pourpre, comme
en Marc 15
, 17 et Jean 19
, 2, mais d’écarlate. Ainsi l’écarlate
semble bien, en premier lieu, être en relation avec Israël, le peuple élu de
Dieu. – Pour la purification d’un lépreux et pour la préparation de l’eau de
séparation par le sacrifice de la génisse rousse, de l’écarlate devait être
employé avec du bois de cèdre et de l’hysope (Lév. 14
, 4; Nomb. 19
, 6). Dans
cet ordre d’idées, l’écarlate est souvent l’expression de la gloire de ce
monde, ainsi que nous le trouvons en 2 Samuel 1
, 24; Lamentations de Jérémie 4
,
5; Nahum 2
, 3. En Ésaïe 1
, 18 le péché d’Israël est comparé au
cramoisi (hébr. tola)
et à l’écarlate
(hébr. schanim)
.
Éclair : voir « tonnerre »
L’Égypte est généralement une figure du monde ennemi de Dieu.
Cela paraît clairement pour la première fois dans l’histoire d’Abraham (Gen. 12
,
10 - 13
, 4). Il quitte le pays de Canaan, que Dieu lui a promis, pour chercher en Égypte le
moyen d’échapper à la famine ; mais il doit y faire l’expérience des dangers du
monde. Plus tard Dieu annonce à Abraham que sa semence serait opprimée dans ce
pays (Gen. 15
, 13).
Dans l’histoire de Joseph, l’Égypte a toutefois
une signification quelque peu différente : le monde des peuples païens ou des
nations y est vu en contraste avec le peuple d’Israël. Comme Joseph a été
rejeté par ses frères, mais reconnu et hautement honoré en Égypte, ainsi le
Seigneur Jésus n’a pas été accepté par les siens (Jean 1
, 11), mais il a été cru et reconnu dans le monde (1 Tim. 3
, 16). – Dans l’histoire subséquente
d’Israël, les prédictions de Dieu se sont accomplies. Le peuple a été opprimé
quatre cents ans en Égypte. L’Égypte et le Pharaon sont
ici une figure du monde et de Satan, son dieu et son chef (Jean 14
, 30; 2 Cor. 4
, 4).
Dans le Nouveau Testament, la sortie du peuple d’Israël hors
d’Égypte est mentionnée deux fois pour l’instruction et l’avertissement des
croyants du temps présent (Héb. 3
,
16; Jude 5). En outre, nous trouvons en 1 Corinthiens 10
, 1 et suivants, la signification typique des événements liés à
la sortie d’Égypte et à la traversée de la mer Rouge.
L’encens est tiré de la résine de certains arbres de l’Orient (boswellia)
et répand, en brûlant, une
odeur aromatique. Dans l’Ancien Testament, il est mentionné comme élément de l’encens composé (Ex. 30
, 34) ; de l’encens devait être aussi offert avec l’offrande de gâteau (Lév. 2
, 1, 2). Il ressort de Deutéronome 33
, 10, que l’encens servait à réjouir Dieu. Dans le Nouveau
Testament, l’encens est mentionné parmi les dons offerts par les mages au
Seigneur comme petit enfant à Bethléhem (Matt. 2
, 11). Il est une figure de la gloire du Seigneur Jésus pendant sa
vie ici-bas par laquelle le Père a été glorifié.
Pour le service divin dans la tente d’assignation,
un encens composé était employé, dont les éléments, prescrits par Dieu,
étaient : le stacte, la coquille odorante, le galbanum, l’encens
pur et probablement le sel (Ex. 30
,
34-38). Ces drogues odoriférantes devaient être employées à poids égal,
c’est-à-dire qu’il régnait un parfait équilibre. Les quantités ne sont pas
données – peut-être une indication que le discernement de l’homme ne peut pas
saisir la gloire infinie de Christ. Aucun homme ne devait fabriquer cet encens
composé pour lui-même ou le flairer. Il n’était là que pour être offert le
matin et le soir sur l’autel d’or de l’encens dans le lieu saint, et une fois
l’an dans le lieu très saint (Ex. 30
,
7, 8; Lév. 16
, 12, 13). Les drogues
odoriférantes et l’encens composé lui-même parlent de l’élévation et de la
gloire de la personne de Jésus Christ, le Fils de Dieu, que le Père seul peut
apprécier. Le fait que Dieu a trouvé son plaisir en son Fils bien-aimé est
mentionné sept fois dans le Nouveau Testament (Matt. 3
, 17; 17
,
5; Marc 1
, 11; 9
, 7; Luc 3
, 22; 9
, 35; 2 Pierre 1
, 17). En Apocalypse 5
,
8, les prières des saints sur la terre sont comparées aux coupes d’or pleines
de parfums des 24 anciens, et au chapitre 8
(v. 3), les parfums sont dans la main du Seigneur lui-même qui donne par
eux efficace aux prières.
(s’)Endormir : voir « sommeil »
Les langues hébraïque et grecque comportent différents mots qui
sont traduits dans la Bible par « enfant ». Hormis leurs sens concrets de
« descendant » et d’« être humain très jeune », ils sont aussi employés pour
exprimer une relation intime ou l’affection (2 Tim. 2
, 1; 1 Jean 2
, 12). Les
chrétiens qui pensent et agissent d’une manière charnelle sont appelés, au sens
spirituel, des « petits enfants en Christ » ; ils ne peuvent supporter « la
nourriture solide » de la parole de Dieu, mais ils ont besoin de « lait »,
des rudiments de la vérité chrétienne (1 Cor. 3
,
2; Héb. 5
, 12-14).
Le mot enfant a reçu sa signification la plus élevée dans la
filiation divine. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit
d’être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom ; lesquels sont
nés, non pas de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de
l’homme, mais de Dieu » (Jean 1
, 12,
13; cf. 1 Jean 3
, 9; 4
,
7; 5
, 1, 4, 18). Etre né de Dieu
signifie avoir fait l’expérience de la naissance d’eau et de
l’Esprit (Jean 3
, 3-8). La vie
éternelle, que nous avons par la foi au Fils de Dieu, est sa vie, est lui-même
(Jean 3
, 16; Col. 3
, 4; 1 Jean 5
, 11, 20). Peut-on concevoir une relation plus intime d’anciens
pécheurs avec Dieu, qui est lumière et amour ! Le Saint Esprit, que nous avons
reçu par la foi à l’Évangile, rend témoignage avec notre esprit que nous sommes
enfants de Dieu (Rom. 8,
16). Déjà
maintenant nous sommes rendus pleinement aptes et sommes appelés à nous tenir
en esprit dans la sainte présence de Dieu, notre Père, et à nous y sentir comme
à la maison ; mais nous sommes aussi invités, comme ses bien-aimés enfants, à
refléter quelque chose de ce qu’il est en lui-même, amour et lumière.
Enoch a vécu à l’époque qui a précédé le déluge
(Gen. 5
, 22-24). Cependant il ne périt
pas dans le jugement de Dieu venu sur la terre par ce déluge, mais fut enlevé
auparavant par Dieu. En cela il est un type des croyants qui seront enlevés par
le Seigneur avant la grande tribulation pour être introduits dans la maison du
Père (Héb. 11
,
5; 1 Thess. 1
, 10; Apoc.
3
, 10). En revanche, Noé,
qui fut sauvé à travers le déluge et transporté sur la terre purifiée, est un
type du résidu juif qui sera gardé à travers la grande tribulation pour le
Millénium (Zach. 13
, 8, 9; Matt. 24
;
Rom. 9
, 27-29). En outre Enoch a
été le premier prophète qui a annoncé l’apparition de Christ en gloire et en
jugement (Jude 14).
Autrefois la plupart des fardeaux étaient portés sur l’épaule
(Gen. 49
, 15; Ex. 12
, 34). L’épaule est ainsi l’image de
la force, mais aussi du service ou encore de la servitude. Les Lévites
qui portaient les choses les plus saintes de la tente
d’assignation à travers le désert n’ont reçu aucun chariot à cet effet, mais il
est dit expressément : « Ils portaient sur l’épaule » (Nomb. 7
, 9; 1 Chron. 15
, 2-15).
Le souverain sacrificateur
portait sur ses épaules deux pierres d’onyx avec les noms des douze tribus
d’Israël (Ex. 28
, 12). Ainsi, dans sa
parfaite sacrificature, Christ, notre vrai Souverain Sacrificateur, représente
tous les siens devant la face de Dieu et les porte dans sa puissance au travers
de toutes les circonstances (cf. Héb. 2
,
18; 4
, 14-16; 7
,
25; cf. Luc 15
, 5).
Dans de nombreux passages de l’Ecriture sainte, l’épée est le
symbole du jugement ou de la guerre et de la mort violente qui y est liée (Gen.
3
, 24; Rom. 8
, 35; 13
,
4, et beaucoup d’autres passages).
En Éphésiens 6
, 17,
« l’épée de l’esprit » est citée en sixième position de l’armure spirituelle et y
est aussi expliquée : c’est la parole (écrite) de Dieu (lait,
eau). L’expression veut dire que la parole de Dieu est
inspirée et interprétée par le Saint Esprit, et par conséquent, qu’elle ne peut
être employée à bon escient que dans la puissance de l’Esprit (cf. Jean 16
, 13; 1 Cor. 2
, 13; 2 Pierre 1
, 21).
Cette épée est la seule véritable arme de l’armure spirituelle. Les armes
appropriées pour le combat contre l’ennemi des âmes sont non pas nos propres
forces ou notre intelligence, mais seulement la parole de Dieu. Le meilleur
exemple nous est donné par le Seigneur Jésus qui lui-même a « combattu » avec
cette arme lorsqu’il a été tenté par Satan. Il a vaincu le tentateur à trois
reprises par cette simple parole : « Il est écrit » (Matt. 4
, 4, 7, 10). En Hébreux 4
,
12, il est dit que « la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus
pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants ». Le fait qu’une épée aiguë à deux
tranchants sort de la bouche du Fils de l’homme (Apoc. 1
, 16; 2
, 12; 19
,
15) devient compréhensible lorsqu’on pense à la Parole qui sort de sa
bouche.
Lorsque Dieu, après la chute, maudit le sol à cause de l’homme,
il dit que désormais il en germerait des épines et des ronces et qu’Adam
mangerait son pain à la sueur de son visage (Gen. 3
, 17-19). Depuis lors, les ronces et les épines sont une image de
la malédiction du péché qui repose sur la création, et aussi une figure des
hommes caractérisés par le péché. David dit : « Mais les fils de Bélial sont tous
comme des épines » (2 Sam. 23
,
6; cf. És. 9
, 18; 10
, 17). Dans
l’explication de la parabole du semeur, les épines sont présentées comme les
« soucis de ce siècle et la tromperie des richesses » qui étouffent la parole de
Dieu dans le cœur de l’homme, de sorte qu’elle ne peut produire aucun fruit
(Matt. 13
, 7, 22). Quand les soldats
romains mirent, par dérision, une couronne d’épines sur la tête du Seigneur
Jésus, ils n’étaient pas conscients de la signification de leur acte. Dans leur
méchanceté, ils couronnèrent le seul homme sans péché avec le symbole de la
malédiction, sans se douter qu’Il était destiné par Dieu à devenir malédiction
pour nous (Matt. 27
, 29; Gal. 3
, 13). Cependant, dans le règne
millénaire, lorsque Satan sera lié et que le Seigneur Jésus régnera en justice
et paix, selon Ésaïe 55
, 13 « au lieu
de l’épine croîtra le cyprès ; au lieu de l’ortie croîtra le myrte ».
Le mot épouse dans l’original désigne une femme fiancée à un
homme ou une femme au jour de ses noces. En tout cas, cette expression parle
d’une relation d’amour vivante et fraîche. Dans l’Ancien Testament, l’Éternel
considère son peuple terrestre, Israël, comme sa femme avec laquelle il s’est marié :
« Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l’amour de tes
fiançailles, quand tu marchais après moi dans le désert, dans un pays non semé.
Israël était saint à l’Éternel » (Jér. 2
,
2; cf. Ézéch. 16)
. Cependant par
l’idolâtrie, que la Parole traite de prostitution,
Israël était devenu infidèle à son Dieu et, pour cette raison, avait été
répudié par lui. À la fin des temps, le peuple se tournera toutefois de nouveau
vers l’Éternel qui en fera son épouse en réalité (Osée 2
, 16-20). Dans le Cantique des cantiques, l’évolution spirituelle
future du peuple juif est décrite sous la figure de la fiancée.
Dans le Nouveau Testament, l’Assemblée (grec : ekklesia)
de Dieu est appelée « l’épouse,
la femme de l’Agneau » (Apoc. 21
, 9).
Paul considérait l’assemblée à Corinthe comme une vierge
chaste qu’il avait fiancée à Christ (2 Cor. 11
,
2). Il est vrai que l’appellation « épouse » n’est pas employée en Éphésiens 5
, 25 à 33, mais tout le passage est construit
sur la relation du mari et de la femme dans les liens du mariage, comparée avec
celle de Christ et son Assemblée. À la différence d’Israël, l’Assemblée se
trouve dans une relation céleste et éternelle avec le Fils de Dieu qui est déjà
appelé l’« époux » par Jean le Baptiseur (Jean 3
, 29). Après l’enlèvement des croyants ont lieu dans le ciel les
noces de l’Agneau, pour lesquelles sa femme est vêtue d’une robe de fin lin, ce
dernier étant les justes actes des croyants (Apoc. 19
, 7-9). Dans l’éternité, l’Assemblée, « comme une épouse ornée
pour son mari », sera à la gloire et à la joie de son Rédempteur (Apoc. 21
, 2).
Les deux premiers chapitres de la Bible, qui relatent la création d’Adam et Ève, contiennent non seulement l’exposé authentique de l’origine de l’homme et de la femme, mais aussi le premier type de Christ et de son Assemblée, donné encore avant la chute. Aucun des types de l’Ancien Testament ultérieurs n’atteint la perfection originelle et la beauté du premier, que nous pensions à Isaac et Rebecca, à Jacob et Léa, à Joseph et Asnath, à Moïse et Séphora, à David et Abigaïl ou à Assuérus et Vasthi. Ils ne contiennent souvent qu’un seul trait typifiant l’Assemblée ou l’Église. Le type d’Adam et Ève nous montre cependant les principes divins.
De même que Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam et forma
de l’une de ses côtes la femme qu’il lui présenta à son réveil, de même le
Seigneur Jésus, après sa mort à la croix et maintenant « caché » en Dieu (cf.
Col. 3
, 3), forme aujourd’hui son
Assemblée. Quand elle sera au complet, Christ, qui est à la fois Dieu et le
dernier Adam, se la présentera glorieuse (Éph. 5
, 27).
Esclave : voir « serviteur »
Est : voir « orient »
Les étoiles ont été créées conjointement avec le soleil et la lune (Gen. 1
, 14-19) pour donner de la lumière sur
la terre et pour orienter. Pendant des siècles, les voyageurs – spécialement
les navigateurs – ont utilisé les étoiles pour déterminer leur position de nuit. De toutes les étoiles mentionnées dans la Bible, la plus
significative a été l’« étoile de Bethléhem » que les mages de l’Orient ont vue,
qui allait devant eux et qui s’est tenue au-dessus du lieu où le Sauveur du
monde était né (Matt. 2
). En rapport
avec sa seconde venue, le Seigneur est lui-même l’étoile
du matin. Le nombre considérable des étoiles n’était certes pas encore
connu des hommes dans les temps bibliques, mais il a néanmoins été utilisé pour
la description de multitudes innombrables, particulièrement pour la grandeur du
peuple d’Israël (Gen. 15
, 5; Deut. 1
, 10). Dans le langage prophétique, les
étoiles sont souvent des figures des autorités subordonnées (Juges 5
, 20; És. 13
, 10; 14
, 13; Dan. 8
, 10; Apoc. 12
, 4).
La lumière des étoiles est aussi employée comme figure du
témoignage chrétien, quand Paul dit aux Philippiens qu’ils reluisent « comme des
luminaires (porteurs de lumière, étoiles) dans le monde » pour présenter la
parole de vie dans l’obscurité de la nuit spirituelle (Phil. 2,
15). En revanche, les professants
sans vie, qui se sont glissés parmi les vrais croyants, sont qualifiés
d’« étoiles errantes, à qui l’obscurité des ténèbres est réservée pour toujours »
(Jude 13). Au lieu de répandre la lumière pure de la vérité et de l’amour
divins et d’indiquer le chemin de la vie, ils conduisent les hommes dans
l’erreur ! Que tous les enfants de Dieu aient le désir de recevoir force et joie
du « Père des lumières », afin de rendre un témoignage vivant et lumineux à
Lui-même et à son Fils !
L’étoile du matin qui, à la fin de la nuit, annonce le
commencement d’un nouveau jour, est un type du Seigneur Jésus qui viendra
bientôt chercher les siens pour les introduire dans la maison du Père. En
Apocalypse 22
, où il est fait mention
trois fois de son prochain retour (v. 7, 12, 20), il se nomme lui-même
« l’étoile brillante du matin » (v. 16). En 2 Pierre 1
, 19, l’étoile du matin levée dans les cœurs fait allusion à
l’attente vivante de la venue du Seigneur et, en Apocalypse 2
, 28, le don de l’étoile du matin, dans
la promesse au vainqueur de Thyatire, parle de l’espérance de sa prochaine
venue ; en revanche, lors de son règne dans le Millénium (auquel les vainqueurs
auront également part, v. 26, 27), il luira comme le soleil
de justice.
Les étoiles du matin dont il est parlé en Job 38
, 7, sont sans doute des princes parmi
les anges ; Satan qui, en Ésaïe 14
,
12, peut être discerné derrière le roi de Babylone, est
appelé « astre brillant » et « fils de l’aurore ».
Ève, la femme d’Adam, est en Genèse 2
, 20 à 24 un type de l’Assemblée. De
même que l’Assemblée n’est venue à la vie qu’après la mort de Christ à la
croix, ainsi Ève fut prise du côté
d’Adam pendant son profond sommeil. De même que Dieu a présenté Ève à Adam,
ainsi le Seigneur Jésus se présentera l’Assemblée glorieuse, sans tache et sans
ride (Éph. 5
, 27; cf. v. 30-32). De
même que la relation d’Ève avec Adam a été troublée parce qu’elle a écouté le
serpent, ainsi Paul craignait que les pensées des Corinthiens soient corrompues
et détournées de la simplicité quant au Christ (2 Cor. 11
, 2, 3).
Dans la Bible, il est parlé de plusieurs famines dans le pays de
Canaan : la première est survenue au temps d’Abraham qui a
tenté d’y échapper en descendant en Égypte (Gen. 12
, 10 - 13
, 4). Une autre a eu lieu durant la vie d’Isaac
qui s’est réfugié chez les Philistins (Gen. 26
).
En Genèse 41
,
53 et suivants, la famine de sept ans que Joseph
avait prophétisée, a frappé « tous les pays » et a servi finalement à lui faire
retrouver son père et ses frères. Le livre de Ruth commence
avec la famine à Bethléhem, la « maison du pain », qui a amené Élimélec à fuir
avec sa famille aux champs de Moab (Ruth 1
).
La famine a aussi régné durant les
trois ans et demi de sécheresse aux jours d’Élie (1 Rois 17
et suiv. ; Jacq. 5
,
17), de même qu’au temps de son successeur Élisée (2 Rois 4
, 38; 6
,
25; 8
,
1). Dans le Nouveau Testament, il est parlé une fois d’une famine qui eut lieu
sous l’empereur Claude (Actes 11
,
28).
Selon Deutéronome 11
,
16, 17, si le peuple d’Israël venait à se détourner vers d’autres dieux, Dieu
fermerait les cieux « en sorte qu’il n’y ait pas de pluie, et que la terre ne
donne pas son rapport ». Il en résulterait la famine dans le pays de Canaan. La
famine mentionnée en 2 Rois 8
, 1
était expressément appelée par l’Éternel (cf. Ps. 105
, 16; Ézéch. 36
, 29).
La pénurie de pain, nourriture nécessaire pour la vie, est
une figure de la pauvreté et de la misère spirituelles. Cela est mis en lumière
dans la parabole du fils prodigue : à la fin de son chemin d’éloignement, il est
tombé dans une grande famine qui a été le moyen de son retour vers son père
(Luc 15
, 11-32). En Amos 8
, 11 Dieu dit au peuple d’Israël :
« Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai une
famine dans le pays ; non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais d’entendre
les paroles de l’Éternel ». Ce n’est que par le pain vivant venu du ciel, le
Fils de Dieu qui a laissé sa vie pour les pécheurs, que la faim de l’âme peut
être assouvie pour toujours (Jean 6)
.
Mais aussi pour les croyants qui spirituellement sont dans le besoin, le retour
vers le Seigneur est le seul secours possible.
La farine, spécialement la fleur de farine, est souvent un
symbole de la pureté et de la perfection de Christ dans son humanité (par
exemple dans l’offrande de gâteau en Lév. 2
; cf. 2 Rois 4
, 41). La fleur de farine provenait du blé,
auquel le Seigneur se compare lui-même (Ex. 29
,
2; Jean 12
, 24).
Les trois mesures de farine de la parabole en Matthieu 13
, 33, que le levain
a fait lever, désignent ce qui a commencé en perfection selon la volonté de
Dieu et par le service du Seigneur Jésus : le royaume des cieux sur cette terre.
Il a été envahi dans son ensemble par le levain des fausses doctrines « jusqu’à
ce que tout fût levé ». Dans ses mises en garde contre le levain en 1
Corinthiens 5
, 6 et en Galates 5
, 9, l’apôtre Paul ne met pas l’accent
sur le processus, mais sur le résultat : « un
peu
de levain fait lever la pâte tout
entière
».
Dans la Bible, la femme est souvent une image de la position
subordonnée de l’être humain comme créature de Dieu. Selon l’ordonnance de
Nombres 6
, 5, l’homme qui avait fait
vœu de nazaréat ne devait pas se couper les cheveux (comme c’est d’ailleurs le
cas pour une femme) ; cela signifiait qu’il prenait une place d’entière
soumission à la volonté de Dieu. Le fait que le Seigneur Jésus, comme homme,
est né de femme (Gal. 4
, 4), exprime
qu’il est devenu parfaitement semblable à l’homme quant à sa position (et non
pas pratiquement, car il était sans péché). Il est venu en ressemblance de
chair de péché, mais aussi pour le péché, c’est-à-dire pour son abolition (Rom.
8
, 3). Bien qu’il fût le Fils éternel
de Dieu, il était, comme enfant, soumis à ses parents et il est devenu
obéissant jusqu’à la mort de la croix ; car il ne voulait qu’une chose : faire la
volonté de Celui qui l’avait envoyé et accomplir son œuvre (Jean 4
, 34; Phil. 2
, 6-8).
Le fer, déjà mentionné dans la Bible en Genèse 4
, 22, est fréquemment employé comme
figure de l’inflexibilité, et cela aussi bien au sens positif, tel le Seigneur
Jésus qui exercera le gouvernement du règne millénaire avec une verge de fer
(Apoc. 2
, 27; 12
, 5; 19
, 15), qu’au
sens négatif, telles l’indocilité et la dureté des hommes. Dieu a dû dire de
son peuple Israël que son cou était une barre de fer (És. 48
, 4). Et l’Empire romain est représenté prophétiquement, dans la
statue que Nebucadnetsar vit en songe, par les deux jambes de fer, mais dans la
vision divine de Daniel par la quatrième bête aux dents de fer (Dan. 2
, 33-45; 7
, 19).
Festin : voir « repas »
Dans l’Ancien Testament, il est fait mention de sept fêtes que
l’Éternel a données à son peuple comme « saintes convocations » (Lév. 23
). Plusieurs sont en rapport avec la Þrécolte qui parle du fruit
pour Dieu. Dans les fêtes de l’Éternel, l’histoire spirituelle du peuple juif
et la formation de l’Assemblée sont présentées en type.
1. La Pâque
Le mot hébreu pessach
signifie « passer par-dessus ». La fête de la Pâque avait lieu au septième mois
de l’année israélite, qui fut pourtant appelé le « commencement des mois », parce
qu’il marquait un nouveau commencement (Ex. 12
,
1). Avant de délivrer son peuple Israël hors d’Égypte,
l’Éternel tua, lors de la dixième plaie, les premiers-nés ; mais le destructeur
passa par-dessus les maisons des Israélites, dont les poteaux des portes
avaient été aspergés du sang de l’agneau pascal (Ex. 12
, 13). L’agneau pascal est un type de
Christ qui a pris sur lui le jugement de Dieu. En 1 Corinthiens 5
, 7 il est dit : « Car aussi notre pâque,
Christ, a été sacrifiée. » Outre cela, les Israélites devaient manger, la nuit
de la Pâque, la chair de l’agneau rôtie au feu avec des herbes amères. Nous
aussi, nous pouvons nous occuper du Seigneur Jésus qui est mort pour nous, et
ainsi nous nourrir de lui spirituellement. Lors des fêtes de la Pâque qui ont
suivi, il n’était plus nécessaire de faire aspersion du sang de l’agneau sur les
portes. Le sang du Seigneur Jésus purifie du péché une fois pour toutes. Mais
nous aussi devons certes nous souvenir continuellement de l’œuvre accomplie de
Christ. La cène du Seigneur, que nous célébrons en son souvenir, peut être
comparée aux fêtes de la Pâque ultérieures, lors desquelles Israël se souvenait
de la délivrance du jugement de Dieu par le sang de l’agneau.
2. La fête des pains sans levain
À la suite de la Pâque, les Israélites mangeaient des pains sans
levain pendant sept jours. Auparavant tout levain
devait être ôté des maisons (Ex. 12
,
15-20). Paul applique cette fête aux croyants du temps actuel lorsqu’il écrit
en 1 Corinthiens 5, 6 à 8: « Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la
pâte tout entière ? Otez le vieux levain, afin que vous soyez une nouvelle pâte,
comme vous êtes sans levain. Car aussi notre pâque, Christ, a été sacrifiée :
c’est pourquoi célébrons la fête, non avec du vieux levain, ni avec un levain
de malice et de méchanceté, mais avec des pains sans levain de sincérité et de
vérité. » Les sept jours de la fête des pains sans levain décrivent toute la vie
du croyant après sa délivrance, vie qui doit être conduite dans la pureté et la
séparation du mal à la gloire de notre Dieu. Ainsi notre vie peut être une
« fête solennelle » pour lui et à sa gloire.
3. La fête de la gerbe des prémices
Le premier jour de la semaine qui suit la Pâque, une gerbe de la
nouvelle moisson était apportée en offrande à Dieu (Lév. 23
, 10-14). On commençait par la moisson de l’orge.
Cette fête a eu son accomplissement dans la résurrection de Christ. Il est les
« prémices de ceux qui sont endormis », « le premier-né d’entre les morts » (1 Cor.
15
, 20, 23; Col. 1
, 18).
4. La fête des semaines
Sept semaines ou cinquante jours après l’offrande de la gerbe
des prémices avait lieu la fête des semaines à laquelle deux pains étaient
présentés à Dieu en offrande tournoyée (Lév. 23
, 15-21). Ces pains devaient être cuits exceptionnellement avec
du levain, ce qui nous montre qu’il ne s’agit pas là
d’une figure de Christ, mais de ceux qui étaient autrefois des pécheurs. Cette
fête a eu son accomplissement à la Pentecôte (Actes 2
, 1; le nombre de « cinquante » jours correspond au mot grec pentekoste
duquel s’est formé notre mot Pentecôte
). Les deux pains sont une
figure de l’Assemblée composée de Juifs et de Gentils qui ont été créés en un
seul homme nouveau par l’œuvre du Seigneur Jésus (Éph. 2
, 15). Les pains étaient faits avec du blé et
représentent ainsi le fruit du grain de blé, qui a dû tomber en terre et mourir
pour nous (Jean 12
, 24).
5. La fête des trompettes
Après la fête des semaines s’écoulait un temps dont la durée
n’est pas exactement déterminée. La fête des trompettes avait lieu en effet –
comme la Pâque – à une date fixe, au premier jour du septième mois (Lév. 23
, 23-25). En même temps, cette fête
désigne un nouveau commencement sur l’ancien fondement, car le septième mois est
le premier mois de l’année civile israélite. Il faut comprendre par là que Dieu
reprendra ses relations avec son peuple terrestre Israël une fois « la plénitude
des nations… entrée », c’est-à-dire quand elle aura été enlevée dans le ciel
par son Seigneur (cf. Rom. 11
, 25).
Le son de la trompette en sera le signal (cf. És. 27
, 13; Joël 2
, 1). Dieu appellera son peuple. Non seulement Israël rentrera
dans le pays de Canaan promis par Dieu, mais il sera aussi réveillé spirituellement
par la parole de Dieu. Cela n’arrivera toutefois qu’après l’enlèvement de
l’Église.
6. Le grand jour des propitiations
Cette fête (hébr. jom
kippur)
est décrite en détail en Lévitique 16.
Le dixième jour du septième mois était le seul jour auquel le souverain sacrificateur pouvait entrer dans
le lieu très saint de la tente d’assignation. La
signification de cette fête pour nous, chrétiens, est donnée en Hébreux 9
et 10
.
Elle est un type de l’œuvre de la propitiation accomplie une fois pour toutes
par Christ à la croix, mais elle est en même temps en contraste avec cette
œuvre. Le sacrifice de propitiation qui avait lieu une fois l’an, et dont le sang était porté dans le lieu très saint, indiquait d’une part
le caractère unique de l’œuvre de Christ ; d’autre part, il traduisait, par sa
répétition continuelle, l’imperfection du type (cf. Héb. 9
, 24-26). Les deux boucs offerts en sacrifice
pour le péché représentaient le sacrifice le plus important de cette fête.
Après que le souverain sacrificateur avait d’abord fait propitiation pour
lui-même et pour sa maison, l’un des boucs était tué et son
sang apporté dans le sanctuaire. Les saintes exigences de Dieu relativement au
péché étaient ainsi satisfaites et propitiation était faite pour le péché à ses
yeux. Christ est la vraie propitiation pour les péchés, et cela non seulement
pour ceux qui croient en lui, mais aussi pour le monde entier. À la croix il a
payé la « rançon pour tous » (1 Jean 2
,
2; 1 Tim. 2
, 6). L’œuvre de la propitiation accomplie par Christ est
suffisante aux yeux de Dieu pour tous les hommes. Après cela le souverain
sacrificateur posait ses mains sur le second bouc et confessait tous les péchés
du peuple sur cet animal qui était ensuite envoyé, chargé des péchés, « dans une
terre inhabitée » et, comme le substitut pour ainsi dire du peuple, il les ôtait
de devant les yeux de Dieu. Nous avons là, en type, l’œuvre de Christ comme
notre substitut devant Dieu. Comme tel, il n’a porté les péchés que de ceux qui
les lui ont confessés dans la repentance et par la foi. Telle est la
signification de Ses paroles : « … pour donner sa vie en rançon pour plusieurs »
(Matt. 20
, 28). Nous devons
clairement distinguer les deux côtés de l’œuvre de la rédemption qui sont
exprimés dans la propitiation et dans la substitution.
Toutefois le grand jour des propitiations a aussi une
signification particulière pour le peuple d’Israël. Le souverain sacrificateur
devait faire propitiation non seulement pour lui-même et pour sa maison (la
famille du sacrificateur), mais aussi pour le
peuple d’Israël. Alors que les croyants du temps actuel ont une pleine liberté
pour entrer dans les lieux saints (Héb. 4
,
16; 10
, 19), Israël doit pour ainsi
dire attendre jusqu’à ce que Christ, le vrai Souverain Sacrificateur, sorte du
sanctuaire céleste afin d’annoncer la propitiation pour leurs péchés. Lorsqu’il
apparaîtra en gloire, le résidu croyant l’acceptera comme son Messie et sera
sauvé.
7. La fête des tabernacles
La dernière des sept fêtes de l’Éternel est une fête du souvenir
et de la joie. Elle se trouve à la fin de la vendange et, de ce fait même, à la
fin de l’ensemble des récoltes (Deut. 16
,
13). Les Israélites habitaient pendant sept jours dans des tabernacles (ou
cabanes) faits de feuilles et de rameaux, et jouissaient des fruits de la
récolte, mais ils se souvenaient aussi de leur sortie et de leur délivrance d’Égypte (Deut. 23
,
40-43). La durée de sept jours parle d’une période
complète, à savoir du règne millénaire, qui constitue la fin de toutes les
voies de Dieu envers son peuple sur la terre. La fête trouve sa conclusion le huitième jour qui est appelé en Jean 7
, 37 « la dernière journée, la grande journée de la fête ». Ce jour
parle d’un nouveau commencement après le règne millénaire, c’est-à-dire de la
gloire éternelle de la nouvelle création (Apoc. 21
, 1, 5).
La fête de Purim
La fête de Purim,
célébrée
le quatorzième jour du mois d’Adar, doit son origine à la délivrance des Juifs,
dans le royaume perse, de devant le danger de leur extermination par Haman. Les
purim
sont les sorts que l’adversaire
avait fait jeter auparavant (Esther 3
,
7; 9
, 26-28).
La dédicace du temple
La fête de la Dédicace mentionnée en Jean 10
, 22 (hébr. Chanukka,
consécration),
célébrée le 25 du mois de Kislev, remonte au renouvellement de la dédicace du
temple, en l’an 165 av. J.C., par Judas Maccabée. Elle dure huit jours. – Ces
deux fêtes introduites ultérieurement n’appartiennent pas aux « fêtes de
l’Éternel ».
Dans la Bible, le feu est souvent une image de la sainteté scrutatrice
de Dieu, qui consume tout ce qui n’est pas en accord avec Dieu, mais purifie
tout ce qui est fait pour sa gloire (Deut. 4
,
24; És. 10
, 17; 33
, 14; Héb. 12
, 29). Sa
sainteté est non seulement exprimée par le cri « Saint, saint, saint » des
séraphins ou des quatre animaux, mais aussi par les sept
lampes de feu qui brûlent devant son trône et qui sont également un type du
Saint Esprit (És. 6
, 3; Apoc. 4
, 4-8). Lors de sa première rencontre
avec Dieu, Moïse vit, comme figure d’Israël, le peuple élu de l’Éternel, un
buisson en feu qui n’était pas consumé par les flammes (Ex. 3
, 2). Quand Dieu, lors de la
consécration de la tente d’assignation, consuma le premier sacrifice
par le feu du ciel, il donna par là son approbation au saint service qui avait
été établi selon ses ordonnances sous la direction de Moïse (Lév. 9
, 24). Lorsque l’holocauste, l’offrande
de gâteau ainsi que la graisse du sacrifice de prospérités et du sacrifice pour
le péché, qui parlent en type de Christ et de son œuvre, étaient offerts (Lév. 1
, 9; 2
, 2; 3
, 5; 4
, 31), le feu faisait monter une odeur
agréable de ces offrandes qui glorifient Dieu. De même que l’or est purifié par
le feu, de même notre foi est purifiée par l’épreuve afin que celle-ci soit à
la louange, à la gloire et à l’honneur du Seigneur Jésus (1 Pierre 1
, 7). Un jour l’ouvrage de chaque
racheté sera éprouvé par le feu devant le tribunal de Christ (1 Cor. 3
, 12-15). Tout ce qui est précieux pour
lui sera récompensé et, sans mélange de faiblesse ou même de péché, resplendira
éternellement à sa gloire (or, argent, pierres précieuses). En revanche, tout ce qui n’a
pas de caractère durable à ses yeux (bois, foin, chaume)
brûlera au feu, mais le croyant lui-même sera sauvé, « toutefois comme à travers
le feu ».
La sainteté de Dieu se révèle cependant aussi dans le jugement.
Lui qui a les yeux trop purs pour voir le mal (Hab. 1
, 13), punira un jour, dans le feu éternel, inextinguible, tous
les incrédules qui auront méprisé sa grâce. Le lieu des tourments éternels est
appelé l’étang brûlant de feu et de soufre (Apoc. 20
, 15; 21
, 8; cf. Matt. 3
, 12; 18
, 8). La fumée causée par le feu est aussi parfois le signe du
jugement et du châtiment de Dieu (És. 30
,
27; 34
, 10; Apoc. 14
, 11; 18
, 9).
L’espèce sauvage du figuier, qui pousse naturellement dans le bassin méditerranéen, produit trois sortes de fruits différents par an : des figues impropres à la consommation en avril et en juillet, et des figues comestibles en septembre. Le figuier de culture paraît sous deux formes : l’arbre avec des fleurs mâles et femelles, mais ne donnant pas de fruits comestibles, et celui qui porte uniquement des fleurs femelles et produit des fruits trois fois par an : les figues hâtives (avril - juin), la récolte principale (juin - novembre) et les figues tardives (septembre - janvier).
De même que la vigne, le figuier est
souvent employé en relation avec le peuple d’Israël comme figure du fruit et de
la bénédiction (1 Rois 4
, 25; Jér. 5
, 17; Jean 1
, 49). En Osée 9
, 10,
Dieu dit : « J’ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert ; j’ai vu vos
pères… comme le premier fruit du figuier », et en Joël 1
, où il doit constater que son pays est frappé par une nation
puissante, il est dit au verset 7: « Elle a réduit ma vigne en une désolation,
mon figuier en un tas de bois ». En Luc 13
,
6 à 9, le Seigneur Jésus se sert aussi de l’image du figuier pour désigner le
peuple juif incrédule qui a bénéficié des soins du Fils de l’homme et qui, dans
son ensemble, est demeuré sans fruit. En Matthieu 21
, 19, il prononce le jugement sur un figuier qui ne porte pas de
fruit. Le miracle de ce figuier desséché et l’événement lors duquel les esprits
immondes entrèrent dans le troupeau de pourceaux (Matt. 8
, 30-32) sont au reste les seuls signes du Seigneur dans lesquels
la grâce n’est pas mise en évidence, mais le jugement est annoncé sur le peuple
juif.
Dans le pays de Canaan, la figue était un
des sept aliments qui parlent de la bénédiction spirituelle de Dieu envers son
peuple. La figue pourrait ici être considérée comme figure du fruit de la
justice (Phil. 1
, 11; Héb. 12
, 11; Jacq. 3
, 18), de même que la grenade comme fruit
de la sainteté et l’olive comme fruit de l’Esprit.
Outre son sens premier de « descendant de sexe masculin », le mot
fils, dans la Bible, a différentes autres significations. Par exemple, le vieux
souverain sacrificateur Éli appelle le jeune Samuel « mon fils » pour exprimer la
relation familière d’un aîné avec un jeune (1 Sam. 3
, 6). Des expressions telles que « fils de perdition », « fils de
lumière », ne se rapportent pas à la descendance, mais indiquent ce qui marque
ou caractérise une personne. Au sens figuré, le mot « fils » fait ainsi allusion,
le plus souvent, à une position déterminée.
Lorsque Dieu appelle le peuple d’Israël son « fils premier-né »,
la valeur que le peuple élu avait aux yeux de Dieu est mise en évidence ; en
conséquence, les Israélites, comme ensemble, appelaient Dieu leur Père (Ex. 4
, 22; Mal. 2
, 10). Toutefois un Israélite n’aurait certes guère osé s’adresser
à Dieu comme à son propre Père. Cette relation intime n’a été rendue possible
que par la révélation du Père dans le Fils et par l’œuvre expiatoire qui y est
liée (Jean 1
, 18; 14
, 6-9; Éph. 2
, 18).
Le modèle parfait de la filialité (qualité de fils) est le Fils
de Dieu, appelé le Fils du Père en 2 Jean 3,
la Personne de la Trinité éternelle qui est devenue Homme quand
l’accomplissement du temps est venu (Jean 1
,
1, 14; Gal. 4
, 4; cf. Matt. 28
, 19). Dès l’éternité passée, il était
le Fils unique dans le sein du Père (Jean 1
,
18) et il est devenu, par sa naissance d’une femme, non seulement « Fils de
l’homme (à proprement parler : fils d’homme) », mais aussi d’une manière nouvelle
« Fils de Dieu » (cf. Ps. 2
, 7; Luc 1
, 35). Lorsqu’il était sur la terre,
toute la plénitude de la Déité s’est plu à habiter en lui et, par lui, à
réconcilier toutes choses (non pas tous les hommes !) avec elle-même (Col. 1
, 19; cf. chap. 2
, v. 9). Après avoir pleinement glorifié son Dieu et Père par
cette grande œuvre, il a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père
(Rom. 6
, 4). Le grain de blé n’était
pas seulement mort, mais il portait maintenant beaucoup de fruit semblable à
lui (Jean 12
,
24) !
Le jour de sa résurrection, il a fait immédiatement connaître à
ses disciples la merveilleuse vérité qui est une des caractéristiques de la foi
chrétienne : « Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre
Dieu » (Jean 20
, 17). Selon le bon
plaisir de sa volonté éternelle, Dieu nous a « prédestinés pour nous adopter
pour lui par Jésus Christ » (Éph. 1
,
4). Pour en permettre l’accomplissement, il a fallu l’œuvre de la rédemption à
la croix de Golgotha, car Dieu n’a pas de communion avec des pécheurs, mais
seulement avec des rachetés qui, par la foi au Fils, lui sont rendus conformes,
quant à leur position. Le mot « adopter » en Éphésiens 1
, 5, signifie « placer dans la position de fils ». À la différence
de notre position comme enfants de Dieu, à laquelle nous
sommes venus par la nouvelle naissance, nous sommes des fils de Dieu par notre
position en Christ qui est glorifié à la droite de Dieu et sera éternellement
le premier-né entre plusieurs frères (Rom. 8
, 29). La qualité d’enfant exprime la
similitude de nature ; la qualité de fils, une similitude (non une égalité) de
position : deux privilèges merveilleux, insondables pour le croyant ! Plus encore
que la qualité d’enfant, la qualité de fils des croyants souligne l’élévation
et la dignité de leur position, ainsi que la responsabilité qui y est liée (cf.
Rom. 8
, 14-17; 2 Cor. 6
, 18; Gal.4
, 4-7).
Flamme : voir « feu »
La fleur et la floraison sont des figures de la beauté
(terrestre) et de la délicatesse, mais aussi du caractère périssable comme l’herbe (Cant. 2
, 1;
Matt. 6
, 28, 29; cf. Ps. 103
, 15, 16; 1 Pierre 1
, 24). La floraison est aussi une
figure de la vraie vie spirituelle et le signe précurseur du fruit (És. 35
, 1, 2; Osée 14
, 5-7).
Fleur de farine : voir « farine »
Les fleuves ou les rivières les plus souvent mentionnés dans la
Bible sont l’Euphrate, le Nil et le Jourdain. En Genèse
2
, 14, l’Euphrate (hébr. Phrath)
est l’une des quatre rivières
issues de la division du fleuve qui sort d’Eden. Il n’est souvent appelé que
« le fleuve » (hébr. nahar
; Gen. 31
, 21). Le Nil, le fleuve d’Égypte (Gen. 15
,
18), est de même souvent mentionné sans son nom (Gen. 41,
1; hébr. jeor,
qui
signifie aussi « canal »). Les fleuves sont les artères qui conduisent la
précieuse eau en grande abondance, mais ils peuvent aussi
devenir menaçants par la puissance de leurs flots. Nous trouvons ces deux
significations dans le langage figuré de la Bible.
Le psalmiste chante : « Tu les abreuveras au fleuve de tes
délices » (Ps. 36
, 8). Ésaïe compare
la paix que Dieu donne à un fleuve ou à une rivière (És. 48
, 18; 66
, 12). Le
fleuve de vie évoque l’abondance et le caractère inépuisable de la bonté de
Dieu envers les siens (Gen. 2
, 10;
Ps. 46
, 4; Ézéch. 47
, 1-12; Apoc. 22
, 2; cf. Zach. 14
,
8).
Cependant les fleuves et les rivières sont aussi souvent une
figure des puissances de méchanceté (Ps. 18
,
4; És. 8
, 7; 43
, 2; 59
, 19; Luc 6
, 48) qui peuvent certes être
effrayantes, mais qui toutefois sont domptées par la puissance de Dieu (Ps. 66
, 6; Cant. 8
,
7; Apoc. 12
,
16).
Flot : voir « vague »
Foin : voir « herbe »
Fontaine : voir « puits »
Fornication, prostitution, adultère
À l’encontre des conceptions modernes de la morale et d’une
opinion largement répandue, les relations sexuelles entre deux personnes non
mariées constituent selon la parole de Dieu le péché de la fornication (1 Cor. 5
, 1), et cela, ainsi qu’il ressort de
Genèse 34
(cf. plus particulièrement
v. 31), même si un mariage est imminent ou désiré. Si l’une des personnes du
couple est déjà mariée, il s’agit alors d’un adultère (Lév. 20
, 10). Ces deux formes d’union sont
aux yeux de Dieu un péché contre le mariage qu’il a institué pour la vie
entière (Gen. 2
, 18-24; Rom. 7
, 2, 3). Dieu a ces péchés en horreur
et il nous met en garde contre eux avec insistance, aussi bien dans l’Ancien
Testament que dans le Nouveau. Les rachetés ne doivent même pas les avoir à la
bouche et encore moins les commettre (Éph. 5
,
3; Héb. 13
,
4).
Ces péchés jouaient un rôle particulièrement rebutant dans
l’idolâtrie des Cananéens (Gen. 38
, 21 voir note ; Deut. 23
,
17; 1 Rois 14
, 23, 24; cf. Apoc. 2
, 14, 20). Cependant ce n’est pas la
seule raison pour laquelle la prostitution est souvent assimilée, dans l’Ancien
Testament – particulièrement dans les livres prophétiques –, à l’idolâtrie,
mais c’est avant tout parce l’Éternel considérait le peuple d’Israël comme sa
femme avec laquelle il s’était marié (Jér. 2
,
2; 3
, 1-10; Ézéch. 16
). En se détournant de Lui pour se
tourner vers les idoles des peuples voisins, son peuple se livrait
spirituellement à la prostitution. Dans le Nouveau Testament, cette fornication
au sens figuré est nommée particulièrement en relation avec Babylone,
la grande prostituée (Apoc. 14
, 8; 17
, 2).
Dans les régions méditerranéennes, les fourneaux pour le
chauffage ne sont guère nécessaires en raison du climat chaud. En hiver, on se
chauffait autrefois devant des brasiers ouverts (És. 47
, 14; Jér. 36
, 22).
Aussi dans la Bible les fours sont-ils mentionnés essentiellement en rapport
avec la cuisson du pain (Lév. 26
, 26;
Osée 7
, 4) et avec le façonnage des
métaux (Ézéch. 22
, 18-22). Le
fourneau pour la fonte des métaux précieux est une figure de la dure captivité
des Israélites en Égypte (Deut. 4
,
20), mais aussi des grandes épreuves que Dieu envoie aux hommes comme
discipline (Prov. 17
, 3; cf. 1 Pierre
1
, 7). La chaleur insupportable de
son feu et la fumée qui s’élève font parfois du four ou de
la fournaise une figure du jugement de Dieu dans ses différentes formes (És. 31
, 9; Mal. 4
, 1; Apoc. 1
, 15).
Froment : voir « blé »
De même que la plante produit des fruits propres à la
consommation, ainsi le croyant peut produire du fruit pour Dieu, comme nous le
voyons par exemple dans les paraboles du semeur, de l’ivraie parmi le froment
et des méchants cultivateurs (Matt. 13
,
8, 23-30; 21
, 33-46). Le fruit
spirituel est le résultat de la foi et de l’obéissance à la parole de Dieu. Le
fruit pour Dieu demeure (Jean 15
,
16). Déjà sur la terre il est le signe distinctif du vrai croyant (Matt. 7
, 16-20). Dans le Nouveau Testament, il
est parlé de différentes sortes de fruits spirituels : du fruit de l’Esprit dans
ses neuf caractères (Gal. 5
, 22), du
fruit de la lumière (Éph. 5
, 9) et
plusieurs fois du fruit de la justice (2 Cor. 9
, 10; Phil. 1
, 11; Héb. 12
, 11; Jacq. 3
, 18). Les sacrifices de louanges que
nous pouvons offrir à notre Dieu et Père par le Seigneur Jésus et que la Parole
appelle « le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13
, 15; cf. Osée 14
, 2)
sont un fruit particulièrement beau.
Cependant, l’incrédule produit également son fruit qui est aussi
bien reconnaissable que le fruit pour Dieu (Matt. 12
, 33). Le péché ne porte toutefois que du fruit pour la mort
(Rom. 6
, 21; 7
, 4).
Fumée : voir « feu »
Les vaches étaient rarement offertes en sacrifice. Cependant en
Nombres 19
,
il était ordonné par Dieu qu’une génisse rousse, sans tare et qui
n’avait point porté le joug, soit égorgée hors du camp et
qu’il soit fait aspersion de son sang sept fois droit
devant la tente d’assignation. Puis l’animal devait être
brûlé, en même temps que du bois de cèdre, de l’hysope et de l’écarlate étaient
jetés au milieu du feu. La cendre était gardée en un lieu pur comme élément
constitutif de l’eau de séparation.
Lorsqu’un Israélite s’était souillé en touchant un cadavre, un homme pur devait mettre de
l’eau vive sur la cendre et, au moyen de l’hysope, il devait en faire aspersion
sur les personnes ou sur les objets souillés. Le sacrifice de la génisse rousse
était une forme exceptionnelle du sacrifice
pour le péché, qui toutefois avait pour but non pas l’expiation des péchés,
mais la purification de ceux qui appartenaient au peuple de Dieu au milieu
duquel habitait l’Éternel. Le lavage des pieds en Jean 13
porte aussi ce caractère. Par la parole de Dieu, le Saint Esprit
fait sentir la souillure à l’âme et la conduit à la confession, qui a pour
conséquence le pardon et la purification de toute iniquité en vertu de l’œuvre
expiatoire accomplie par Christ (1 Jean 1
,
9; cf. Éph. 5
, 26).
Dans l’Ancien Testament il y a deux mots hébreux de sens
analogue qui sont traduits par « germe » ou « rejeton » : zemach
(És. 4
, 2; Jér. 23
, 5; 33
, 15; Zach. 3
, 8; 6
, 12) et nezer
(És. 11
, 1). Il est
aisé de discerner que les passages cités se rapportent au Messie à venir, le
Seigneur Jésus, qui selon Ésaïe 53
, 2
« montera devant lui comme un rejeton, et comme une racine [hébr. schoresch
] sortant d’une terre aride »
(cf. És. 11
, 10). Par sa
désobéissance envers Dieu, Israël a perdu tous ses droits ; toutefois, quand
l’accomplissement du temps est venu, Dieu, dans sa grâce, a envoyé son Fils, « né de femme, né sous la loi », afin qu’il rachète ceux
qui ne pouvaient être justifiés sous la loi et leur donne – oui, à tous ceux
qui croient en lui – l’adoption (Gal. 4
,
4).
Les paroles de Matthieu 2
,
23, « … en sorte que fût accompli ce qui avait été dit par les prophètes : Il
sera appelé Nazaréen », ne se trouvent dans aucun livre prophétique de l’Ancien
Testament. Matthieu les applique à la ville de Nazareth, où vécut Jésus.
L’écrivain inspiré aura eu devant les yeux les prophéties mentionnées ci-dessus
concernant le Germe de l’Éternel, le Messie, et, par l’Esprit, aura remplacé le
substantif hébreu plus fréquemment utilisé zemach
de Zacharie 6
, 12: « Voici un homme
dont le nom est Germe… » par le substantif nezer
en Ésaïe 11
, 1, qui rappelle le nom
de la ville méprisée de Galilée, Nazareth, lequel, de son côté, remonte à la
même racine étymologique.
Gomorrhe : voir « Sodome »
La graisse (hébr. chelev)
d’un
animal sain est sa réserve de force. Au sens positif, la graisse parle ainsi de
la force intérieure cachée, de l’énergie et de ce qu’il y a de meilleur. Quand
Abel offrit à Dieu le premier sacrifice mentionné dans
la Bible, il apporta des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse (Gen. 4
, 4). En revanche, Caïn apporta les
fruits de ses propres efforts sur le sol maudit par Dieu. Le sacrifice d’Abel
exprime déjà la pensée que la graisse fait partie de la meilleure partie. Aussi
en Nombres 18
, 12, le mot hébreu pour
la graisse est-il traduit par « le meilleur ». De plus il était spécifié dans la
loi : « Toute graisse appartient à l’Éternel » (Lév. 3
, 16), et dans le même passage, il est dit deux fois que la
graisse du sacrifice de prospérités était le pain de l’Éternel (Lév. 3
, 11). Ainsi la graisse des animaux
offerts en sacrifice parle en type de la force intérieure du Seigneur Jésus par
laquelle il s’est offert en sacrifice à Dieu.
La grenade est un fruit très doux, de la grosseur d’une pomme.
Il provient du Proche-Orient. Sur les bords tout autour de la robe du souverain sacrificateur israélite
alternaient la reproduction d’une grenade et d’une clochette qui évoquent
respectivement le fruit et le témoignage (Ex. 28
, 34). Les vêtements parlaient de la
sainteté de Dieu et du service sacerdotal dans son sanctuaire (cf. Ex. 28
, 36). Des reproductions de grenades
décoraient aussi le temple de Jérusalem
(1 Rois 7
, 18 et suiv.). Ainsi la
grenade peut être considérée comme un symbole du fruit spirituel,
particulièrement du fruit dans la sainteté (Jean 15
, 1-8; Rom. 6
, 22), que
peuvent porter tous ceux qui croient au Seigneur Jésus et vivent en communion
avec lui.
Par la laideur, aux yeux de l’homme, de sa nudité, la grenouille
est peut-être une figure de l’impudicité sexuelle. Mais elle parle certainement
des influences démoniaques, c’est-à-dire de deux dangers très proches l’un de
l’autre. Lors de la deuxième plaie en Égypte, les
grenouilles « montèrent » sur le pays, c’est-à-dire montèrent des lieux profonds
de la terre (Ex. 8
, 1-7). En
Apocalypse 16
, 13, trois esprits
immondes « comme des grenouilles » sortent de la bouche du dragon (Satan), de la
bête (du chef de l’Empire romain) et du faux prophète (de l’Antichrist).
Guerre : voir « Combat »
Des trois ou quatre lieux différents, dans le pays de Canaan, qui portent le nom de Guilgal, celui qui est situé à
l’ouest du Jourdain, « à l’extrémité orientale de
Jéricho » (Josué 4
, 19), est le plus
significatif pour l’histoire d’Israël. Le nom hébreu signifie « cercle, roue, revirement,
roulement ». Après la traversée du Jourdain, le peuple y dressa son premier camp
dans le pays de Canaan et Josué y reçut de Dieu l’ordre de circoncire les fils
d’Israël, car aucun d’entre eux ne l’avait été durant les quarante ans de
voyage dans le désert. Une fois la circoncision
exécutée à Guilgal, Dieu dit à Josué : « Aujourd’hui j’ai roulé de dessus vous
l’opprobre de l’Égypte ». Ici le nom de Guilgal est lié au « roulement » de
l’opprobre (Josué 5
, 2-9). Si le passage
à travers le Jourdain est un type de notre mort et de notre résurrection
spirituelle avec Christ, ce dont rendent témoignage les douze pierres dans le
Jourdain et sur l’autre rive (cf. Col. 2
,
20; 3
, 1), la circoncision à Guilgal
est alors l’expression de la mortification des membres, c’est-à-dire des
manifestations de la chair, et du dépouillement des caractères du vieil homme
(Col. 3
, 5-9). C’est la réalisation
pratique du fait que nous avons dépouillé le vieil homme. Aussi Guilgal
était-il également le lieu de la force, auquel Josué retournait toujours (Josué
9
, 6; 10
, 6-15, 43; 14
,
6).
Habit : voir « vêtement »
Les reins ou la hanche sont souvent employés comme figure du
siège de la force et de l’énergie. Ces mots sont fréquemment en rapport avec la
ceinture qui entoure les hanches et rassemble le vêtement ample, mais qui sert
aussi de support pour les armes, spécialement pour l’épée (Ex. 12
, 11; 2 Sam. 20
, 8; 1 Rois 12
, 10).
Ainsi les reins ceints sont également la figure de la disposition à agir et du
départ.
Hénoc : voir « Énoch »
L’herbe, semblablement à la fleur, est une
figure de la fragilité et du caractère éphémère de l’homme. Au psaume 90
, 5 et 6, la vie de l’homme est
comparée à l’herbe : « Comme un torrent tu les emportes ; ils sont comme un
sommeil, – au matin, comme l’herbe qui reverdit : au matin, elle fleurit et
reverdit ; le soir on la coupe, et elle sèche ». En Ésaïe 40
, 6, l’homme même est assimilé à l’herbe : « Toute chair est de
l’herbe, et toute sa beauté comme la fleur des champs. L’herbe est desséchée,
la fleur est fanée… » Dans le Nouveau Testament, nous trouvons aussi l’herbe
comme figure de ce qui est éphémère (Matt. 6
,
30; 1 Pierre 1
, 24, 25). Cela
s’applique aussi à l’herbe séchée en foin.
L’holocauste (hébr. ‘olah)
est le plus élevé de tous les sacrifices de l’Ancien Testament. Aussi est-il
cité en premier lieu dans l’énumération des différentes offrandes que les
Israélites pouvaient ou devaient apporter (Lév. 1
). Il est déjà mentionné en Genèse 2
, 22, lors du sacrifice d’Isaac, type
saisissant du don du Fils de Dieu par le Père. L’holocauste devait être
entièrement offert sur l’autel et être fumé comme « odeur agréable à l’Éternel »
(le même verbe est aussi employé pour l’encens). À la
différence des autres sacrifices, aucun homme ne pouvait manger quelque chose
de l’holocauste, car il était destiné exclusivement à Dieu. Selon son
commandement, deux agneaux devaient être offerts chaque jour comme « holocauste
continuel » à l’entrée de la tente d’assignation, l’un le
matin et l’autre le soir, de telle sorte que l’odeur agréable monte continuellement
vers l’Éternel. L’holocauste continuel, type de la bonne odeur incessante que
le sacrifice de Christ répand devant Dieu, était le fondement de l’habitation
de Dieu au milieu des fils d’Israël (Ex. 29
,
38-46). Les holocaustes étaient aussi apportés lors de toutes les fêtes de l’Éternel. L’holocauste nous présente la
pensée de la propitiation en rapport avec les saintes exigences de Dieu, le sacrifice pour le péché, en revanche, en
rapport avec nos besoins.
Christ, qui par son sacrifice à la croix est l’accomplissement
de tous les sacrifices typiques, s’est livré lui-même comme holocauste « à Dieu,
en parfum de bonne odeur », selon Éphésiens 5
,
2; et par la foi en lui, nous avons aussi été « rendus agréables dans le
Bien-aimé » (Éph. 1
, 6). Les
holocaustes décrits en Lévitique 1
,
qui étaient apportés par les Israélites comme sacrifices volontaires, parlent
par conséquent de l’adoration des rachetés. Nous pouvons apporter à Dieu, le
Père, des « sacrifices de louanges » et des « sacrifices spirituels » (Héb. 13
, 15; 1 Pierre 2
,
5). Celui qui
présentait l’offrande exprimait son acceptation devant l’Éternel en posant sa
main sur la tête de l’animal (cf. imposition des
mains) ; de même nous pouvons nous aussi, dans la conscience de notre
position parfaite en Christ, nous approcher du Père. Les différents degrés
d’offrande (taureau, mouton, chèvre, colombe) parlent de
l’intelligence plus ou moins grande de l’œuvre de la rédemption ; il est
cependant dit chaque fois : « Un sacrifice par feu, une odeur agréable à
l’Éternel ».
Abstraction faite de sa signification « être humain de sexe
masculin » qui le différencie de la femme, l’homme est
fréquemment le symbole de la force dans laquelle est réalisée une position
conférée par Dieu. Ainsi pour l’holocauste et pour le
sacrifice pour le péché d’un chef en
Israël, une bête mâle était prescrite (Lév. 1
,
3, 10; 4
, 23), pour le sacrifice pour
le péché de quelqu’un du peuple, une bête femelle (Lév. 4
, 28), alors que pour le sacrifice de prospérités, les deux
étaient permises (Lév. 3
, 1, 6). Dans
le Nouveau Testament, il nous est dit : « Veillez, tenez ferme dans la foi ; soyez
hommes, affermissez-vous » (1 Cor. 16
,
13). Ici l’homme est vu comme symbole de la force et de la fermeté. – Cependant
selon l’ordre de la création, l’homme est aussi le chef de la femme, car il est
« l’image et la gloire de Dieu » (1 Cor. 11
,
3, 7; Éph. 5
, 23). Déjà dans l’Ancien
Testament, une mise en garde est faite contre le mélange des positions, voulues
de Dieu, de l’homme et de la femme : « La femme ne portera pas un habit d’homme,
et l’homme ne se vêtira pas d’un vêtement de femme ; car quiconque fait ces
choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu » (Deut. 22
, 5).
Homme de guerre : voir « soldat »
L’huile, obtenue par le broyage ou le pressurage des olives,
était déjà dans l’Antiquité un produit important, qui était utilisé, selon la
Bible, pour l’alimentation, l’éclairage et l’onction. Elle fournissait la
lumière au chandelier dans la tente d’assignation (Ex. 27
, 20; Lév. 24
, 2; cf. Zach. 4
,
1-6; Apoc. 11
,
4). Les sacrificateurs (Ex. 29
, 7, 21), les rois (1 Sam. 10
,
1; 16
, 13) et les prophètes (1 Rois 19
, 16) étaient oints d’huile. L’huile
est un type de la lumière, mais plus particulièrement de l’onction du Saint
Esprit (Luc 4
, 18; Actes 10
, 38; 2 Cor. 1
, 21; 1 Jean 2
, 20, 27).
Ce fait, révélé seulement dans le Nouveau Testament, est déjà suggéré par
l’onction de David pour roi d’Israël, car immédiatement après, l’Esprit de
l’Éternel l’a saisi et est demeuré sur lui (1 Sam. 16
, 13). Pour l’huile de l’onction, qui était utilisée lors de la
consécration des sacrificateurs et de la tente
d’assignation dans l’Ancien Testament, on devait prendre des « aromates
les plus excellents » : 500 sicles de myrrhe franche, 250 sicles de cinnamome
aromatique, 250 sicles de roseau aromatique, 500 sicles de casse et un hin
d’huile d’olive (Ex. 30
, 22-33).
« L’huile de l’onction sainte » ainsi obtenue ne pouvait pas plus que l’encens composé être produite ou utilisée à d’autres
fins. Les aromates dans l’huile de l’onction parlent des gloires de Christ que
les croyants peuvent discerner. Nous le voyons en ce que pour ces aromates une
mesure humaine et précise est indiquée. Même si la mesure était « le sicle du
sanctuaire », elle demeurait néanmoins une mesure humaine. Pour la créature,
tout a une mesure et une fin. Nous connaissons en partie. L’Ecriture sainte ne
dit que du Seigneur que Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure (Jean 3
, 34) ; mais en raison de notre
faiblesse, le Saint Esprit, représenté par « un hin d’huile », ne peut nous faire
discerner et manifester que partiellement les perfections du Seigneur Jésus.
L’olive est mentionnée comme l’un des fruits du pays de Canaan (Deut. 8
,
8). Elle est certes un type du fruit de l’Esprit (Gal. 5
, 22).
L’olivier est parfois une figure de la place bénie qu’Israël
prend sur la terre en relation avec son ancêtre Abraham (Jér. 11
, 16). En raison de leur incrédulité,
Dieu a arraché les Juifs, dans le temps présent, comme des branches et a enté
les nations à leur place (Rom. 11
,
16-24).
Huit est le chiffre du nouveau commencement divin. Après le
septième jour, le sabbat, vient, avec le huitième jour, le premier jour d’une
nouvelle semaine, le dimanche. C’est le jour de la résurrection du Seigneur
Jésus et le jour caractéristique de la période actuelle de la grâce (Jean 20
, 1, 19). La fête des tabernacles,
d’une durée de sept jours, est une figure du règne
millénaire, lorsque Israël vivra dans la paix et la joie (Lév. 23
, 33-43). À cette fête succédait
toutefois un huitième jour durant lequel devait régner le repos. Nous y
trouvons une indication du repos éternel des croyants dans le ciel. En cette
« dernière journée, la grande journée de la fête », le Seigneur Jésus mentionne
en Jean 7
, 37, en parlant du don du
Saint Esprit, une des bénédictions particulières données maintenant déjà aux
croyants de la nouvelle création.
Le mot hysope recouvre vraisemblablement différentes plantes
dont l’identité n’est pas tout à fait certaine. L’hysope jouait un rôle lors de
la purification en Israël. En Exode 12
,
22, le sang de l’agneau pascal devait être mis au moyen d’un bouquet d’hysope
sur les poteaux et le linteau de la porte, afin que le jugement de Dieu sur les
premiers-nés passe par-dessus les Israélites. Pour la purification du lépreux, outre l’hysope, du bois de
cèdre et de l’écarlate étaient aussi utilisés (Lév.
14
, 4) ; ils étaient également
employés lorsqu’on brûlait la génisse rousse dont
la cendre était nécessaire pour la préparation de l’eau de
purification (Nomb. 19
, 6) ; un homme pur devait ensuite tremper de l’hysope dans cette eau et en
faire aspersion sur les personnes ou les objets souillés (v. 18). Ce dernier
passage explique les paroles de David : « Purifie-moi du péché avec de l’hysope,
et je serai pur » (Ps. 51
, 7). La
déclaration que le roi Salomon a parlé « sur les arbres, depuis le cèdre qui est
sur le Liban, jusqu’à l’hysope qui sort du mur » (1 Rois 4
, 33) aide à comprendre l’association du bois de cèdre et de
l’hysope. Vu que le cèdre est une figure de la puissance et de l’orgueil, il
faut voir dans l’hysope, apparemment insignifiante, la faiblesse humaine et la
vanité. Ni l’un ni l’autre ne sont toutefois propres au service de Dieu ; il ne
peut employer que des cœurs renouvelés, purifiés par le sang de Christ.
Peut-être la présentation de l’éponge emplie de vinaigre et mise sur de
l’hysope est-elle aussi une marque du mépris du soldat pour le Sauveur crucifié
en faiblesse (Jean 19
, 29) ?
L’imposition des mains revêtait une telle importance dans l’Ancien
Testament qu’il est parlé en Hébreux 6
,
2, de « la doctrine… de l’imposition des mains » à laquelle nous ne devons pas
retourner. Chez les premiers chrétiens, l’imposition des mains jouait un
certain rôle, non prépondérant. Il en était autrement pour le peuple d’Israël.
Lors de l’offrande des sacrifices d’animaux (à l’exception des oiseaux), celui
qui présentait le sacrifice posait sa main sur la tête de l’animal et
s’identifiait ainsi avec lui avant de l’égorger (Ex. 29
,
10). Lors de
l’holocauste, cet acte, désigné par les mots « agréé pour lui (celui qui
présente l’holocauste) », signifiait l’identification avec la valeur du
sacrifice pour Dieu (Lév. 1
, 4) ; lors
du sacrifice de prospérités, l’imposition des mains était l’expression de la
communion devant Dieu (Lév. 3,
2, 8,
13), et lors du sacrifice pour le péché, par cet acte le péché était transféré
sur la victime qui devait mourir à la place du pécheur (Lév. 4
, 4; cf. chap. 16
, v. 21). Les mains étaient aussi posées sur des hommes, par
exemple sur les Lévites lors de leur consécration de la part des fils d’Israël
(Nomb. 8
, 10) ; et avant sa mort,
Moïse posa sa main sur Josué pour le confirmer comme son successeur désigné par
Dieu (Nomb. 27
, 18; Deut. 34
, 9).
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons également l’imposition
des mains comme signe d’identification ou de communion. Dans sa grâce, le
Seigneur Jésus a imposé les mains aux petits enfants en disant : « Laissez venir
à moi les petits enfants ; ne les en empêchez pas ; car à de tels est le royaume
de Dieu » (Marc 10
, 13-16). Les autres
passages se trouvent en Actes 6
,
6; 8
,
17; 13
, 3; 1 Timothée 4
, 14; 5
, 22; 2 Timothée 1
, 6.
La communion pouvait être aussi exprimée en donnant la main droite, tel que
cela se pratique aujourd’hui (Gal.2
,
9, cf. la note a).
Impur : voir « pur »
Isaac, le fils d’Abraham et de Sara né selon la promesse, est un type du Seigneur Jésus.
Comme Lui, il est appelé le fils unique (c’est-à-dire unique dans son genre) et
bien-aimé (Gen. 22
, 2; Héb. 11
, 17; Jean 1
, 18; Col. 1
, 13). Mais
lorsque, sur le commandement de Dieu, il allait être offert en holocauste,
contrairement à notre Seigneur, il fut épargné au dernier moment (Rom. 8
, 32). Pourtant c’est en Isaac
premièrement que la résurrection a été vue en figure (Héb. 11
, 17). Après la mort de sa mère, Isaac, seul patriarche à n’avoir
eu qu’une femme, a épousé Rebecca. Nous voyons en elle un type de l’Assemblée
(Gen. 24
; cf. Gal. 4
, 21-26). C’est aussi dans l’histoire
d’Isaac qu’apparaît pour la première fois dans la Bible le mot « aimer » : d’abord
en Genèse 22
, 2, dans l’amour du père
pour son fils, puis au chapitre 24
(v. 67), dans l’amour de l’époux pour son épouse.
De même que les épines, l’ivraie est
employée par Job comme figure de la malédiction (Job 31
, 40). Le Seigneur Jésus se sert de la parabole de l’ivraie parmi
le froment pour caractériser l’activité du diable (Matt.
13
, 24 et suiv.). Après qu’un homme a
semé de la bonne semence dans son champ, son ennemi
vient et sème de l’ivraie parmi le froment. L’ivraie est une graminée qui croît
dans les champs de céréales du Proche-Orient. Ses épis ressemblent à ceux du
blé, et ses grains abritent un champignon vénéneux. Du fait que les grains ont
aussi la même grosseur et la même forme que ceux du blé, le criblage ne permet
pas de les séparer les uns des autres et ils corrompent ainsi la farine. Le
diable a commencé déjà très tôt à semer son ivraie corruptrice et il le fait
aujourd’hui encore. Les épîtres du Nouveau Testament nous montrent ses
tentatives d’introduire un « évangile différent », le judaïsme (Gal. 1
, 6 et suiv.), de répandre des
doctrines philosophiques « selon les éléments du monde, et non selon Christ »
(Gal. 2
, 8), et d’amener les hommes à
changer « la grâce de notre Dieu en dissolution » et à renier « notre seul Maître
et Seigneur, Jésus Christ » (Jude 4).
Ainsi
la chrétienté est devenue pour l’homme un mélange inextricable de froment et
d’ivraie, de vérité divine et de doctrines fausses et mauvaises, de vrais
croyants et d’incrédules. L’étonnement des esclaves en voyant l’ivraie est
compréhensible, car la présence, dans le royaume, d’hommes qui ne sont pas de
vrais fils du royaume est contraire à la pensée de Dieu. Aussi le semeur dit-il
aux esclaves qui savent très bien distinguer l’ivraie du froment et qui veulent
l’arracher : « Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à la moisson » (Matt. 13
, 30).
Dans la Bible, le jardin est souvent une image d’un lieu
particulièrement protégé, de bénédiction pour l’homme et de joie pour Dieu.
Nous le voyons déjà dans le jardin d’Eden. La fiancée du Cantique des cantiques
est comparée à un jardin clos et à un paradis (Cant. 4
, 12, 13). Un jardin arrosé est par conséquent une magnifique
figure de croyants qui vivent séparés pour leur Seigneur seul, trouvent leur
force et leur secours auprès de lui, la source de l’eau de la vie, et en même
temps portent du fruit pour lui. Dans le Cantique des
cantiques il est dit plus loin : « Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et
qu’il mange ses fruits exquis ».
Le nom signifie « fondation (ou héritage) de paix ». Jérusalem est
mentionnée pour la première fois en Josué 10
,
1 comme ville du roi Adoni-Tsédek. Toutefois on peut vraisemblablement voir
Jérusalem déjà en Salem où régnait le roi Melchisédec,
sacrificateur de Dieu (Gen. 14
, 18; Ps. 76
, 2). La ville a plusieurs noms : ville sainte (Néh. 11
, 1), ville de Dieu (Ps. 46
, 4), ville de l’Éternel (És. 60
, 14), ville du grand Roi (Matt. 5
, 35), ville de justice, cité fidèle
(És. 1
, 26), ville de vérité (Zach. 8
, 3), Ariel = « lion de Dieu, foyer de
Dieu » (És. 29
, 1),
Jéhovah-Shamma =
« l’Éternel est là » (Ézéch. 48
,
35 ). Jérusalem est devenue la capitale d’Israël sous David,
et le temple de Dieu y fut construit sous Salomon. Là
était le lieu que l’Éternel avait choisi pour y faire habiter son nom (Deut. 12
, 5; 1 Rois 11
, 32, 36; Ps. 132
, 13,
14). Par conséquent, la ville a une importante signification symbolique non seulement
pour Israël, mais aussi pour nous. Elle est souvent identifiée à Sion.
Dans le livre de Néhémie, Jérusalem est une figure de la
communion des croyants dans la proximité immédiate de la maison
de Dieu, séparés du monde ennemi par la muraille
qui garde la bénédiction et refoule le péché. Dans le Nouveau Testament,
Jérusalem est mentionnée plusieurs fois au sens figuré. En Galates 4
, 25, 26, la « Jérusalem de maintenant »
est une figure du judaïsme attaché à la loi, qui se trouve dans la servitude
spirituelle sous la loi de Sinaï (cf. v. 4, 5) ; en revanche, la « Jérusalem d’en
haut » est l’expression des bénédictions, de la joie et de l’espérance que tous
les croyants de tous les temps ont en commun. Déjà Abraham, le père des
croyants, attendait cette « cité qui a les fondements, de laquelle Dieu est
l’architecte et le créateur » (Héb. 11,
10),
et nous la connaissons aussi (Héb. 12
,
22; 13
, 14). En revanche, la
« nouvelle Jérusalem » future, mentionnée en Apocalypse 3
, 12 et 21
, 2 et
suivants, est l’épouse de l’Agneau, l’Assemblée.
Jézabel, la femme du roi israélite Achab, était une fille
d’Ethbaal, roi de Sidon, ville portuaire phénicienne sur la Méditerranée (1
Rois 16
, 31). Les Sidoniens étaient
des idolâtres comme les autres Cananéens, et, par son mariage avec Jézabel,
Achab est devenu un adorateur de Baal. Jézabel ne s’est pas seulement livrée
elle-même à la prostitution (c’est-à-dire à
l’idolâtrie) et aux enchantements, mais elle a poussé son mari à des formes
d’idolâtrie telles qu’aucun autre roi d’Israël ne les avait pratiquées (1 Rois 21
, 25; 2 Rois 9
,
22). Elle a exterminé
les prophètes de l’Éternel et voulait aussi faire mourir Élie, parce qu’il
avait tué les prophètes de Baal (1 Rois 18
,
4; 19
, 2). De plus elle a influencé,
à l’arrière-plan, le gouvernement de son mari (1 Rois 21
).
Enfin, elle trouva
la mort, sur l’ordre du roi Jéhu, en étant précipitée de la fenêtre de son
palais et mangée par les chiens (2 Rois 9
,
30-37).
Dans le Nouveau Testament, Jézabel (=Jésabel) est décrite comme
une femme qui se dit prophétesse, mais quitte sa place
subordonnée et, par ses enseignements, égare les esclaves de Dieu « en les
entraînant à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux
idoles » (Apoc. 2
, 20). Cela parle
d’autorité usurpée et d’incitation à l’idolâtrie dans le sein de l’Église de
Dieu.
Joseph était le onzième fils de Jacob, l’ancêtre d’Israël.
L’histoire de sa vie est décrite dans les chapitres 37
à 50
de la Genèse et
remplit ainsi presque un tiers du premier livre de la Bible. Joseph est une des
rares personnes de l’Ancien Testament dont la vie est relatée en détail, mais
desquelles pas un seul péché n’est mentionné. Aucun personnage biblique ne
montre dans sa vie autant de conformité avec le Seigneur Jésus que Joseph. Il
était le fils bien-aimé du Þpère,
prédestiné à régner et par conséquent haï de ses frères. Lorsqu’il fut envoyé
par le père vers ceux-ci, ils tinrent conseil pour le faire mourir et le
vendirent à des gens des nations. Il fut emmené comme esclave en Égypte et condamné sur la base de fausses accusations. Tout
cela correspond dans beaucoup de détails à la vie et à la mort du Seigneur
Jésus. Il fut finalement libéré et obtint les plus grands honneurs. Cependant
ses frères n’en ont rien su. À cette époque, il reçut pour épouse une femme
d’entre les nations. Là aussi nous voyons des parallèles avec la glorification
du Seigneur, son rejet et le fait qu’il n’a pas été reconnu par son peuple
terrestre Israël, et la formation de son Assemblée. Les sept années de famine parlent de la grande tribulation à venir par laquelle
le peuple de Juda sera amené à la repentance et finalement à reconnaître le
Christ (Messie) venant en gloire. Enfin toute la famille de Jacob descend en
Égypte pour y demeurer « dans la meilleure partie du pays » sous la domination de
Joseph. Il en sera de même pour Israël dans le Millénium.
Le joug est la partie du harnais, constituée le plus souvent par
une pièce de bois, placée sur la nuque (ou sur le front) d’un bœuf attelé comme
bête de trait. Le joug peut être utilisé pour un seul animal, mais aussi pour
deux animaux qui par ce moyen sont fermement unis l’un à l’autre. Dans
plusieurs passages de la Bible, ce mot est employé tout simplement dans le sens
d’« une paire » (1 Rois 19
, 19, 21). Le
joug est souvent la figure de l’assujettissement (Gen. 27
, 40), de la servitude (1 Rois 12
, 4; Gal. 5
, 1) et du
service (1 Tim. 6
, 1) ; le brisement
du joug parle par conséquent de délivrance (Jér. 28
, 2).
Le joug de Christ était son obéissance volontaire à Dieu (Matt. 11
, 29, 30). Le joug double est une
figure de la communion. En Philippiens 4
,
3, Paul appelle Épaphrodite son compagnon de travail (cf. 2
, 25), littéralement son « compagnon de joug ». En 2 Corinthiens 6
, 14, la communion d’un croyant avec un
incrédule est appelée un « joug mal assorti » contre lequel nous sommes
sérieusement mis en garde. Cette figure a trait à la défense faite en
Deutéronome 22
, 10, d’atteler
ensemble à une charrue un bœuf (une bête pure) et un âne (une bête impure).
Le jour est la première division de temps mentionnée dans
l’Ecriture sainte. Dieu appela Jour la lumière qu’il a créée, et les ténèbres,
il les appela Nuit. Il y eut soir et matin, et ainsi il y
eut le premier jour ou un
jour (Gen. 1
, 3-5). Les « luminaires dans l’étendue
des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit », c’est-à-dire le soleil, la lune et les étoiles,
n’ont été créés que le quatrième jour (Gen. 1
,
14). Contrairement à l’obscurité de la nuit, le jour est caractérisé par la
clarté et la lumière. Sur le plan spirituel, Dieu nous a appelés des ténèbres à
sa merveilleuse lumière (1 Pierre 2
,
9), de sorte que Paul peut écrire : « Car vous êtes tous des fils de la lumière
et des fils du jour ; nous ne sommes pas de la nuit ni des ténèbres » (1 Thess. 5
,
5). Par le mot jour, il faut comprendre ici un état moral, spirituel, qui
déjà maintenant est caractérisé par la lumière de Dieu (cf. Jean 11
, 9; Rom. 13
, 13).
Dans le langage prophétique, le mot « jour » a une autre
signification. Il désigne un temps encore futur. À la nuit actuelle des
ténèbres spirituelles pendant l’absence du Seigneur succédera – après le lever
de l’étoile du matin, la venue du Seigneur Jésus
pour l’enlèvement des siens – le « jour » qui commencera avec l’apparition de
Christ en gloire et se terminera avec la fin du Millénium. Par contraste avec
l’enlèvement que les enfants de Dieu peuvent attendre avec un ardent désir, le
« jour du Seigneur » viendra comme un voleur pour les incrédules (1 Thess. 5
, 2, 4; 2 Pierre 3
, 10; Apoc. 3
, 3; 16
, 15). Déjà dans l’Ancien Testament,
le « jour de l’Éternel » (à ne pas confondre avec le dimanche, le jour du
Seigneur ou « la journée dominicale », Apoc. 1
,
10) est annoncé comme le jour du jugement de Dieu sur le monde (Joël 1
, 15; 2
, 2; Soph. 2
, 2).
Cependant pour ceux qui craignent le nom de Dieu, le Messie sera « le soleil de
justice ; et la guérison sera dans ses ailes » (Mal. 4
, 1, 2).
En son jour, le
Seigneur Jésus, jusqu’ici méprisé et rejeté, recevra dans ce monde, de tous les
hommes, l’honneur dont il est digne.
Le « jour de Dieu » est équivalent au « jour d’éternité » (2 Pierre 3
, 12, 18). Cette expression fait
allusion à l’infini, dans le temps, de la nouvelle création, à l’état éternel,
dans lequel Dieu sera « tout en tous » (1 Cor. 15,
28) ; avant son commencement, la création actuelle sera dissoute
et fondue par le feu.
Jour des propitiations :voir « fêtes de l’éternel »
Le peuple d’Israël devait traverser le Jourdain pour entrer en Canaan. Du point de vue typique, ce fleuve ressemble à
maints égards à la mer Rouge. Toutefois ici les eaux
ne furent pas frappées en jugement, mais l’arche de
l’alliance, type du Fils de Dieu devenu Homme, passa devant le peuple d’Israël
pour l’introduire dans le pays. Là aussi les eaux se fendirent, de sorte que le
peuple put traverser sans obstacle (Josué 3
;
4
). Douze
pierres, représentant les douze tribus d’Israël, devaient être posées au fond
du fleuve. Le Jourdain également est une figure de la mort et de la
résurrection de Christ pour les croyants, mais en même temps de leur
résurrection avec lui (cf. Éph. 2
, 6;
Col. 3
, 1). C’est pourquoi douze
pierres furent dressées au bord du Jourdain. Il est aussi une figure du nouvel
homme que le croyant est appelé à revêtir (Éph. 2
, 15; 4
, 24; Col. 3
, 10). Le nouvel homme, créé selon
Dieu, est destiné au ciel.
Le fait que la mer Rouge et le Jourdain forment un tout est
remarquablement mis en évidence en ce qu’il est dit en Exode 14
,
22: « Et les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer », et en Josué 4
, 19: « Et le peuple monta hors du
Jourdain ». De plus le jour de la traversée du Jourdain (le dixième jour du
premier mois) était identique au jour du choix de l’agneau
pascal, ce qui nous montre l’unité et la cohérence de ces types de la
rédemption (cf. Josué 4
, 23; Ps. 114
, 3).
Lac : voir « mer »
Le lait que les Israélites obtenaient des vaches, des brebis et
des chèvres, est avec le pain, depuis les temps les plus reculés, l’un des
aliments principaux de l’homme. Le lait et les produits laitiers étaient
consommés sous les formes les plus variées (Gen. 18
, 8; Deut. 32
, 14;
Prov. 30
, 33). Le pays de Canaan était
si fertile qu’il était appelé « un pays ruisselant de lait et de miel » (Ex. 3
, 8). Dans le Nouveau Testament, le
« pur lait intellectuel » est un symbole de la parole de Dieu en tant que saine
nourriture spirituelle que le chrétien doit désirer comme l’enfant nouveau-né
désire le lait maternel (1 Pierre 2
,
2).
Par contre, en 1 Corinthiens 3
,
2 et Hébreux 5
, 12 et 13, le lait,
qui est ici opposé à la nourriture (solide), est une image de la nourriture
spirituelle élémentaire qui ne contient que les rudiments de la vérité. Alors
que la croissance des Corinthiens était encore insuffisante en raison de leur
esprit charnel, les Hébreux avaient spirituellement rétrogradé. Cela devrait
être pour nous un sérieux avertissement. Le Saint Esprit veut nous conduire non
pas seulement dans les fondements, mais dans toute la vérité (Jean 16
, 13). C’est à cela que nous devons
croître spirituellement.
Les lampes (grec : lampas)
de
l’Antiquité étaient des lampes à huile sous forme de petites coupes peu profondes
qui ne donnaient qu’une faible lumière. Aussi les plaçait-on, isolément ou à
plusieurs, sur un chandelier (grec : luchnia
).
Dans la tente d’assignation, le chandelier d’or, avec ses sept lampes,
diffusait la pleine lumière de Dieu dans le lieu saint (Ex. 25
, 31 et suiv.). En revanche, les sept lampes en Apocalypse 1
,
13, 20 représentent sept assemblées en Asie Mineure ; si elles ne répondent pas
à leur mission de diffuser la lumière divine sur la terre, le Seigneur peut
ôter la lampe (Apoc. 2
,
5). La lampe, et la lumière qui en
émane, représente le témoignage rendu par le disciple à son Seigneur,
témoignage qui doit répandre la lumière divine, céleste, dans ce monde de
ténèbres (Matt. 5
, 14-16; 25
, 1) ; c’est une figure de notre
témoignage. Le Seigneur Jésus lui-même l’exprime en Jean 5
, 31 à 36 où il dit, entre autres, de Jean le Baptiseur : « Vous,
vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité…
Celui-là était la lampe ardente et brillante… » (v. 33 et 35). Par ailleurs,
quand il dit en Marc 4
, 21: « La lampe
vient-elle pour être mise sous le boisseau (ancienne mesure de capacité) ou
sous le lit ? » il met ses disciples en garde d’une part
contre l’activité purement humaine (le boisseau), mais aussi, d’autre part,
contre la paresse (le lit). En Matthieu 6
,
22, il établit entre la lampe et l’œil un parallèle : la
fonction et la portée d’une lampe ardente et d’un œil valide conduisent à des
résultats semblables ; tous deux aident les hommes à distinguer leur entourage.
Meilleure est la lampe plus la lumière est vive, et meilleur est l’œil plus on
voit clair. L’inverse est évidemment aussi vrai : de même qu’une mauvaise lampe
donne une faible lumière, de même un homme malvoyant ou aveugle ne peut voir
que peu de chose ou rien, et cela au grand préjudice de tout son corps.
Langue (organe du corps humain)
Dans de nombreuses langues, dont le français, le mot langue est
employé aussi bien pour l’organe servant à la parole que pour le système de
communication entre individus (par exemple hébr. laschon
, grec glossa
,
latin lingua
).
En tant qu’organe du corps humain, la langue est souvent vue,
spécialement dans les Psaumes, comme ce qui fait connaître les pensées du cœur,
aussi bien pour louer Dieu (par ex. Ps. 35
,
28; 51
, 14) que pour exprimer le mal
(Ps. 5
,
9; 10
, 7). Lorsque
l’homme dit avec sa langue autre chose que ce qu’il pense ou fait, il est un
hypocrite et un menteur (Ps. 120
, 2;
Prov. 12
, 19; 1 Jean 3
, 18). Jacques met particulièrement en
garde contre le mauvais emploi de la langue (Jacq. 1
,
26; 3
, 5-8).
Si maintenant le nom de Dieu et de son Fils bien-aimé est
souvent blasphémé, le jour vient où toute langue confessera que Jésus Christ
est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Phil. 2
, 11). Bienheureux celui qui peut déjà le faire aujourd’hui par la
foi !
Laver : voir « cuve »
La rapidité et la ruse du léopard sont mentionnées dans la Bible
(Jér. 5
, 6; Hab. 1
, 8). Israël n’était pas plus en mesure de faire le bien que le
léopard ne pouvait changer son pelage tacheté (Jér. 13
, 23). Dans le règne millénaire, cet animal sauvage aussi
couchera pourtant paisiblement à côté du menu bétail (És. 11
, 6). Dans le langage prophétique, le léopard représente le
royaume grec, le troisième des quatre grands empires
(Dan. 7
,
6), et l’Empire romain ressuscité, représenté par une bête ayant dix cornes et sept têtes, sera semblable à un
léopard (Apoc. 13
, 2). Avec ses pieds
comme ceux d’un ours et sa bouche comme celle d’un lion, cette bête porte symboliquement les caractères des
empires précédents, mais elle sera néanmoins tout à fait différente des autres.
Par « lèpre » sont désignées dans la Bible différentes formes de
maladies qui ne sont pas toutes identiques à la lèpre dans sa signification
actuelle (cf. en particulier Lév. 13
et
14
). Aujourd’hui encore, la lèpre est
une maladie répandue en Orient, qui, sans traitement, peut conduire à une mort
atroce. Elle est une figure de l’état de péché de l’homme, état qui n’est pas
caché mais pleinement apparent, et qui contamine et souille les autres. La
confirmation en est donnée par le fait remarquable que lorsque la lèpre éclate,
il n’est pas question de guérison mais de purification ; et que l’appréciation
de la lèpre relevait de la compétence du sacrificateur
et non pas d’un médecin ou d’un guérisseur (Luc 4
, 27). C’est ainsi que doit être comprise la constatation
apparemment contradictoire en Lévitique 13
,
12, 13, que le sacrificateur devait déclarer pur celui dont toute la peau et
toute la chair étaient couvertes et souillées par la lèpre. Le pécheur ne peut être
sauvé par la foi en l’œuvre du Seigneur Jésus que s’il reconnaît qu’en sa chair
il n’habite point de bien. Seul Dieu pouvait délivrer de la lèpre (cf. 2 Rois 5
, 7).
La lèpre de Naaman, le Syrien (2 Rois 5
), montre l’état du pécheur perdu qui
est purifié et trouve la délivrance dans le Jourdain,
figure de la mort et de la résurrection de Christ. En Lévitique 13
et 14
,
il s’agit plutôt
d’une figure du péché dans un membre du peuple de Dieu. La lèpre y est décrite
non seulement chez des personnes, mais aussi dans un vêtement
(figure de la marche) et dans une maison (figure de
l’assemblée locale).
Le levain, qui est utilisé pour la cuisson de certaines sortes de pains, est une pâte qu’on a laissé vieillir. Lorsqu’il est mélangé avec de la pâte sans levain, il déclenche un processus de fermentation qui fait lever la pâte et doit rendre le pain plus agréable au goût de l’homme. L’action du levain cesse sous l’effet du feu et de la chaleur.
Lors de l’institution de la Pâque, Dieu a établi que le levain
devait être ôté des maisons des Israélites et que pendant sept
jours, il ne devait être mangé que des pains sans levain (Ex. 12
, 15; Lév. 23
, 6). Dans ses discours, le Seigneur Jésus utilisait souvent le
mot levain pour caractériser le mal : en Matthieu 16
, 5 à 12, il parle du levain de la doctrine des pharisiens et des
sadducéens, en Marc 8
, 15, du levain
du politicien Hérode et en Luc 12
, 1,
du levain de l’hypocrisie. Dans l’explication de la signification spirituelle
de la Pâque, en 1 Corinthiens 5
, 6 à
8, le levain est assimilé à la malice et la méchanceté, et en Galates 5
, 8, à l’action dangereuse des fausses
doctrines. Il s’agit toujours de l’activité souvent insidieuse du mal toléré,
que non seulement l’homme naturel ne discerne que difficilement ou pas du tout,
mais qu’il peut au contraire ressentir comme agréable.
Dans la Bible, le levain est une figure du mal, ce qui est généralement admis par tous les commentateurs. Plusieurs font cependant une exception pour la parabole du levain parmi les trois mesures de farine, bien qu’il n’y ait aucune raison plausible pour cela. Dans cette parabole aussi, le levain est à l’évidence un symbole de la pénétration des fausses doctrines dans le royaume des cieux, plutôt que la propagation de l’Évangile dans le monde entier. Premièrement, nous devons prendre en considération le rapport avec les deux paraboles précédentes, de l’ivraie parmi le froment et du grain de moutarde, dans lesquelles l’influence du diable sur le royaume des cieux est décrite. Deuxièmement, nous ne trouvons nulle part dans la Bible que le monde entier soit changé dans le temps actuel par le message de Dieu. Il n’y a par ailleurs aucun autre argument biblique qui puisse être allégué à l’appui de la pensée que le levain doit avoir une signification positive dans cette parabole.
Dans les offrandes en Lévitique 7,
13 et 23
, 17, le levain
prescrit n’est pas non plus une exception, mais une confirmation de ce qui
vient d’être dit. Dans les deux cas, la cuisson a mis fin à l’action du levain,
car les pains levés sont une image des croyants qui étaient autrefois des
pécheurs, mais qui sont maintenant des enfants de Dieu.
Les Lévites étaient les descendants de Lévi (dont le nom
signifie « attachement, joint »), le troisième fils de Jacob (Gen. 29
, 34), et de ses trois fils, Guershon,
Kehath et Merari. Pendant la marche dans le désert, la tribu de Lévi a été
choisie par Dieu, à la place des premiers-nés, pour
le service du sanctuaire. Moïse et Aaron,
et avec eux les sacrificateurs qui formaient un
groupe séparé au sein des Lévites, étaient issus de la famille de Kehath (cf.
Ex. 6
, 16-20). Les Lévites n’ont pas
reçu de lot dans le pays de Canaan, car l’Éternel voulait
être leur part et leur héritage (Nomb. 18
,
20). Un certain nombre de villes pour y habiter leur ont été toutefois
assignées et ils recevaient les dîmes (Nomb. 18
,
21; 35
). Les Lévites étaient donnés à Aaron
et aux sacrificateurs « en don pour l’Éternel » (Nomb. 18
, 6), ils appartenaient à Dieu et étaient au service des
sacrificateurs. Pendant la marche dans le désert, ils portaient la tente d’assignation et tout ce qui s’y rapportait (Nomb. 4
).
Lorsque David a fait les préparatifs pour le temple, sa construction et son service, il a désigné une
partie des Lévites comme chantres (1 Chron. 25
),
une autre partie comme portiers (1 Chron. 26
).
Puis les Lévites remplissaient aussi des tâches telles que l’administration des
fonds (1 Chron. 26
, 20-28), ils
étaient établis comme intendants et juges (v. 29), et pour enseigner (2 Chron. 17
, 7; cf. Néh. 8
).
Les Lévites sont une figure des serviteurs avec leurs dons et
leurs fonctions, ainsi que le Seigneur les a donnés à son Assemblée, à la
maison spirituelle actuelle de Dieu. Même si tous les rachetés sont en principe
appelés à n’importe quel service – semblablement aux Lévites – tous n’ont pas
la même tâche. Le Seigneur a distribué les dons pour le service selon sa propre
sagesse (cf. Rom. 12
,
4-8; 1 Cor. 12
;
Éph. 4
, 11-16). Dès lors, il nous incombe de
discerner les fonctions qui nous sont conférées au sein de l’Assemblée et de
les exercer avec fidélité pour la bénédiction de nos frères et sœurs et pour la
gloire du Seigneur Jésus.
Déjà dans l’Antiquité, les fibres de lin servaient à la
fabrication d’une étoffe blanche utilisée pour la confection de vêtements. Le
byssus (hébr. schesch)
était aussi un
tissu des plus fins de provenance égyptienne. Les sacrificateurs
dans l’Ancien Testament devaient porter des vêtements
de lin et de byssus (Ex. 28
, 39-42; 39
, 28; Lév. 6
, 3; 16
, 4). La toile de
lin blanche parle de pureté dans la position des croyants devant Dieu et dans
leur marche pratique sur la terre. De même les anges, en Apocalypse 15
, 6, sont vêtus d’un lin pur et
éclatant, l’épouse, en Apocalypse 19
,
8, de fin lin, éclatant et pur, et les rachetés, au chapitre 19
(v. 14), de fin lin, blanc et pur.
La langue hébraïque dispose de plusieurs désignations pour le
lion, qui est appelé en Proverbes 30
,
30, « le fort parmi les bêtes ». Il est le plus souvent une figure de la force
(Juges 14
, 18; 2 Sam. 1
, 23). Le lion est mentionné la
première fois en rapport avec Juda, le fils de Jacob (Gen. 49
, 9), et le Seigneur Jésus est appelé « le lion qui est de la
tribu de Juda » (Apoc. 5
, 5). Des quatre animaux qui entourent le trône de Dieu, l’un a la
face d’un lion, ce qui doit nous montrer la puissance de Dieu (Ézéch. 1
, 10; Apoc. 4
, 7). Des hommes courageux sont aussi comparés au lion (1 Chron. 12
, 8). L’Empire assyrio-babylonien, le
premier des quatre grands empires, se présente comme le
lion (Dan. 7
, 4; cf. Apoc. 13
, 2). Déjà dans les Psaumes, la
puissance du méchant est vue assez souvent comme le lion déchirant (Ps. 7
,
2; 17
, 12; 22
, 13; 57
,
4), et Pierre utilise pour Satan
l’image d’un lion rugissant (1 Pierre 5
,
8). Quand Paul dit qu’il a été délivré de la gueule du lion, il veut parler de
la puissance de Satan qui se servait vraisemblablement de l’empereur romain
Néron comme instrument (2 Tim. 4
,
17).
Le lit est une figure du repos au sens positif comme au sens
négatif. David ne voulait pas prendre de repos avant d’avoir trouvé le lieu
pour l’habitation de Dieu, le temple (Ps. 132
,
3-5). Le lit de fer du roi Og de Basan (Deut. 3
, 11), de même que le lit sous lequel peut être mise la lampe du témoignage qui doit répandre la lumière (Marc 4
,
21), parlent tous deux de l’indolence de la chair. Le lit est aussi le
symbole de l’inactivité forcée, causée par la maladie (Matt. 9
, 2), comme aussi de l’union conjugale
qui doit être conservée pure (Gen. 49
,
4; Héb. 13
,
4).
Lors de la création du monde, Dieu fit « le grand luminaire pour
dominer sur le jour, et le petit luminaire pour dominer sur la nuit » (Gen. 1
, 16). Déjà dans l’Antiquité, la
révolution de la terre autour du soleil (c’est-à-dire la
course apparente du soleil) déterminait l’écoulement d’une année, alors que les
phases lunaires servaient de base pour le calcul des mois. En Israël, la
nouvelle lune correspondait au début du mois ; la lumière de la lune augmentait
jusqu’au milieu du mois, puis diminuait jusqu’à la fin. Comme on sait, la lune
n’a pas de lumière propre mais réfléchit, la nuit, celle du
soleil alors invisible. Elle est dès lors une figure d’autorité ou de domination
subordonnée, alors que le soleil est la source suprême de la lumière et de
l’autorité célestes dans la création. La lumière divine dans la création devait
être reflétée autrefois par le peuple d’Israël, mais maintenant elle doit
l’être par l’Assemblée (cf. Gen. 37
,
9; Cant. 6
, 10). En Apocalypse 12
, 1, la lune sous les pieds de la
femme, qui est une figure d’Israël, indique la suprématie de ce peuple sur les
autres autorités (Deut. 28
, 13).
La main est aussi dans la Bible le symbole de l’action, du
« commerce » et de l’activité (cf. Éph. 4
,
28; 1 Thess. 4
, 11). Un sacrificateur
qui avait « une fracture à la main » ne pouvait s’approcher de l’autel ou entrer
dans le sanctuaire pour offrir un sacrifice à Dieu (Lév. 21
, 19), et l’homme à la main sèche (Matt. 12
, 10) nous montre l’incapacité de l’homme naturel de faire quoi
que ce soit de bon. La guérison ne peut venir que du Seigneur Jésus, et il aime
à la donner !
La main de Dieu parle de sa puissance et de sa grandeur, et cela
aussi bien dans la création (Ps. 19
,
1) que dans la rédemption (Deut. 7,
8;
És. 50
, 2; Zach. 13
,
7).
La maison est la figure d’une unité, d’un ordre stable, durable
et uni en lui-même, qui est protégé du monde extérieur (Matt. 13
, 1, 36). Dans la Bible, la « maison »
est mentionnée avec différentes significations. Elle ne désigne pas seulement
le lieu d’habitation comme tel, mais aussi ceux qui y habitent et, au sens plus
large, des familles et des peuples entiers. C’est ainsi que la famille
sacerdotale est appelée « la maison d’Aaron » et le peuple d’Israël, « la maison
d’Israël » (Ps. 115
, 10; Ex. 16
, 31). Bien que la tente
d’assignation en Juges 18
, 31 soit
déjà appelée « la maison de Dieu », ce n’est toutefois que le temple à Jérusalem
qui fut la « maison » au sens propre (1 Rois 6
,
1).
La maison de Dieu dans l’Ancien Testament est un type de
l’Assemblée (Héb. 3
,
6; 10
,
21; 1 Pierre 2
, 5). En contraste avec
la maison, une tente parle d’habitation passagère, et
souvent de ce qui est éphémère.
Si notre corps terrestre est qualifié de « tente », le corps
glorieux que reçoivent tous les croyants, lors de leur enlèvement à la venue du
Seigneur Jésus, est appelé un « édifice de la part de Dieu, une maison qui n’est
pas faite de main, éternelle, dans les cieux » (2 Cor. 5
, 1).
Mâle : voir « homme »
Manger : voir « repas »
La manne doit son nom à la question des Israélites lorsqu’ils la
virent pour la première fois durant leur marche dans le désert : « Man hu
(qu’est-ce) ? » (Ex. 16
, 15). Aussi ne
savons-nous pas exactement en quoi consistait cette nourriture que le peuple
d’Israël a mangée pendant les quarante ans de traversée du désert. La manne
contenait tout ce dont l’homme a besoin pour vivre. La parole de Dieu parle du
« pain des cieux » (Ex. 16
, 4, Ps. 105
, 40), du « blé des cieux » et du « pain
des puissants » (Ps. 78
, 24, 25).
Ainsi la manne n’était pas une nourriture terrestre, naturelle. Cela est
confirmé par 1 Corinthiens 10
, 3, où
elle est appelée « viande spirituelle », sans doute aussi bien en raison de son
origine surnaturelle que de sa signification spirituelle.
La signification de la manne est donnée en Jean 6
. Elle est un type du Fils de Dieu
descendu du ciel sur la terre. Il est le « véritable pain qui vient du ciel », le
« pain de Dieu », « le pain vivant » et « le pain de vie » (Jean 6
, 32, 33, 35, 48, 51). Par un septuple
témoignage divinement parfait, il confirme qu’il est descendu du ciel comme la
vraie manne (v. 32, 33, 38, 41, 50, 51, 58; au verset 42, ce sont les Juifs qui
le disent). Pourtant, différemment de la manne qui servait à la conservation de
la vie des Israélites, le fait de « manger » le pain de vie a une double
signification spirituelle. D’abord, aux versets 50 à 53, le Seigneur Jésus dit
que celui qui mange de ce pain reçoit la vie éternelle. Le fait de manger sa
chair et de boire son sang est l’acceptation par la foi de sa mort expiatoire,
la foi en son œuvre. Puis à partir du verset 54 seulement, il est question de
manger et de boire d’une manière plus durable ou réitérée ; il s’agit là de
l’occupation continuelle avec le sacrifice de Christ, et de l’alimentation, de
l’affermissement de la foi qui en résulte. Tout cela doit toutefois être
compris au sens spirituel et n’a rien à voir avec la cène. On ne reçoit pas la
vie éternelle en participant extérieurement au pain et à la coupe.
La « manne cachée » (Apoc. 2
,
17) est une allusion à la cruche qui renfermait la manne dans l’arche de l’alliance,
posée, sur l’ordre de Moïse, « devant le témoignage » (Ex. 16
, 33-36; Héb. 9
, 4) ;
elle devait être un souvenir permanent de la nourriture du peuple d’Israël dans
le désert. Les vainqueurs de Pergame, par l’indication de cette nourriture,
reçoivent l’assurance propre à les encourager que leur communion avec le Christ
abaissé ne sera pas non plus oubliée dans l’éternité.
Ce personnage mystérieux n’est mentionné dans l’Ancien Testament
qu’en Genèse 14
, 18 à 20 et au psaume
110
, 4. Dans le Nouveau Testament, il
est vu comme type du Seigneur Jésus (Héb. 7
,
1-10). Melchisédec était roi de Salem (vraisemblablement Jérusalem)
et sacrificateur du Dieu Très-haut. Les
significations de son nom Melchisédec
(« roi de justice ») et de son titre roi de
Salem
(« roi de paix ») se rapportent au règne de Christ dans le Millénium.
Melchisédec vint à la rencontre d’Abraham,
lorsque celui-ci s’en revenait de la bataille des rois au cours de laquelle il
avait délivré son neveu Lot, et fit apporter du pain et du vin, bénit Abraham et reçut la dîme de lui. Le fait que ni les
parents ni les dates de sa vie ne sont mentionnés fait penser, selon Hébreux 7
, 3, à l’existence éternelle du Fils de
Dieu qui, déjà au psaume 110
,
4, est désigné prophétiquement comme
« sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédec ».
La sacrificature d’Aaron a pour objet de permettre à des pécheurs d’être purifiés aux yeux de Dieu et aux rachetés de s’approcher de Lui, alors que la sacrificature de Melchisédec parle de la bénédiction des hommes de la part de Dieu. Cela aura son accomplissement dans le Millénium quand le Seigneur Jésus régnera en justice et en paix comme Roi et Sacrificateur.
Dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, les flots
impétueux de la mer, agités par la tempête, sont parfois une image des nations
impies. La figure est clairement expliquée en Apocalypse 17
, 15: « Les eaux que tu as vues, où la prostituée est assise, sont
des peuples et des foules et des nations et des langues ». Il est dit quelque
chose de semblable en Ésaïe 17
, 12,
13: « Malheur à la multitude de peuples nombreux ! – ils bruient comme le bruit
des mers, – et au tumulte des peuplades ! ils s’émeuvent en tumulte comme le
tumulte de grosses eaux » (cf. Ps. 65
,
7; És. 57
, 20; Ézéch. 26
, 3). L’apparition d’une bête montant
de la mer en Apocalypse 13
, 1 montre
que l’Empire romain naîtra d’un état de confusion ou d’anarchie (cf. Dan. 7
, 3). En Matthieu 13
, 1, le fait que le Seigneur Jésus s’assit près de la mer
signifie qu’il se détourne de son peuple terrestre et prêche dès lors un
message qui est destiné à tous les hommes. Dans l’éternité, il n’y aura plus de
mer sur la nouvelle terre (Apoc. 21
,
1), car tous les états désordonnés, toute confusion et tout tumulte seront
passés à jamais (cf. eau).
En 1 Corinthiens 10
, 1
et suivants, il est dit deux fois que les événements en rapport avec la sortie
du peuple d’Israël hors d’Égypte et le passage à travers
la mer Rouge ont une signification typique pour nous. Les Israélites devaient
traverser ce bras de la mer Rouge pour être délivrés d’Égypte. L’eau
de la mer Rouge signifiait la mort certaine. Mais après que Moïse
eut frappé la mer avec sa verge sur l’ordre de Dieu, les eaux se retirèrent
sous l’effet d’un fort vent d’orient. Israël put ainsi traverser la mer à pied
sec, tandis que les Égyptiens à leur poursuite y ont trouvé la mort (Ex. 14
).
Comme figure de la mort, la mer Rouge montre que Christ est mort pour nous et a
été ressuscité, et que chaque croyant est mort avec lui et marche maintenant en
nouveauté de vie. Telle est la doctrine de Romains 6
, 1 à 11. La mer Rouge est aussi un type du baptême, ainsi que
Romains 6
, 2 à 6 le montre en
relation avec 1 Corinthiens 10
, 1.
Nous sommes non seulement morts avec Christ, mais aussi ensevelis avec lui.
Mets : voir « repas »
Dans l’Ancien Testament, le point cardinal sud est indiqué le
plus souvent par des appellations qui se rapportent au pays d’Israël, la plus
fréquente d’entre elles désignant la région désertique au nord de la péninsule
du Sinaï (hébr. negev
« le pays
aride » : Gen. 12
, 9 et plusieurs
autres passages). Même la topographie du pays contient des enseignements
spirituels. Plus on s’éloigne de son centre, plus le pays devient chaud et
aride, jusqu’à ce qu’on atteigne finalement l’Égypte, qui
est une figure du monde.
Dans le langage prophétique, le roi du Sud est le souverain de
l’Égypte (Dan. 11
, 5 et suiv.).
Le miel est une image de la douceur naturelle, tout
particulièrement des affections et de l’amabilité humaines. S’il est un don de
Dieu, la Parole met toutefois en garde contre sa consommation excessive (Deut. 32
, 13; Prov. 24
, 13; 25
, 16, 27). Dans
l’offrande de gâteau, qui représente le Seigneur Jésus comme l’Homme parfait,
il ne devait pas être employé de miel (Lév. 2
,
11). Nous le trouvons confirmé dans la vie et dans le service du Seigneur sur
la terre. Comme enfant il était parfaitement soumis à ses parents (Luc 2
, 51). Mais lorsque ses proches
voulurent lui parler alors qu’il s’occupait d’âmes exercées, ils durent céder
le pas à ceux qui, par la foi, étaient devenus ses frères et sœurs (Matt. 12
,
46-50). À la noce de Cana, il adressa à sa mère cette parole si dure à
première vue : « Qu’y a-t-il entre moi et toi, femme ? » mais à la fin de sa vie et
de son service, il l’a confiée pour la suite aux soins de son disciple Jean
(Jean 2
,
4; 19
, 26).
Moïse est un type de Christ à plusieurs égards. Comme conducteur
du peuple d’Israël lors de sa délivrance hors d’Égypte,
il peut être comparé au « chef de leur salut » (Héb. 2
, 10), et, comme médiateur entre le peuple et Dieu, à notre
miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur, quand bien même Aaron était le véritable souverain
sacrificateur d’Israël. Lorsque Christ, en Hébreux 3
, 1, est appelé « l’apôtre (ou l’envoyé) et le souverain
sacrificateur de notre confession », il est fait allusion à Moïse et Aaron. Les
deux ensemble sont ainsi un type de notre Seigneur comme Sauveur et
Sacrificateur. La parole prophétique de Moïse en Deutéronome 18
, 15 fait aussi allusion à son
caractère typique : « L’Éternel, ton Dieu, te suscitera un prophète comme moi, du
milieu de toi, d’entre tes frères ; vous l’écouterez » (cf. Jean 1
, 21; Actes 3
, 22; 7
, 37).
À un autre égard, Moïse est toutefois un type de la loi du
Sinaï. Comme « législateur », il est souvent identifié avec la loi et le service
divin israélite ; ainsi par exemple en 2 Corinthiens 3
, 15: « Lorsque Moïse est lu » (cf. Marc 12
, 26). En Jean 1
, 17,
où l’économie de la loi est opposée au temps de la grâce, il est dit : « Car la
loi a été donnée par Moïse ; la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ ». La
différence fondamentale entre les époques de la loi et de la grâce fournit une
explication plus profonde au fait que Moïse n’a pas été autorisé à entrer dans
le pays de Canaan, type des bénédictions spirituelles
dans les lieux célestes (le motif extérieur étant sa désobéissance aux eaux de
Meriba ; cf. Nomb. 20
, 12). Les
bénédictions chrétiennes ne peuvent être atteintes par le moyen de la loi.
Aussi est-ce Josué, type de Christ ressuscité et glorifié, qui devait
introduire le peuple d’Israël dans le pays.
Plusieurs fêtes de l’Éternel dans
l’Ancien Testament étaient en rapport avec la moisson et devaient rappeler la
bonté de l’Éternel au peuple d’Israël. La gerbe des prémices provenait de la
moisson des orges (Lév. 23
, 9-14; cf.
Ex. 9
, 31), les pains offerts à la
fête des semaines (« Pentecôte ») venaient de la moisson des froments (Ex. 34
, 22; Lév. 23
, 15-22), et la fête des tabernacles avait lieu à la fin de la
récolte des produits de l’aire et de la cuve, c’est-à-dire à la fin des
vendanges (Lév. 23,
33 et suiv. ;
Deut. 16,
13). La moisson est une
occasion de joie (Ps. 126
, 5, 6; És. 9
, 3) et une image de la récolte d’âmes
précieuses pour Dieu (Matt. 9
, 37;
Jean 4
,
35-38). Comme le laboureur attend le fruit précieux de la terre et
de sa moisson, ainsi nous sommes appelés à user de patience jusqu’à la venue du
Seigneur (Jacq. 5
, 7)
Enfin la moisson parle aussi de la fin des temps avant
l’apparition du Seigneur Jésus en gloire, quand il est dit notamment en
Apocalypse 14
, 15 à 20: « La moisson
de la terre est desséchée ». Il y a cependant une différence entre la moisson du
froment et la vendange. Quand la balle
et l’ivraie sont brûlées (Matt. 3
, 12; 13
, 20), alors que
le froment est assemblé dans les greniers, cela signifie que les incrédules
vont dans la perdition éternelle et les croyants dans la gloire. Après la
vendange, la récolte entière est cependant foulée dans la cuve,
c’est-à-dire que le jugement est exercé indistinctement sur le monde entier en
tant que système ennemi de Dieu et coupable (Apoc. 14
, 19, 20).
Les montagnes apparaissent souvent dans les Saintes Ecritures,
car Israël est « un pays de montagnes et de vallées » (Deut. 11
, 11). Elles sont souvent une figure de la puissance et de la
grandeur (Dan. 2
, 35; Zach. 4
, 7). Comme le montrent les passages
cités, il ne s’agit pas toujours de figures positives. La montagne est
toutefois aussi une figure de la protection et de la sécurité (Ps. 11
, 1; 121
, 1) et parfois de l’élévation et de la communion avec Dieu
(Gen. 22
,
2, 14; Ex. 17
, 10; 19
, 3).
Le Seigneur Jésus s’est trouvé sur une montagne dans des moments
importants : lors du Sermon sur la montagne, de sa transfiguration et de son
ascension (Matt. 5
, 1; 17
, 1; 28
, 16).
Mort (la)
La mort est une conséquence du péché. Dieu avait dit à Adam : « De
l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, au
jour que tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gen. 2
, 17). Dans le Nouveau Testament il est dit : « Car les gages du
péché, c’est la mort » (Rom. 6
,
23), et « le péché, étant consommé,
produit la mort » (Jacq. 1
, 15).
1. La mort,
c’est-à-dire la fin des fonctions vitales naturelles, est entrée dans le monde
par le péché (Gen. 3
, 19; Rom. 5
, 12; 6
, 23). Elle n’est donc en aucun cas quelque chose de « naturel »,
mais elle est un châtiment de Dieu. Ainsi s’explique la crainte profondément
enracinée de la mort chez l’homme (Héb. 2
,
15).
2. En outre,
l’homme sans Dieu est spirituellement mort. La mort spirituelle est une image
de l’éloignement de Dieu dans lequel l’homme se trouve. Elle exprime en même
temps l’absence absolue de valeur, aux yeux de Dieu, de l’homme non régénéré
(Éph. 2
, 1). Elle est ainsi
l’expression de l’état de l’homme perdu. Par la foi au Seigneur Jésus, chaque
homme reçoit, à la nouvelle naissance, la vie éternelle, qui est décrite comme
« ce qui est vraiment la vie » (Jean 1
,
12, 13; 1 Tim. 6
, 12, 19).
3. En Apocalypse
2
, 11, (et aux chap. 20
, v. 14; 21
, v. 8), il est fait mention de la « seconde mort ». La pensée de
la « première » mort qui y est implicitement contenue se rapporte à la mort du
corps. La seconde mort est la condamnation éternelle des pécheurs, la
séparation éternelle de Dieu (2 Thess. 1
,
9).
Mort : voir « cadavre »
Moût : voir « vin »
Mouton : voir « brebis »
Mur : voir « muraille »
Autrefois une ville « ouverte » dépourvue de muraille était livrée
à la merci des ennemis et des bêtes sauvages (cf. Lév. 25
, 31; Deut. 3
, 5). Une
muraille, par contre, préservait des incursions ennemies et, en même temps,
offrait la sécurité à l’intérieur de son enceinte. Déjà les bergers de Nabal
ont rendu ce témoignage à David et à ses hommes : « Ils ont été une muraille pour
nous, de nuit et de jour… » (1 Sam. 25
,
16).
Les murs de Jérusalem, de la « ville du
grand roi » et du lieu du temple, jouent un rôle
particulier. Il est à maintes reprises question de la construction et de la
destruction de la muraille de la ville (cf. 1 Rois 3
, 1; 9
, 15; 2 Rois 14
, 13; 2 Chron. 32
,
5; 36
, 19). Le livre de Néhémie (chap. 3
) décrit en détail la reconstruction de
la muraille de Jérusalem après le retour de Néhémie, de Babylone, en l’an 445
av. J.C. Dans le règne millénaire, Dieu sera pour Jérusalem « une muraille de
feu tout autour » (Zach. 2
,
5). La nouvelle Jérusalem aussi, la
« sainte cité », qui descend du ciel, aura une muraille de 144 (douze)
coudées (Apoc. 21
, 12-19). La
signification de la muraille est donnée en rapport avec la description du
temple dans le règne millénaire : « Elle avait un mur tout à l’entour : la
longueur, cinq cents, et la largeur, cinq cents, pour séparer ce qui était
saint et ce qui était profane » (Ézéch. 42
,
20; cf. 44
, 23).
Ainsi la muraille est une figure de protection et de défense,
mais aussi de séparation ou de mise à part de ce qui est en contradiction avec
Dieu et avec sa volonté. Par la loi que Dieu avait donnée, le peuple d’Israël
était séparé des nations païennes comme par un « mur mitoyen de clôture » (Éph. 2
, 14; cf. Nomb. 23
,
9). Dans sa
bénédiction pour Joseph, Jacob mentionne toutefois déjà
le fait que les rameaux de la branche qui porte du fruit pousseraient
par-dessus la muraille, c’est-à-dire qu’un jour la bénédiction de Dieu
atteindrait aussi les nations (Gen. 49
,
22). Aujourd’hui les enfants de Dieu sont appelés à être des témoins de sa
grâce et de l’Évangile dans le monde entier, mais ils sont en même temps
séparés du monde et doivent aussi le réaliser dans leur vie individuelle et
collective (Jean 17
, 16; 2 Cor. 6
, 14-18; 1 Jean 2
, 15).
Cette résine aromatique (hébr. mor,
grec smurna)
sort
d’elle-même, sous une forme des plus pure et exquise, de l’écorce d’un arbuste
épineux au bois odoriférant ; les gouttes en forme de larmes durcissent en une
substance d’un rouge tirant sur le brun (cf. Cant. 5
, 5). La myrrhe était une composante de l’huile de l’onction
sainte pour les sacrificateurs (Ex. 30
,
23). Elle faisait aussi partie des trois dons des mages de l’Orient à Jésus, le
« Roi des Juifs » (Matt. 2
, 11) ; du vin
mixtionné de myrrhe a été donné à boire au Seigneur lors de sa crucifixion
(certainement comme narcotique, cf. Prov. 31
,
6), mais il ne l’a pas pris ; et une mixtion de myrrhe et d’aloès a été apportée
par Nicodème au sépulcre du Seigneur (Jean 19
,
39). Ainsi la myrrhe parle bien de l’amertume et de l’intensité des souffrances
du Seigneur Jésus en relation avec l’œuvre qu’Il a accomplie.
Le nom de la ville de Smyrne aussi signifie « myrrhe », et
l’assemblée qui s’y réunissait a dû beaucoup souffrir pour le nom du Seigneur
Jésus (Apoc. 1
, 11; 2
, 8). Cependant Il connaît sa
tribulation et lui dit : « Ne crains en aucune manière les choses que tu vas
souffrir » et : « Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de
vie » (Apoc. 2
, 10).
Lors de la célébration de la fête des
Tabernacles en Néhémie 8
,
les Juifs devaient apporter entre
autres des branches de myrte pour en faire des tabernacles (v.15). « Au lieu de
l’ortie croîtra le myrte », prophétise Ésaïe en rapport avec le règne millénaire
(És. 55
, 13). Ainsi le myrte semble
faire allusion à la paix et à la bénédiction du règne de Christ dans le
Millénium.
Naaman était un chef d’armée syrien qui a été guéri de la lèpre en suivant les directives du prophète Élisée (2 Rois 5
).
S
on attention ayant été attirée, par le témoignage d’une petite fille
israélite captive, sur la possibilité d’être purifié, il s’est rendu en premier
lieu auprès du roi d’Israël, qui n’a pas pu le guérir, puis seulement ensuite
il est allé au bon endroit. Cependant son orgueil l’aurait presque empêché
d’être délivré, parce qu’il commença par refuser de se plonger sept
fois dans le Jourdain. L’histoire de Naaman est un
exemple de la grâce de Dieu envers un païen de l’Ancien Testament et met en
lumière la vérité selon laquelle seule la foi en la mort et la résurrection de
Christ est le chemin qui conduit l’homme pécheur au salut éternel. Par le
brisement et la repentance, il mène à la pleine délivrance de tout ce qui nous
liait auparavant. Naaman, un idolâtre, est devenu un adorateur de Dieu.
Nacelle : voir « navire »
La belle-mère de Ruth, dont le nom Naomi
signifie « ma gracieuse » mais qui elle-même se nommait Mara (hébr. amertume
), représente en figure le
peuple d’Israël dans son éloignement de Dieu, alors que Ruth
est une figure du résidu méprisé mais croyant (Ruth 1
, 20, 21). La bénédiction de Dieu est accordée à Naomi non pas en
raison de sa manière d’agir ou de ses mérites, mais uniquement en vertu de la
grâce souveraine de Dieu, ce qui trouve son expression dans une confiance
inconditionnelle en Boaz, le plus proche parent et celui qui a le droit de rachat.
À la différence des Phéniciens avec leurs villes portuaires
célèbres Tyr et Sidon, les Israélites n’étaient pas un peuple navigateur, même
si quelques tribus (Aser, Dan, Zabulon) ont habité temporairement le littoral
méditerranéen (Gen. 49
, 13; Juges 5
, 17). Lorsque le roi Salomon
a équipé des navires pour faire du commerce, il l’a fait avec l’aide des
Phéniciens (1 Rois 9
, 26 et suiv.).
Au temps du Nouveau Testament, il y avait cependant, sur le lac de Génésareth,
des barques de pêcheurs dont le Seigneur Jésus s’est souvent servi. Dans
l’Antiquité, la navigation était une entreprise hasardeuse (Ps. 107
,
23), et de ce fait, elle est vue quelquefois comme figure de la vie
humaine. Au sens négatif, elle nous montre le désir mondain d’acquérir des
richesses et l’indépendance de l’homme à l’égard de Dieu (2 Chron. 20
, 36, 37; Jonas 1,
3; Apoc. 18
, 19). À
l’opposé, le fait de dépendre des éléments imprévisibles est aussi une figure
des circonstances souvent adverses de la vie de la foi. En Matthieu 8
, 23 et suivants et 14
,
22 et suivants, la traversée du lac par les disciples de Jésus en est une
belle illustration. En dépit de tous les dangers dus au vent et à la tempête,
les croyants atteindront certainement le but, parce que, d’une part, le
Seigneur Jésus se trouve avec nous dans la « nacelle de la vie » et, d’autre
part, il intercède pour nous. Ainsi pour chaque croyant se confirme cette
parole consolante : « Dieu ne nous a pas promis une traversée tranquille, mais
une arrivée certaine ».
Le mot hébreu nasir
signifie « séparé, consacré ». Dans l’Ancien Testament, un homme ou une femme
pouvait se consacrer à l’Éternel pour un temps déterminé, mais il y avait aussi
des hommes, comme Samson, qui étaient nazaréens de Dieu dès leur naissance
(Nomb. 6
, 1-21; Juges 13
, 5). Le nazaréen avait à observer
trois choses : il devait ne rien manger de ce qui venait de la vigne
(Nomb. 6
, 4), ne pas couper ses cheveux (v. 5), ne s’approcher d’aucune personne morte (v. 6, 7). Il était saint à l’Éternel
uniquement s’il gardait ces ordonnances. Nous y voyons en type l’abstention de
toutes les joies mondaines et terrestres, une entière soumission à la volonté
de Dieu et la séparation de tout ce qui appartient au vieil homme.
Durant sa vie ici-bas, Christ n’a pas été un nazaréen littéral
au sens de l’Ancien Testament, mais il a démontré spirituellement les
caractères du parfait Nazaréen. Il a été l’homme parfaitement soumis et
obéissant (Phil. 2
,
5-8), un étranger sur la terre (Jean 17
, 16) et le Saint de Dieu (Jean 6
, 69). Il a été le seul homme pleinement
consacré à Dieu, en qui Dieu a pu trouver son plaisir. Le temps de sa
sanctification prendra publiquement fin lorsqu’il reviendra pour entrer dans
son règne ; alors il boira à nouveau le fruit de la vigne dans le royaume de son
Père (Matt. 26
, 29).
Comme chrétiens, nous sommes appelés à être des nazaréens au
sens spirituel du mot. Le Seigneur Jésus s’est sanctifié lui-même pour nous
afin que nous aussi soyons sanctifiés par la vérité (Jean 17
, 19; cf. 1 Pierre 1
,
14-16).
Neuf est composé de 3 x 3 (trois). De ce
fait, on peut dire de ce chiffre qu’il est l’expression de l’élévation suprême
ou de la plénitude. En Matthieu 5
, 1
à 9, le Sermon sur la montagne commence par les neuf « bienheureux », et le fruit
de l’Esprit dans le croyant se compose de neuf éléments (Gal. 5
, 22). Lorsque le Seigneur Jésus était
sur la croix, il y eut des ténèbres sur toute la terre depuis la sixième
jusqu’à la neuvième heure, et vers la neuvième heure, il s’écria : « Mon Dieu,
mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matt. 27
, 46; Marc 15
, 34) ; au
même moment le voile du temple se
déchira et ouvrit l’accès à Dieu.
Lorsque le déluge est venu sur la terre, Dieu
n’a épargné du jugement que Noé et les siens, et les a conservés dans l’arche pour la terre purifiée, alors que les autres hommes
ont été surpris par le jugement (Gen. 6 -
9
). Noé et sa famille sont un type des croyants du temps futur de la
tribulation qui seront conservés à travers tous les jugements pour le règne de
Christ dans le Millénium. En Luc 17
,
26 à 30, le Seigneur Jésus se sert de l’histoire de Noé comme figure de l’état
de choses avant son apparition en gloire (cf. 2 Pierre 2
, 5). En 1 Pierre 3
, 20
et 21, la délivrance de Noé est cependant utilisée comme type du baptême.
En revanche, Enoch, l’ancêtre de Noé, a été enlevé par Dieu avant le déluge ; il est en cela un type des croyants qui seront introduits par le Seigneur dans la maison du Père avant les jugements.
Dans les Saintes Ecritures, les noms ont une signification
particulière, même si nous ne la discernons ou ne la comprenons pas toujours.
Dieu est celui qui connaît et appelle toutes choses par leur nom, et cela
jusqu’aux étoiles (Ps. 147
,
4). La connaissance des noms par
lesquels Dieu s’est révélé dans les différentes époques de l’histoire du salut
est indispensable pour la compréhension de ses pensées et de ses voies. Ses
noms sont des révélations de sa nature, de ses voies et de ses relations avec
les hommes. Lors de la création, il s’est révélé comme Dieu (hébr. Elohim
),
mais dès que l’homme apparaît sur la scène, il se nomme aussi
l’Éternel (hébr. Jahwe, Jehovah
,
à proprement parler le « Je suis celui
qui suis »), ce qui ressort particulièrement en relation avec son peuple Israël
(Ex. 3
, 13-15; 6
,
3). Outre cela, il y a
encore d’autres noms de Dieu dans l’Ancien Testament : le Tout-Puissant (hébr. Schaddai
), le Très-Haut (hébr. Élion
),
le Seigneur (hébr. Adonai
),
El, Eloah, Jah. Sa nature la plus profonde comme Père a été manifestée dans son
Fils (Jean 1
, 18; 14
,
7-9; 17
,
6), et maintenant, comme ses enfants, nous pouvons l’appeler Père
(Rom. 8
, 15; Gal. 4
, 6). Un merveilleux privilège ! Il est
regrettable que, dans quelques traductions de la Bible, il ait été attaché trop
peu d’importance à la reproduction exacte des noms de Dieu.
L’homme a reçu de Dieu la capacité de donner des noms (Gen 2
, 19, 20). Le nom caractérise une personne
(1 Sam. 25
,
25), et la connaissance du nom est équivalente à la connaissance
de la personne (Ex. 33
, 12, 17; És. 43
, 1).
Quelquefois les noms des personnes ont été changés, par exemple Abram
« père élevé » a été transformé en Abraham
« père d’une multitude » ; Jacob
« supplanteur » est devenu Israël
« vainqueur de Dieu » ; Gédéon
« abattant, coupant », Jerubbaal
« que Baal plaide » ; dans le
Nouveau Testament, le Seigneur Jésus a changé le nom de Simon
« exaucement » en celui de Pierre/Céphas
,
« pierre », et le nom de Saul
« exaucement » en celui de Paul
« petit ».
C’est une bénédiction merveilleuse de savoir par la foi que nos
noms sont écrits dans les cieux et dans le livre de vie (Luc 10
, 20; Phil. 4
, 3). Celui qui vaincra recevra du Seigneur Jésus un nom « que nul
ne connaît, sinon celui qui le reçoit » (Apoc. 2
, 17).
Parmi les principaux ennemis du peuple d’Israël, les Assyriens
et les Syriens habitaient respectivement au nord et au nord-est du pays de
Canaan. Les prophètes ont prophétisé à plusieurs reprises du malheur surgissant
du Nord (És. 14
, 31; Jér. 1
, 14; Ézéch. 38
, 15), à l’occasion duquel le « roi du Nord » joue un rôle
particulier. Dans les temps de la fin, les pays situés au nord d’Israël
formeront une coalition dont la plus grande puissance sera la Russie (Ézéch. 38
; 39
;
Dan. 8
,
24). En premier lieu, c’est le roi du Nord, le roi d’Assyrie,
proche voisin, qui fondra sur le pays d’Israël comme verge de la colère de
Dieu, il continuera jusqu’en Égypte puis reviendra sur ses pas (És. 10
, 5; Dan. 11
, 40-45). Il rencontrera en Israël Christ, dont l’apparition en
gloire vient de se produire, et sera anéanti (Dan. 8
, 25; 11
, 45). Après
cela seulement, Gog, en tant que représentant le plus septentrional de la
coalition, poursuivra le combat contre Israël et sera anéanti dans le pays
(Ézéch. 38
, 10-15).
Le nord est de ce fait souvent vu comme une région mystérieuse et sombre, de laquelle des attaques hostiles sont à redouter.
Nourriture : voir « repas »
Nouvelle lune : voir « lune »
Ce n’était que dans l’état d’innocence au jardin d’Eden que la
nudité de l’homme n’avait rien de choquant et n’était pas un motif de honte
(Gen. 2
, 25). Immédiatement après la
chute, Adam et Ève commencèrent à avoir honte de leur nudité et à se revêtir
sommairement de feuilles de figuier (Gen. 3
,
7). C’était le signe de l’éveil de leur conscience. La connaissance du bien et
du mal, conséquence de la désobéissance, les a conduits à la honte et à la peur
devant Dieu. Seul Dieu a pu mettre fin à leur nudité en leur faisant des
vêtements de peau et en les revêtant (v. 21). Après la chute, la nudité n’est
plus, selon la parole de Dieu, une figure de l’innocence, mais parle du péché
(2 Cor. 5
, 3; Apoc. 16
, 15), de la pauvreté (Ézéch. 18
, 7; Matt. 25
, 36; 1 Cor. 4
, 11) et
de la misère (És. 20
,
2-4; Apoc. 3
, 17).
Le quatrième jour de la création, Dieu fit les « luminaires dans
l’étendue des cieux pour séparer le jour d’avec la nuit » (Gen. 1
, 14). Comme le jour, la nuit
appartient à la création actuelle, cependant dans l’état éternel (et déjà
pendant le Millénium au ciel), il n’y aura plus de nuit (Apoc. 21
, 25; 22
, 5). Au contraire du plein jour, la nuit est
caractérisée par l’obscurité. Les ténèbres, et par là aussi la nuit, sont une
figure, dans les Saintes Ecritures, de l’éloignement de Dieu et de l’ignorance
à son sujet. Mais Dieu nous « a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière »
(1 Pierre 2
, 9), et Paul peut écrire :
« Car vous êtes tous des fils de la lumière et des fils du jour ; nous ne sommes
pas de la nuit ni des ténèbres » (1 Thess. 5
,
5). À la fin de la nuit, avec la venue du Seigneur Jésus pour l’enlèvement des
siens se lèvera l’étoile du matin ; alors
commencera, avec Son apparition en gloire, « ce jour-là », qui s’achèvera avec la
fin du Millénium.
Ainsi la nuit désigne :
1. l’état moral
de l’homme naturel (1 Thess. 5
, 5) ;
2. le temps
actuel du rejet de Christ ; cette nuit est fort avancée, et le jour
(l’apparition du Seigneur) s’est approché (Rom. 13
, 12) ;
3. l’état après
la mort d’une personne incrédule, une nuit dans laquelle personne ne peut faire
quoi que ce soit pour le salut de son âme : c’est alors éternellement trop tard
(cf. Jean 9
, 4) !
L’hébreu connaît différents mots pour désigner le cou ou la
nuque. Ces termes parlent souvent de la volonté de l’homme qui doit se courber
sous un joug (Deut. 28
,
48), mais qui se manifeste aussi comme volonté propre par un cou roide (Deut. 10
, 16). Orpa, le nom de la seconde
belle-fille de Naomi, qui n’est pas allée à Bethléhem
comme Ruth mais s’en est retournée aux champs de Moab,
signifie probablement « nuque » (Ruth 1
,
4).
L’œil est souvent employé dans la Bible comme figure de l’état
intérieur de l’homme. La parole de Dieu parle des yeux hautains et fiers (Ps. 18
, 27; 101,
5), des yeux aveuglés (1 Jean 2
, 11), des yeux sans crainte de Dieu (Ps. 36
, 1), de l’œil méchant (Matt. 20
,
15; Marc 7
, 22) et de l’œil qui n’est
pas rassasié par la richesse (Eccl. 4
,
8), mais aussi des yeux illuminés (Ps. 19
,
8) et de l’œil bienveillant (Prov. 22
,
9).
Ainsi l’œil ne reçoit pas seulement les impressions de
l’extérieur, mais il reflète aussi – souvent d’une façon bien visible – l’état
du cœur de l’homme. Les passages suivants mettent en lumière la relation entre
le cœur et l’œil : « Celui qui a les yeux
hautains et le cœur
orgueilleux, je
ne le supporterai pas » (Ps. 101
,
5). – « Éternel ! mon cœur
n’est pas hautain, et mes yeux
ne s’élèvent pas » (Ps. 131
, 1). – « L’élévation des yeux
et un cœur
qui s’enfle, la lampe des méchants, c’est péché » (Prov. 21
, 4). Ici, l’œil est donc considéré
comme le miroir et l’expression du cœur humain.
En outre, l’œil droit est présenté plusieurs fois dans la Bible
comme quelque chose de précieux (1 Sam. 11
,
2; Zach. 11
, 17). S’il devient pour
nous une occasion de péché et un piège, nous devons porter un jugement droit et
sévère sur nous-mêmes.
L’œil méchant est la manifestation d’un cœur envieux, jaloux. Si
notre cœur est rempli d’envie, d’orgueil et d’autres mauvaises choses, notre
vie tout entière est enveloppée de ténèbres. Nous nous privons non seulement de
vraie joie dans le Seigneur, mais nous perdons aussi la capacité de jugement
quant à nous-mêmes et à notre entourage. Avec les « yeux du cœur » éclairés, nous
pouvons cependant discerner la gloire des résultats de l’œuvre de notre
Seigneur (Éph. 1
, 18).
Les yeux des animaux symboliques (Ézéch. 1
, 18; Apoc. 4
, 6-8) parlent de perception et de connaissance parfaites. Les sept yeux de l’agneau en Apocalypse 5
, 6, sont définis comme étant « les sept
Esprits de Dieu, envoyés sur toute la terre » ; cela est déjà dit en 2 Chroniques
16
, 9: « Car les yeux de l’Éternel
parcourent toute la terre, afin qu’il se montre fort, en faveur de ceux qui
sont d’un cœur parfait envers lui ».
Offrande : voir « sacrifice »
L’offrande de gâteau était un des sacrifices en odeur agréable
qui pouvaient être offerts selon la loi du Sinaï (Lév. 2
; 6
,
7-11). En relation avec cette offrande, il n’y avait cependant pas
d’effusion de sang, car elle consistait en fleur de farine (farine ;
cf. Ex. 29
, 2), symbole de la pureté
et de la perfection de Christ dans son humanité ; puis en huile,
type de l’action du Saint Esprit, et en encens, qui parle
du parfum de la nature de Christ et de son don de lui-même à Dieu. Le sel (Lév. 2
, 13) en
faisait aussi toujours partie. L’offrande de gâteau parle de la parfaite
humanité de Christ qui, dans les souffrances durant sa vie terrestre, a été
mise à l’épreuve par Dieu et l’a pleinement glorifié. L’holocauste
était toujours accompagné d’une offrande de gâteau (Nomb. 15
, 4; 28
, 20), car la
vie parfaite du Seigneur était la première étape et la condition préalable de
son don parfait de lui-même à la croix.
Les diverses sortes d’offrandes de gâteau (Lév. 2
, 4-7) parlent des différentes
souffrances du Seigneur pendant sa vie, mais aussi des différents degrés de
notre compréhension : l’offrande de gâteau pétri à l’huile cuit au four montre
les souffrances cachées dans les trente premières années de Sa vie ; l’offrande
de gâteau cuit sur la plaque, les souffrances visibles dans les trois ans et
demi de Son service public, et l’offrande de gâteau cuit dans la poêle, les
souffrances que même les incrédules peuvent voir et comprendre. Les sacrificateurs pouvaient aussi manger une partie de
cette offrande. Cela nous montre que le dévouement de Christ dans sa vie est
pour nous un exemple à imiter (1 Pierre 2
,
21).
À la fête des semaines (fêtes de
l’Éternel), une offrande de gâteau nouvelle devait être présentée ; elle se
composait de deux pains cuits avec du levain, en offrande
tournoyée (Lév. 23
, 17). Là, le blé
est une figure des croyants qui forment l’Assemblée du Dieu vivant.
Offrande élevée : voir « sacrifice »
Offrande tournoyée : voir « sacrifice »
Oindre : voir « onction »
Dans la Bible, les oiseaux sont souvent des types des influences
mauvaises, diaboliques (cf. Gen. 15
,
11; 40
, 17; Jér. 5
, 27). Dans sa première parabole en Matthieu 13
,
le Seigneur parle des
oiseaux qui dévorent les grains tombés le long du chemin, et il donne
l’explication suivante, à savoir que le diable ravit la Parole du cœur de celui
qui l’entend (Matt. 13
, 4, 19; cf.
Marc 4
, 15). Le caractère diabolique
des oiseaux paraît clairement en Apocalypse 18
,
2 où la grande prostituée, Babylone, figure de la
chrétienté sans Christ, est désignée comme « le repaire de tout esprit
immonde… de tout oiseau immonde et exécrable » (cf. Matt. 13
, 32). Cette même puissance du méchant, qui voulait d’abord
anéantir l’œuvre de Dieu, s’est nichée là dans Babylone !
D’entre tous les oiseaux, seules les colombes
étaient considérées par la loi comme des oiseaux purs pour les sacrifices (cf.
Lév. 1
, 14; Luc 2
, 24).
Olive, olivier : voir « huile »
L’ombre est souvent une figure de la protection, du repos et du
rafraîchissement (Gen. 19
, 8; Juges 9
, 15; Job 7
, 2; Cant. 2
, 3). David
se réjouissait à l’ombre des ailes de l’Éternel (Ps. 17
,
8; 36
, 7; 57
, 1).
L’ombre désigne aussi ce qui est passager, éphémère (1 Chron. 29
, 15; Job 14
, 2; Jacq. 1
, 17). En
Colossiens 2
, 17, il est question de
l’« ombre » et du « corps ». Les types dans l’Ancien Testament (spécialement dans
la loi du Sinaï) sont des ombres de la vérité du Nouveau Testament (Héb. 8
, 5; 10
, 1), dont la réalité a été révélée par Christ et son œuvre
rédemptrice à la croix de Golgotha. Ainsi les ombres de l’Ancien Testament ont
précédé la réalité dans le Nouveau Testament, comme le corps d’une personne
projette à la lumière du soleil une ombre que l’on voit parfois avant la
personne elle-même. Une ombre permet cependant seulement de discerner les
contours d’une chose et de se faire ainsi une idée de sa vraie dimension.
Mais l’ombre est aussi une figure de l’obscurité et de la mort
(Job 10
, 21; Matt. 4
, 16). Au temps de l’Ancien Testament,
alors que l’existence de l’âme après la mort physique n’était pas encore mise
en lumière par le Nouveau Testament, les morts dans le shéol étaient appelés
des « trépassés » (mot rendu par « ombres » dans les versions allemande Elberfeld
et anglaise J.N.D. ; Ps. 88
, 10; És. 14
, 9). Les croyants de l’Ancien
Testament possédaient bien l’espérance de la résurrection (Job 19
, 25-27; Dan. 12
, 2; Jean 11
,
24), mais n’avaient encore aucune
révélation relative à l’état intermédiaire après la mort. Ce n’est que lorsque
le Seigneur Jésus a parlé de Lazare, le pauvre, dans le sein d’Abraham et de
l’homme riche dans les tourments du hadès (Luc 16
, 19-31), qu’il a été donné davantage de lumière divine à ce
sujet. Depuis la résurrection et l’ascension de notre Rédempteur, nous pouvons
en outre savoir par la foi que les âmes des croyants endormis « sont avec
Christ » jusqu’à sa venue, ce qui est de beaucoup meilleur (Phil. 1
, 23).
L’onction d’huile avait lieu pour les sacrificateurs (Ex. 29
, 7), les rois (1 Sam. 10
,
1; 16
, 13) et les prophètes (1 Rois 19
, 16). Le titre de « Messie » (hébr. maschiach
) dans l’Ancien Testament et sa
traduction « Christ » (grec christos
)
dans le Nouveau signifient « oint » (Dan. 9
,
25, 26; Jean 1
,
42; 4
, 25). Il est le vrai sacrificateur,
roi et prophète (Héb. 5
, 5, 6; Ps. 2
,
6; Deut. 18
, 15). L’offrande de gâteau, qui représente l’humanité
parfaite de Christ, pouvait être ointe d’huile (Lév. 2
, 4). Mais lorsque quelqu’un était purifié de la lèpre
aussi, il était oint d’huile (Lév. 14
,
17, 18).
L’onction est toujours un type de la sanctification et de la
qualification par le Saint Esprit. Pour l’accomplissement de son service, le
Seigneur Jésus a été « oint de l’Esprit Saint et de puissance » par Dieu (Luc 4
, 18; Actes 10
, 38), et quiconque croit en son œuvre rédemptrice est également
oint et scellé du Saint Esprit (2 Cor. 1
,
21, 22). Ce n’est toutefois pas une expérience extraordinaire liée à des signes
extérieurs, ainsi que plusieurs le pensent, mais la conséquence de la foi en
l’évangile du salut (Éph. 1
, 13).
Jean rappelait aux petits enfants dans la foi qu’ils avaient « l’onction de la
part du Saint » et qu’ils connaissaient toutes choses (1 Jean 2
,
20, 27).
En raison de son éclat, de son caractère durable et de la
possibilité relativement aisée qu’il offre d’être façonné, mais avant tout en
raison de sa rareté et de sa valeur, l’or a été de tout temps recherché par
l’homme ; il est presque devenu dans le monde l’expression de la richesse, de la
beauté et de ce qui est digne d’être poursuivi. L’or est mentionné pour la
première fois dans la Bible en Genèse 2
,
12: « Et l’or de ce pays-là est bon ». Certes, après la chute, l’homme a cherché
davantage sa propre gloire que celle de Dieu. Les idoles sont souvent faites
d’or, en témoignage de ce qui est précieux pour l’homme (Ex. 32
, 2-4; Juges 8
, 24-27; 1 Rois 12
,
26-33; Dan. 3
, 1). Il est fait ainsi
un mauvais usage de ce qui est précieux. Mais il en va de même de tout ce que
Dieu a donné aux hommes. Pourtant le Seigneur Jésus a pleinement révélé et
glorifié Dieu sur cette terre, et bientôt toute la création et tout homme
verront et reconnaîtront la gloire de Dieu.
L’or est un symbole de cette gloire qui se révèle dans sa
justice, sa sainteté, sa vérité, sa sagesse, sa puissance et son amour. Le fait
qu’à l’intérieur de l’habitation de Dieu (d’abord la tente
d’assignation et plus tard le temple à Jérusalem) on ne
voyait que de l’or (Ex. 25
; 26
, 15-30; 30
,
1-6; 1 Rois 6
) le montre.
La nouvelle Jérusalem aussi, la sainte
cité, dont il est dit qu’elle avait « la gloire de Dieu », est faite d’or pur
(Apoc. 21
, 11, 18). Les chérubins
d’or sur le propitiatoire de l’arche étaient appelés sans doute pour cette
raison « des chérubins de gloire » (Héb. 9
,
5).
Dans la construction de la tente
d’assignation, il faut distinguer deux sortes d’or. Les éléments qui présentent
en type les rachetés étaient simplement d’or ou recouverts d’or (les ais du
tabernacle et leurs traverses, les agrafes des tapis et les piliers du rideau) ;
en revanche, les éléments qui parlent du Seigneur Jésus étaient d’or pur
(l’arche et le propitiatoire, la table des pains de proposition, le chandelier
avec sa tige et ses six branches, et l’autel de l’encens). En lui seul a été
pleinement révélée la gloire de Dieu. Lui seul est le resplendissement de sa
gloire et l’empreinte de sa substance (Héb. 1
,
3). La faiblesse de la chair et le péché font souvent obstacle chez les
croyants au déploiement de cette gloire morale.
L’organe de l’ouïe est employé dans la Bible comme figure de
l’obéissance. L’exemple suprême en est le Seigneur Jésus qui est devenu
obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix (Phil. 2
, 5-8). Son entière obéissance provenait d’un amour parfait,
divin. L’Ancien Testament présente à cet égard quelques figures qui parlent au
cœur. Un serviteur hébreu, qui avait le droit de sortir libre après sept années
de service, pouvait toutefois, par amour pour son maître, sa femme et ses
enfants, s’engager à « servir à toujours ». Il devait alors s’approcher de la
porte ou du poteau de la maison, et là son maître lui perçait l’oreille avec un
poinçon en signe de son obéissance pour toujours (Ex. 21
, 2-6). Nous avons là une figure de l’amour de Christ qui le
conduit à servir éternellement son Dieu et Père et les siens (cf. Matt. 20
, 28; Luc 12
, 37). Au psaume 40
, 6,
l’expression « tu m’as creusé des oreilles » est une allusion prophétique à
l’abaissement et à l’obéissance du Fils de Dieu comme homme sur la terre (dans
la version des « Septante », les mots « des oreilles » sont traduits par « un corps »
pour montrer qu’il s’agissait véritablement de l’incarnation du Fils de Dieu ;
cf. Héb. 10
, 5). Ésaïe 50
, 4 (et suiv.) se rapporte aussi à
l’obéissance du vrai Serviteur de Dieu : « Il me réveille chaque matin, il
réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne. Le Seigneur
l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et moi je n’ai pas été rebelle, je ne me suis
pas retiré en arrière. »
L’oreille de l’esclave Malchus, coupée par l’épée de Pierre, est
une figure saisissante du fait que l’agressivité n’est pas le moyen d’atteindre
l’oreille et le cœur du prochain ; toutefois, là aussi, dans sa grâce, le
Seigneur Jésus est intervenu en guérison (Luc 22
, 50, 51; Jean 18
, 10;
cf. Rom. 12
, 21).
L’orge représente la vie de résurrection. Le premier jour de la
semaine (dimanche) après la Pâque, le peuple d’Israël devait offrir à Dieu une
gerbe des prémices de la nouvelle récolte (Lév. 23
, 9-14). Cette gerbe est un type du Christ ressuscité, car il a
été en effet ressuscité d’entre les morts le premier jour de la semaine après
la Pâque. On peut établir que la gerbe était composée d’orge du fait que la
septième des dix plaies sur l’Égypte, la grêle, avait aussi frappé l’orge qui
était déjà en épis, alors que le froment ne mûrit que plus tard et avait par
conséquent été épargné (Ex. 9
, 31,
32).
Dans la Bible, le lever du soleil, le matin et l’Orient sont des
appellations qui désignent l’est. Les points cardinaux étant vus le plus
souvent en relation avec le pays de Canaan, l’expression « les fils de l’Orient »
fait allusion à tous les habitants du désert et aux Babyloniens (Gen. 25
, 6; 29
, 1). La situation du jardin d’Eden « du côté de l’orient » est
considérée comme une indication générale ; aujourd’hui encore, l’endroit n’a pas
pu être déterminé. Après avoir chassé le premier couple du jardin d’Eden,
l’Éternel Dieu plaça à l’orient de celui-ci les chérubins et la lame de l’épée
qui tournait çà et là ; et Caïn habita dans le pays de Nod, à l’orient d’Eden
(Gen. 2
,
8; 3
, 24; 4
, 16).
L’entrée de la tente d’assignation était tournée vers l’orient
(Ex. 26
, 18 et suiv. ; 27
, 13). C’est de ce point cardinal que,
dans le règne millénaire, la gloire de l’Éternel reviendra dans le temple
reconstruit à Jérusalem (Ézéch. 43
, 1
et suiv.) ; et le Seigneur Jésus, lors de son apparition, se tiendra sur la
montagne des Oliviers à l’orient de Jérusalem (Zach. 14
, 4).
C’est aussi de l’orient que viennent des vents dangereux (Gen. 41
, 6; Ps. 48
,
7), qui parlent de la
puissance destructrice des jugements de Dieu (Osée 13
, 15).
Ce carnassier est décrit dans la Bible comme une bête à la
poursuite de sa proie et aux embûches (Prov. 28
, 15; Lam. 3
, 10).
David, le berger, avait vaincu cet animal puissant (1 Sam. 17
, 34 et suiv.) ; cependant, dans le règne millénaire, la vache et
l’ourse paîtront paisiblement ensemble (És. 11
,
7). Dans le langage prophétique, le deuxième empire biblique, celui des Mèdes
et des Perses, est représenté par un ours ; l’Empire romain, qui ressuscitera
comme quatrième empire après l’enlèvement des croyants, porte aussi les mêmes
signes caractéristiques : la bête, qui monte de la mer, a les pieds comme ceux
d’un ours (Dan. 7
, 5; Apoc. 13
, 2).
Depuis les temps les plus reculés, le pain (hébr. lechem
;
grec artos)
est non
seulement l’aliment le plus important, mais souvent tout simplement le symbole
de ce qui est nécessaire à la vie. C’est ainsi que la manne
est appelée « le pain qui vient du ciel », bien qu’elle n’ait pas été du pain au
sens propre (Ex. 16
, 4). Le Seigneur
Jésus est « le véritable pain qui vient du ciel… qui descend du ciel, et qui
donne la vie au monde » (Jean 6
, 32,
33). Par la foi en sa mort à la croix, où il a offert son corps et son sang en
sacrifice pour des pécheurs perdus, nous avons reçu la vie éternelle ; et en
étant continuellement occupé de lui et de son œuvre, nous recevons la
nourriture spirituelle nécessaire pour chaque jour (Jean 6
,
47-59).
Le nom de la ville de Bethléhem, dans laquelle le Seigneur Jésus
est né, signifie « maison du pain ». Au cours d’une famine,
Élimélec, le mari de Naomi, quitta cette ville et se retira
aux champs de Moab où il mourut avec ses fils ; seules Naomi et Ruth
retournèrent à Bethléhem (Ruth 1
).
Douze gâteaux ou pains sans levain, selon
le nombre des tribus d’Israël, les pains de proposition, étaient posés sur la
table dans la tente d’assignation. L’ensemble du peuple
était ainsi continuellement placé devant les yeux de Dieu dans le sanctuaire
(Ex. 25
, 30; Lév. 24
, 5-9). Les deux pains, cuits avec du levain, présentés en offrande tournoyée à la fête des
semaines, typifient l’Assemblée de Dieu composée de Juifs et de Gentils (Lév. 23
, 17). Dans l’Ancien Testament, nous
ne trouvons pas de type plus poussé du corps de Christ, composé de tous les
vrais croyants, car l’Assemblée, et son unité, était alors encore un mystère
qui n’a été révélé que dans le Nouveau Testament (Rom. 16
, 25; 1 Cor. 2
, 7-10;
Éph. 3
, 3-11). Il fallait d’abord
que, par la mort de Christ à la croix, le fondement soit posé, pour que le
Saint Esprit puisse former le seul corps composé de rachetés tirés d’entre les
Juifs et d’entre les Gentils (Éph. 2,
14-16).
Le pain de la cène du Seigneur nous est donné aussi bien en souvenir de
l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes, que comme
symbole de l’unité de son corps spirituel (1 Cor. 10
, 16, 17; 11
, 24).
Cet arbre élancé et haut, avec ses larges palmes
caractéristiques, fournissait du matériau pour la construction des cabanes lors
de la fête des Tabernacles (Lév. 23
, 40; Néh. 8
,
15). Des
représentations de palmiers se trouvent dans le temple de
Salomon, de même que dans le temple du Millénium décrit par Ézéchiel (1 Rois 6
, 29 et suiv. ; Ézéch. 40
, 16 et suiv.). Lorsque le Seigneur
Jésus est entré dans Jérusalem, une grande foule est
sortie au-devant de lui avec des rameaux de palmiers en criant : « Hosanna ! béni
soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! » (Jean 12
, 13). Les rachetés de la grande
tribulation, que Jean voit se tenir devant le trône et devant l’Agneau, sont
vêtus de longues robes blanches et ont des palmes dans
leurs mains (Apoc. 7
, 9). Dans le
règne millénaire, « le juste poussera comme le palmier » (Ps. 92
, 12). Ainsi le palmier est la figure
du repos et de la paix dans le Millénium, après toutes les détresses et les
afflictions de la grande tribulation.
Pâque : voir « fêtes de l’Éternel »
Le passereau (ou moineau), connu presque partout et vivant
volontiers près des habitations, est le symbole de ce qui est sans valeur et
insignifiant (Matt. 10
, 29, 31; Luc 12
,
6, 7). Néanmoins, il est placé sous les soins de Dieu – un encouragement
pour ses élus. Si Dieu prend soin de ces petits oiseaux, combien plus de ses
bien-aimés !
Pasteur : voir « berger »
Pêcheur : voir « poisson »
Perclus : voir « boiteux »
Personne morte : voir « cadavre »
Ce titre égyptien, qui signifie « grande maison », désignait dans
l’Antiquité le roi d’Égypte qui était non seulement le
souverain, mais aussi le dieu suprême du pays. Dans l’histoire du peuple
d’Israël, au livre de l’Exode, le Pharaon est le type du « chef du monde » et du
« dieu de ce siècle » qui a asservi et opprimé le peuple (Jean 14
, 30; 2 Cor. 4
, 4; Héb. 2
, 14, 15). Il
en est de même dans la plupart des autres passages de l’Ancien Testament,
excepté dans l’histoire de Joseph.
Le nom hébreu Philistin (Pelischtim
)
se trouve aussi dans la dénomination de la Palestine et signifie « étranger,
voyageur ». Les Philistins étaient vraisemblablement originaires d’Égypte et étaient venus en Canaan par
la Crète. Ils peuplèrent le sud-ouest du pays et, comme le peuple d’Amalek, y formèrent une population propre. Leurs cinq villes
principales étaient Gaza, Asdod, Askalon, Gath et Ekron. Comme les Cananéens,
desquels ils sont cependant distingués dans la Bible, les Philistins étaient
des idolâtres ; leur divinité principale était Dagon (1 Sam. 5
, 2). Le prophète Ésaïe désigne les
Philistins comme des pronostiqueurs (És. 2
,
6). Ils s’étaient établis dans le pays de Canaan sans passer à travers le Jourdain. Ils sont souvent appelés les « incirconcis ». Déjà
Abraham et Isaac ont rencontré
beaucoup de difficultés avec les Philistins. Plus tard aussi, lorsque le peuple
d’Israël est entré en Canaan, il y a eu des combats pendant des siècles. Israël
n’est jamais parvenu à conquérir entièrement la contrée habitée par les
Philistins.
Les Philistins sont une image de l’homme naturel qui s’est ingéré dans le domaine spirituel, mais aussi de la chair dans le croyant. Dans le Nouveau Testament, nous voyons les Philistins, la chair revêtue d’habits chrétiens, sous divers aspects. Elle peut se présenter aussi bien sous la forme du légalisme (comme chez les Galates) que de l’iniquité et de la licence (comme dans la 2e épître à Timothée et dans l’épître de Jude).
Le pied est une image de la marche de l’homme durant sa vie
ici-bas. Job exprime cela de la manière suivante : « Mon pied s’attache à ses
pas ; j’ai gardé sa voie, et je n’en ai point dévié » (Job 23
, 11), et les paroles bien connues du psaume 119
, 105 confirment cette pensée : « Ta parole est une lampe à mon
pied, et une lumière à mon sentier ». Lors de l’onction des sacrificateurs et de la purification du lépreux, le sang du sacrifice devait être mis aussi bien à l’oreille et à la main que sur le pied,
allusion à la purification de la marche (Ex. 29
, 20; Lév. 14
, 14).
Mephibosheth, qui a été estimé digne de manger continuellement à la table du
roi David – image de la grâce accordée au pécheur – était
perclus des deux pieds, ce qui veut dire qu’il ne pouvait rien faire par ses
propres moyens, mais qu’il vivait uniquement par la grâce (2 Sam. 9
, 13). Paul pouvait aussi dire de
lui-même : « Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis », et : « Quand je suis
faible, alors je suis fort » (1 Cor. 15
,
10; 2 Cor. 12
, 10).
Les traces de pas sont les signes visibles de la marche ; nous
sommes exhortés à suivre les traces de notre Seigneur, que nous trouvons
particulièrement dans les évangiles (1 Pierre 2
, 21).
Le marchepied est une image de l’abaissement et de la soumission
(Jacq. 2
, 3; Ps. 132
,
7), mais aussi du
repos (1 Chron. 28
, 2; 2 Chron. 9
, 18). La terre est le marchepied de
l’Éternel (És. 66
, 1). Dans le
Millénium, les ennemis de Dieu seront le marchepied de Christ (Ps. 110
, 1). Nous trouvons Marie trois fois
aux pieds du Seigneur Jésus dans une attitude paisible d’attachement (Luc 10
, 39; Jean 11
, 32; 12
, 3).
Pierre (voir aussi « roc »)
Dans le pays d’Israël, les pierres et des rocs abondent. Dans la
Bible, ils sont fréquemment employés au sens figuré et cela dans des contextes
très différents. Parfois les significations du roc et de la pierre sont très
proches : ainsi, par exemple, quand le Seigneur se nomme le roc sur lequel il va
bâtir son Assemblée (Matt. 16
, 18) ;
cependant, en 1 Pierre 2
, 4, il est
appelé la pierre vivante de laquelle s’approchent tous ceux qui croient en lui,
afin de devenir eux-mêmes des pierres vivantes pour l’édification de la maison
spirituelle, l’Assemblée. On peut dès lors comprendre la raison pour laquelle
Pierre a été appelé « Pierre » (ou une pierre) par le Seigneur. La pierre
mentionnée en Genèse 49
, 25 et en
Daniel 2
, 34, fait allusion au Messie
à venir, le Seigneur Jésus. Il est aussi appelé la « pierre d’achoppement » et le
« rocher de chute » (És. 8
, 14; Rom. 9
, 32, 33; 1 Pierre 2
, 8) qui bientôt fera tomber et condamnera pour l’éternité tous
ceux qui ne l’auront pas accepté par la foi.
Il est fait mention de cœurs de pierre en Job 41
, 15 et en Ézéchiel 11
, 19. Dans la parabole du semeur, il
est question du sol rocailleux en Matthieu 13
,
5, 20, du roc en Luc 8
,
6, 13, bien que la signification soit
la même, à savoir l’impénétrabilité d’un cœur dans lequel la parole de Dieu ne
peut prendre racine.
Le mot pierre est souvent l’équivalent de pierre précieuse (Gen. 2
, 12: « la pierre d’onyx »).
Enfin la pierre peut aussi avoir rapport aux idoles, misérables
ouvrages inertes de mains d’homme (Deut. 4
,
28).
Pierre angulaire, pierre de coin, tête de l’angle
L’expression « pierre angulaire » n’est employée dans la Bible que
dans un sens figuré. La fonction que cette pierre avait dans l’architecture de
l’Antiquité n’a pas été clairement élucidée jusqu’à ce jour. Il est certain
qu’elle faisait partie des fondations d’un édifice ; elle n’était pas le
fondement en soi, mais elle en était une pierre importante d’après laquelle
tout l’édifice était édifié. En Job 38
,
6, il est dit en rapport avec la création de la terre : « Sur quoi ses bases
sont-elles assises, ou qui a placé sa pierre angulaire… ? » Ésaïe 28
, 16 applique déjà le concept
prophétiquement au Messie : « Voici, je pose comme fondement, en Sion, une
pierre, une pierre éprouvée, une précieuse pierre de coin, un sûr fondement ».
Dans ces deux cas, Dieu est celui qui commence une grande et nouvelle œuvre en
posant la pierre de coin.
Le Seigneur Jésus est non seulement le fondement sur lequel est
bâtie son Assemblée, mais il est aussi la pierre de coin posée par Dieu
lui-même, qui donne à l’ensemble de l’édifice sa valeur, sa mesure et sa
direction. C’est précisément ce que Paul avait à l’esprit quand il écrivait aux
Éphésiens : « …Jésus Christ lui-même étant la maîtresse pierre de coin, en qui
tout l’édifice, bien ajusté ensemble, croît… ». Et quand Pierre parle de la
maîtresse pierre de coin en citant le prophète Ésaïe, il le fait pour souligner
particulièrement la grande valeur de cette pierre pour Dieu et pour ceux qui
croient au Seigneur Jésus (Éph. 2
,
20; 1 Pierre 2
, 6).
L’expression « tête de l’angle » semble avoir une signification un
peu différente. Le psaume 118
, 22 et
23 dit prophétiquement du Seigneur Jésus : « La pierre que ceux qui bâtissaient
avaient rejetée, est devenue la tête de l’angle. Ceci a été de par l’Éternel :
c’est une chose merveilleuse devant nos yeux. » Les Juifs responsables étaient
semblables à des bâtisseurs qui mettent au rebut une pierre jugée inutilisable
(Marc 12
, 10; cf. Actes 4
, 11). Pourtant la pierre rejetée par
ceux qui bâtissaient est pour Dieu la « tête de l’angle ». Bien que le sens
précis de cette désignation soit difficile à indiquer, une chose est cependant
claire : l’Homme Christ Jésus méprisé a une signification primordiale aux yeux
de Dieu. Il est pour lui ce qu’il y a de plus précieux et l’élément le plus
important dans sa maison spirituelle.
Le rejet du Seigneur Jésus, de même que la foi en lui, n’est pas
sans avoir des conséquences éternelles. La pierre mise au rebut par les
bâtisseurs pleins de mépris deviendra un jour « une pierre d’achoppement et un
rocher de chute ». Le Seigneur l’avait déjà annoncé : « Celui qui tombera sur
cette pierre sera brisé ; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera »
(Matt. 21
, 44). Tous ceux qui
n’acceptent pas le Seigneur Jésus dans le temps actuel de la grâce, mais le
considèrent comme une pierre d’achoppement, s’en iront à la perdition à
l’instar de ceux qui le refuseront lors de son apparition en gloire et qui, en
tant qu’ennemis, connaîtront son juste jugement.
Les pierres précieuses appartiennent aux choses les plus belles et de la plus haute valeur que la terre offre. Elles se distinguent des métaux précieux, également très recherchés, par leur grande variété et leur éclat. Ces pierres sont des minéraux qui, pour la plupart, sont composés des mêmes substances, telles que le sable, l’argile et le charbon. Par des transformations de longue durée et des processus chimiques, qui souvent sont liés à une forte pression et à une température élevée, les pierres les plus merveilleuses sont formées à partir de substances sans valeur. Pour qu’une pierre obtienne l’éclat désiré et son aspect resplendissant, le tailleur doit la façonner. Toutes les aspérités doivent être abrasées avec compétence et précaution. Ce n’est qu’après ce travail que la pierre précieuse peut rayonner de tout son éclat ; celui-ci résulte uniquement du fait que la lumière incidente est réfractée et réfléchie de multiples fois. Ainsi d’un matériau en soi insignifiant, provenant des sombres profondeurs de la terre, naît, par une transformation intérieure dans le secret et par un façonnage extérieur, un joyau.
Dans la Bible, les pierres précieuses sont des images de la
gloire variée de Dieu (cf. Ex. 28
, 17-20;
Ézéch. 28
, 13). En Apocalypse 4
, 2 et 3, Dieu lui-même, dans son
aspect, est comparé à un jaspe et à un sardius. Mais la nouvelle Jérusalem
aussi, en Apocalypse 21
, 11, a une
lumière « semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre de jaspe
cristallin », sa muraille est également de jaspe, et ses fondements sont ornés
de 12 pierres précieuses (v. 18, 19). Actuellement, outre de l’or
et de l’argent, des « pierres précieuses » sont aussi
employées pour l’édification de l’Assemblée, de la maison de Dieu (1 Cor. 3
, 12). Apocalypse 21
, 10 en donne l’explication : elle avait « la gloire de Dieu ». La
gloire de Dieu doit être reflétée dans les siens. C’est de cela que parlent les
pierres précieuses.
Pigeon : voir « colombe »
Pilier : voir « colonne »
Plateau de balance : voir « balance »
Poil : voir « cheveu »
Dieu a donné à l’homme la domination « sur les poissons de la
mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la
terre » (Gen. 1
, 28) ; toutefois ce
mandat n’est pas répété après la chute de l’homme. Après le déluge, il est vrai
que Dieu dit à Noé : « Vous serez un sujet de crainte et de frayeur pour tout
animal de la terre, et pour tout oiseau des cieux, pour tout ce qui se meut sur
la terre, aussi bien que pour tous les poissons de la mer ; ils sont livrés
entre vos mains. Tout ce qui se meut et qui est vivant vous sera pour
nourriture » (Gen. 9
, 2, 3) ; mais
l’homme n’a jamais exercé une pleine domination sur les poissons. Cependant le
psaume 8,
6 à 8 dit prophétiquement
du Fils de l’homme, le dernier Adam, que Dieu lui a soumis
également les poissons de la mer, et nous en voyons bien la confirmation dans
la vie du Seigneur Jésus (Matt. 17
,
27; Luc 5
, 4 et suiv. ; Jean 21
,
6) !
Les Israélites ne devaient manger que les poissons qui avaient
des nageoires et des écailles ; tous les autres étaient impurs (Lév. 11
, 9-12). Les nageoires parlent de
l’aptitude à se mouvoir par l’énergie spirituelle, et les écailles, de la
protection contre les attaques de l’ennemi.
Le poisson est aussi employé comme image de l’homme qui est tiré
de la mer du monde pour être amené à Dieu (Matt. 13
, 47 et suiv.) ; déjà le retour
d’Israël dans son pays est comparé à la pêche de poissons (Jér. 16
, 16). Le Seigneur Jésus a fait de ses
disciples des pêcheurs d’hommes qui devaient attirer les hommes à lui par
l’Évangile (Matt. 4
, 19; Luc 5
, 10).
La poitrine, qui loge le cœur, est une
image des sentiments, des affections et de l’amour. La poitrine de l’offrande
tournoyée et l’épaule de l’offrande élevée, qui revenaient au sacrificateur,
lors d’un sacrifice de prospérités (Lév. 7
,
31-34), parlent des affections et de la puissance du sacrifice
de Christ, qui servent à nourrir et à affermir la foi de celui qui en est
occupé. Jean a vu, dans une vision, le Seigneur Jésus, comme Fils de l’homme,
ceint aux mamelles d’une ceinture d’or (Apoc. 1
, 13), Celui dont l’amour ne peut
jamais être séparé de sa sainteté et de sa justice.
Selon la loi du Sinaï, les porcs étaient déclarés impurs. Il
était expressément défendu aux Israélites de manger de la chair du porc (Lév. 11
, 7; Deut. 14
, 8). Les Grecs également, qui ne connaissaient pas les exigences
de Dieu, considéraient ces animaux comme le symbole de l’impureté et de la
gloutonnerie. De plus les porcs, dans l’Antiquité, n’étaient pas les animaux
domestiques que nous connaissons aujourd’hui, mais des bêtes à demi sauvages,
vivant plus ou moins en liberté,.
Le porc représente l’homme naturel qui ne change pas, même s’il
a acquis une certaine connaissance extérieure de la grâce de Dieu (cf. Matt. 7
, 6; Luc 15
, 15, 16; 2 Pierre 2
,
22). Quelle différence avec la brebis paisible et docile,
dépendante des soins du berger, qui est si souvent utilisée dans la parole de
Dieu comme figure du croyant (cf. Ps. 23
;
Jean 10
) !
Les portes de la muraille servaient autrefois d’entrées et de
sorties aux habitants de la ville ; elles étaient donc peut-être une image de la
liberté et de la marche de la foi (Néh. 3
;
cf. aussi Jean 10
, 9). Les portes de
la ville étaient habituellement ouvertes le matin et fermées le soir (Néh. 7
, 3). La porte était aussi le lieu où
la justice était rendue et où les affaires administratives se traitaient (Gen. 19
, 1; Deut. 22
, 15; Ruth 4
, 1; Job 31
, 21). La nouvelle Jérusalem
aura douze portes, selon la promesse du Seigneur Jésus à
ses disciples : « Dans la régénération, quand le Fils de l’homme se sera assis
sur le trône de sa gloire, vous aussi, vous serez assis sur douze trônes,
jugeant les douze tribus d’Israël » (Matt. 19
,
28; Apoc. 21
, 12). Les portes ne
seront plus jamais fermées, car il n’y aura plus de nuit là. D’autre part, il
n’entrera « aucune chose souillée, ni ce qui fait une abomination et un
mensonge » par les portes de la ville, car c’est « la sainte cité » (Apoc. 21
, 25-27).
Outre son sens habituel d’entrée (par ex. d’une maison), la
porte (hébr. deleth, pethach
;
grec
thura
) représente quelquefois symboliquement, dans l’Ecriture sainte,
l’accès légitime à la bénédiction. La porte de l’arche,
que l’Éternel lui-même a fermée sur Noé et les siens, était le seul chemin de
la délivrance de devant le déluge (Gen. 6
,
16; 7
, 16). L’entrée de Christ par la
porte dans la bergerie des brebis, en Jean 10
, 1, signifie qu’il a satisfait à tout
ce que l’Ecriture avait déclaré au sujet du Messie et de plus qu’il s’est
soumis à la volonté de Dieu dans une entière obéissance. La bergerie des brebis
est Israël, le peuple terrestre de Dieu. Toutefois le Seigneur Jésus poursuit
en disant : « Je suis la porte des brebis. Tous, autant qu’il en est venu avant
moi, sont des voleurs et des larrons ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; et il entrera
et il sortira, et il trouvera de la pâture » (v. 7-9). Ici, il est lui-même la
porte donnant accès aux bénédictions célestes : le salut, la liberté et la
nourriture spirituelle. « La porte de la foi » a été ouverte par Dieu aux nations
(Actes 14
,
27).
La porte ouverte peut être une image de la bénédiction, d’un
libre accès ou de l’occasion d’un service pour Dieu (Ps. 78
, 23; 1 Cor. 16
, 9; 2
Cor. 2
, 12; Apoc. 3
, 8, 20; 4
, 1), tandis qu’une porte fermée représente l’impossibilité
d’entrer ou le jugement (Néh. 6
, 10;
Matt. 25
, 10).
Potier : voir « argile »
Pourceau : voir « porc »
Sur la côte méditerranéenne du Proche–Orient se trouvent deux
espèces de pourpres (mollusques) sécrétant un liquide qui paraît d’abord
blanchâtre tirant sur le vert, mais qui devient bleu violacé au soleil et peut
être coloré en rouge au moyen d’additifs. C’est de là que tirent leur origine
les couleurs, mentionnées dans la Bible, de pourpre bleu et rouge. L’étoffe
teinte en pourpre a reçu son nom de la matière colorante. Etant donné que la
production de ces couleurs demandait beaucoup de peine, elles avaient une valeur
d’autant plus grande et étaient utilisées particulièrement pour des étoffes
précieuses (cf. Ézéch. 27
, 7, 24).
Ces dernières ont aussi été employées lors de la construction de la tente d’assignation et pour la confection des vêtements du
souverain sacrificateur.
Le pourpre bleu
évoque
le bleu du ciel. Christ, la Parole devenue chair (Jean 1
, 14), est appelé « l’homme… venu du ciel » (1 Cor. 15
, 47; Jean 3
, 31). Quand il vivait sur la terre aussi, il était Celui qui est
dans le ciel (Jean 3
, 13). Il est
devenu homme, mais il est toujours demeuré ce qu’il est de toute éternité : le
Fils éternel dans le sein du Père (Jean 1
,
18). Dans l’évangile selon Jean, le Seigneur Jésus est présenté comme le Fils
de Dieu qui est descendu du ciel vers nous (cf. son septuple témoignage en Jean
6
, 32, 33, 38, 41, 50, 51, 58). Non
seulement Christ lui-même, mais aussi les siens portent un caractère céleste
(cf. Héb. 3
, 1).
Le pourpre rouge
parle
de dignité royale. En Juges 8
, 26, il
est dit que les rois de Madian portaient des vêtements de pourpre. Lorsque le
Seigneur Jésus était salué avec dérision par les soldats romains comme « roi des
Juifs », il portait un vêtement de pourpre (Jean 19
, 2, 3).
La poussière est une image de ce qui est terrestre et sans
valeur. Le premier homme a été formé de la poussière du sol et, après l’entrée
de la mort engendrée par le péché, son destin déterminé par Dieu est que son
corps retourne à la poussière (Gen. 2
,
7; 3
, 19; 1 Cor. 15
, 47 et suiv.). Toutefois, lors de la résurrection d’entre les
morts, les corps des croyants, « semés » en faiblesse et en déshonneur,
ressusciteront en gloire.
La poussière parle aussi de l’insignifiance de tout ce qui est
de cette terre, ainsi qu’Abraham l’a exprimé en disant « Moi qui suis poussière
et cendre » (Gen. 18
, 27; Ps. 103
, 14), comme aussi de bas état et
même d’humiliation (1 Rois 16
, 2; Ps.
72
, 9; 113
, 7) ; c’est bien pourquoi Job en fait si souvent mention (Job 4
, 19; 5
, 6; 7
, 21 et plusieurs
autres passages). Le profond abaissement du Seigneur Jésus jusqu’à la mort, et
à la mort de la croix, est exprimé prophétiquement par cette parole : « Tu m’as
mis dans la poussière de la mort » (Ps. 22
,
15).
Le fait que le serpent doit manger la
poussière fait allusion à l’avenir du diable que le Seigneur Jésus brisera
bientôt sous nos pieds (Gen. 3
, 14;
Deut. 32
, 24; Michée 7
, 17; Rom. 16
, 20).
Enfin la poussière évoque aussi les masses innombrables (Gen. 13
, 16; Zach. 9
, 3).
Il est parlé plusieurs fois dans le Nouveau Testament du fait de
secouer la poussière (cf. És. 52
, 2).
Les disciples de Jésus devaient secouer la poussière de leurs pieds lorsqu’ils
n’étaient pas reçus (Matt. 10
, 14).
Cette manière d’agir semble se rapporter au fait qu’un Juif, à son retour d’un
voyage à l’extérieur de la Palestine, avait l’habitude de secouer la poussière
de ses sandales et de ses vêtements parce que, dans son esprit, le pays païen
d’où il venait était impur. Quand donc le Seigneur exhortait les disciples à
agir de même envers leurs propres compatriotes, cela équivalait à une
condamnation. À Antioche, lorsque les Juifs s’opposèrent en blasphémant contre
Paul et contre l’Évangile, Paul et Barnabas secouèrent la poussière de leurs
pieds et quittèrent la ville ; et lorsque la même chose se produisit à Corinthe,
Paul secoua ses vêtements et leur dit : « Que votre sang soit sur votre tête !
Moi, je suis net : désormais je m’en irai vers les nations » (Actes 13
,
51; 18
, 6).
Dans le peuple d’Israël, le premier-né avait une prééminence
particulière. Il était non seulement l’héritier principal et celui auquel
revenait la bénédiction (Gen. 27
, 19;
48
, 14), mais il occupait encore une
position privilégiée dans la famille. Cette position ne devait pas nécessairement
être liée au rang de naissance, ainsi que le montre l’exemple de Ruben et de Joseph (1 Chron. 5
,
1). C’est ainsi que doit être compris ce que Dieu dit prophétiquement du
Messie : « Aussi moi, je ferai de lui le premier-né, le plus élevé des rois de la
terre » (Ps. 89
, 27). En outre, le
premier-né est sans aucun doute celui qui représente la famille ou l’ensemble
du peuple. Tout premier-né fut mis à mort lors de la dixième plaie en Égypte
(Ex. 11
,
5) ; tout premier-né dans le peuple d’Israël, tant des hommes que
des bêtes, devait être sanctifié à Dieu ou racheté (Ex. 13
, 2, 13), et la tribu de Lévi fut désignée par Dieu pour son
service à la place des premiers-nés d’Israël (Nomb. 3
, 12; 8
, 16, 17). Nous
en trouvons l’interprétation spirituelle, pour l’Ancien Testament, en Exode 4
, 22, où Dieu appelle le peuple
d’Israël son « fils premier-né » et, dans le Nouveau Testament, en Hébreux 12
, 23, où l’Assemblée de Dieu est
appelée « l’Assemblée des premiers-nés ». Selon son conseil, ceux qu’il aime
occupent une position privilégiée.
Le mot « premier-né » a un sens particulier en rapport avec le
Seigneur Jésus. Comme Homme, il était non seulement le fils premier-né de Marie
(Matt. 1
, 25; Luc 2
, 7), mais il est aussi appelé le
premier-né dans un sens spirituel. Comme le Fils de Dieu devenu Homme, il est
le premier-né de toute la création (Col. 1
,
15) ; comme le Ressuscité, le premier-né d’entre les morts (Col. 1
, 18) et le premier-né des morts (Apoc.
1
, 5) ; dans la gloire, il sera le
premier-né entre plusieurs frères (Rom. 8
,
29), et lors de son apparition en gloire, il sera introduit comme Premier-né de
Dieu dans le monde habité (Héb. 1
,
6). Tous ces titres se rapportent au
Seigneur Jésus comme Homme. Comme Premier-né, il a la prééminence à divers
égards entre plusieurs qui lui sont semblables, « afin qu’en toutes choses il
tienne, lui, la première place » (Col. 1
,
18). Par contraste, il est lui seul le Fils unique de Dieu. Le titre « Fils
unique » exprime qu’il est absolument sans pareil et seul comme Fils éternel de
Dieu (Jean 1
, 18).
Prépuce : voir « circoncision »
Autrefois, le pressurage de la vendange s’effectuait souvent par
le foulage avec les pieds dans le pressoir (Joël 3
, 13). L’image du foulage du pressoir (ou de la cuve) est assez
souvent employée dans la parole de Dieu pour décrire le jugement sans
distinction des coupables (És. 63
,
3-6; Lam. 1
, 15; Apoc. 14
, 19, 20; 19
, 15). Parfois le mot cuve a cependant la même signification que
le produit qui en est tiré, le vin, qui peut être une image
aussi bien de la bénédiction et de la joie (Deut. 15
, 14) que de la colère de Dieu (Apoc. 14
, 10, 19).
Primogéniture : voir « premier-né »
Propitiatoire : voir « arche de l’alliance »
Prostitution : voir « fornication »
À la différence d’une citerne, qui sert à recueillir et à
conserver l’eau de pluie, un puits, une fontaine ou une source débitent de
l’« eau vive », c’est-à-dire de l’eau qui jaillit d’elle-même
de la terre (Gen. 26
, 19). Cette
différence apparaît clairement en Jérémie 2
,
13: « Ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des
citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau ». Dieu est la
seule source d’eau vive.
Celui qui, par la foi, est venu au Fils de Dieu, la source de la
vie éternelle, voit non seulement la soif de son âme étanchée pour l’éternité,
mais possède dès lors en lui-même une fontaine d’eau vive qui jaillit en vie
éternelle. Cela signifie qu’il se trouve, par le Saint Esprit, dans une
relation vivante avec le Fils de Dieu qui est la vie éternelle. Des fleuves
d’eau vive couleront de son ventre, c’est-à-dire qu’il est rendu apte à être en
bénédiction pour d’autres (Jean 4
,
13, 14; 7
, 39; 1 Jean 5
, 20).
Au temps d’Isaac, les Philistins
avaient bouché les puits, de sorte que l’eau ne pouvait plus couler (Gen. 28
, 18). Jacques a dû poser cette
question avec réprobation : « Une fontaine fait-elle jaillir par une même
ouverture le doux et l’amer ? » (Jacq. 3
,
11). Nous pouvons ressembler à ces puits bouchés desquels ne jaillit rien pour
la gloire de notre Seigneur et pour le rafraîchissement de notre entourage ; et
nous produisons non seulement des fleuves d’eau vive, mais aussi maintes choses
qui ne servent pas au bien et à l’édification. Le simple professant est même
comparé à une fontaine sans eau (2 Pierre 2
,
17).
La pureté extérieure revêtait pour le peuple d’Israël une
signification importante, qui est appliquée, dans le Nouveau Testament, à la
vie spirituelle (Matt. 23
, 25 et
suiv. ; Jean 15
, 3; Actes 15
,
9; 1 Pierre 1
, 22). En outre,
Dieu a déterminé dans la loi les choses qui étaient pures ou impures. C’est
ainsi qu’il est déjà parlé en Genèse 7
,
2 de « bêtes pures », alors que la
définition précise n’en est donnée qu’en Lévitique 11
(cf. Lév. 20
, 25). Un lépreux guéri devait encore être purifié, car sa maladie le
rendait impur (Lév. 13
; 14
).
Celui qui avait touché un cadavre devait également être
purifié (Nomb. 19
; Aggée 2
, 10-14). Le sens figuré profond de la
pureté ou de l’impureté extérieures était aussi connu des croyants de l’Ancien
Testament (cf. Job 15,
14, 15; Ps. 19
, 12; 51
, 7). La pureté spirituelle est la conséquence du pardon des
péchés et une caractéristique de la sainteté. Le Nouveau Testament distingue
entre la purification fondamentale par la foi en l’œuvre rédemptrice de Christ
(Actes 15
, 9; Héb. 1
, 3; 2 Pierre 1
, 9) et la purification pratique dans la vie de foi quotidienne
(Jacq. 4,
8; 1 Jean 3
, 3).
Le fait que, selon la loi, le contact avec des choses impures
souillait symbolise le principe selon lequel, dans le Nouveau Testament, un
croyant se rend coupable en ayant communion avec des choses ou des personnes
qui ne sont pas en accord avec la sainteté de Dieu. C’est pourquoi nous ne
pouvons pas avoir de communion avec des incrédules et devons aussi nous séparer
de ceux qui déshonorent le Seigneur dans leur vie (2 Cor. 6
, 14 - 7
, 1; 7
, 11; 2 Tim. 2
, 21). Alors seulement, nous serons purs dans la pratique et
pourrons honorer notre Seigneur.
Le nombre quarante est composé de quatre fois dix, et il est l’expression de l’épreuve complète de l’homme responsable.
– La pluie du déluge a duré 40 jours (Gen. 7
, 17),
– le peuple d’Israël a dû
marcher 40 ans dans le désert (Deut. 8
, 2),
– le pays de Canaan a été reconnu durant 40 jours par les espions (Nomb. 14
,
34),
– le Seigneur Jésus a été
tenté 40 jours dans le désert (Matt. 4
,
2),
– avant son ascension, il
est resté 40 jours sur la terre pour se présenter à ses disciples, « avec
plusieurs preuves assurées », comme Celui qui est réellement ressuscité (Actes 1
, 3).
Le chiffre quatre, que nous retrouvons dans les points cardinaux
(És. 11
, 12; Matt. 24
, 31), doit être considéré comme le
symbole de la création et de l’humanité – aussi bien dans leur grandeur que
dans leur imperfection. En voici quelques exemples :
– Le trône de Dieu est
entouré de quatre animaux (êtres vivants) qui
symbolisent les caractères de son gouvernement et de ses jugements sur le monde
(Ézéch. 1
, 5 et suiv. ; Apoc. 4
, 6, 7). Le lion
parle de la force, le veau de la fermeté, l’homme de la
sagesse et l’aigle de la soudaineté et de la rapidité des
jugements à venir.
– Nous possédons quatre évangiles qui nous relatent la vie et l’œuvre du Fils de Dieu devenu homme, et par lesquels le salut éternel est offert au monde entier. Matthieu présente le Seigneur Jésus comme le Roi d’Israël, Marc comme le Serviteur fidèle, Luc comme le Fils de l’homme et Jean comme le Fils de Dieu.
– Selon l’appréciation de
Dieu, l’histoire du monde se concentre sur quatre empires universels (Dan. 7
,
3, 17; Zach. 6
,
1-8).
– Quatre miracles d’Élie
sont rapportés (1 Rois 17
, 14 et
suiv., 17
et suiv. ; 2 Rois 1
, 10 et suiv. ; 2
, 7, 8), et huit miracles d’Élisée, qui a reçu
« une double mesure » de l’esprit d’Élie, c’est-à-dire 2 x 4 (2 Rois 2
, 14, 19 et suiv. ; 3
, 16 et suiv. ; 4
,
2 et suiv., 32 et suiv., 38 et suiv.,
42 et suiv. ; 5
, 10 et suiv.).
Placée à l’opposé de la tête ou chef, la
queue désigne symboliquement ce qui est insignifiant et ce qui est bas. Si le
peuple d’Israël gardait les commandements de Dieu, il devait être à la tête et
non à la queue, et s’il ne les gardait pas, il serait à la queue (Deut. 28
, 13, 44). Ésaïe appelle l’ancien et
l’homme le plus considéré dans le peuple la tête ; mais le faux prophète, qui
enseigne le mensonge, il le nomme la queue (És. 9
, 15). En cela il est déjà fait allusion au caractère sournois et
méchant qui, selon les prophéties d’Apocalypse 9
, 10 et 19, caractérisera les esprits malfaisants qui frapperont
Israël après la cinquième trompette, et la chrétienté après la sixième
trompette, dans la sphère de l’Empire romain : le pouvoir des sauterelles et des chevaux est
dans leurs queues qui sont semblables à des scorpions
et à des serpents.
Les racines, qui parfois s’étendent très profondément dans la
terre, non seulement donnent un maintien ferme aux végétaux, mais sont aussi
leurs principaux canaux de nourriture. Dans la Bible, la racine est ainsi
souvent l’image d’un fondement solide (Prov. 12
, 3; És. 40
, 24), mais
quelquefois aussi de la source invisible de quelque chose de bon (És. 11
, 1; Rom. 11
, 16) ou de mauvais (Deut. 29
,
18; Héb. 12
, 15; 1 Tim. 6
, 10). Le Seigneur Jésus est appelé la
racine et la postérité de David, parce que comme Dieu il est l’origine et,
comme Homme, le descendant de David (Apoc. 5
,
5; 22
, 16).
Rein (voir aussi « hanche »)
Cet organe du corps (hébr. kelajoth
),
qui élimine les toxines du sang, est quelquefois considéré dans la Bible comme
le siège de la sagesse et du discernement (Ps. 16
, 7; 26
, 2; Prov. 23
, 16). Cela s’explique par la fonction
des reins. Selon la parole de Dieu, la sagesse de l’homme commence en effet par
la crainte de l’Éternel, et « la crainte de l’Éternel, c’est de haïr le mal »
(Prov. 1
, 7; 8
, 13; 9
, 10). Selon
Hébreux 5
, 14, pour discerner le bien
et le mal, on doit être spirituellement adulte et avoir les sens exercés. La
séparation du monde et de tout mal est ainsi un signe de sagesse divine et de
maturité spirituelle. – Les reins et la graisse qui les
recouvre jouaient un rôle important dans les sacrifices,
car ils étaient toujours présentés sur l’autel (Ex. 29
, 13; Lév. 3
, 4; etc.).
Repas, cène, festin, nourriture
Dans la Bible, un repas est souvent une image de l’alimentation
et du réconfort (Gen. 19
, 3), mais
aussi de la joie et de la communion (Gen. 21
,
8). Lorsque le fils perdu est retourné vers son Þpère,
celui-ci fit tuer le veau gras pour apprêter un festin, « et ils se mirent à
faire bonne chère » (Luc 15
, 23, 24).
La nourriture d’Israël prévue par Dieu pendant les quarante
ans de marche à travers le désert était la manne (Ex. 16
;
Deut. 8
, 3) ; en revanche, les cailles
que le peuple a obtenues deux fois à sa demande n’ont servi qu’à satisfaire un
mauvais désir et ont entraîné le châtiment (Ex. 16
, 12, 13; Nomb. 11
).
Les portions de l’offrande de gâteau et du sacrifice
de prospérités que recevaient les sacrificateurs
d’Israël pour leur nourriture nous montrent en figure un effet de l’adoration :
lorsque nous offrons à notre Dieu et Père « un sacrifice de louanges », nous
recevons aussi quelque chose pour notre propre affermissement ! Chaque Israélite
pur pouvait prendre part au sacrifice de prospérités, ce qui
est un beau type de notre communion par le sacrifice de Christ.
Dans le Nouveau Testament, « le pur lait intellectuel » de la
parole de Dieu est indiqué comme nourriture pour tous les croyants (1 Pierre 2
,
2), et aussi « la nourriture solide… pour les hommes faits », en contraste
avec le lait qui, en Hébreux 5
, 12 à 14, dans un sens un peu différent, est qualifié de
nourriture spirituelle pour ceux qui sont « inexpérimentés dans la parole de la
justice ». En Jean 6
, le Seigneur
Jésus se désigne lui-même comme le vrai pain. Le fait de
manger sa chair et de boire son sang, aux versets 50, 51 et 53, indique une
action unique, c’est-à-dire l’acceptation de son œuvre par la foi. La
conséquence en est « la vie éternelle ». Dans les versets 54 et 56 à 58, il
s’agit en revanche d’une action continuelle ou répétée, c’est-à-dire d’être
constamment occupés du Seigneur Jésus et de son œuvre, afin que nous demeurions
en lui et lui en nous. Ce passage n’a donc rien à voir avec la cène du
Seigneur, car s’il en était ainsi, ces paroles du Seigneur signifieraient que
l’on reçoit la vie éternelle en participant au pain et à la coupe !
La cène du Seigneur est un mémorial par lequel ceux qui croient
en lui se souviennent ensemble, dans l’amour et l’adoration, de leur Rédempteur
et de sa mort à la croix, et en même temps annoncent sa mort sur cette terre (1
Cor. 11
, 21, 23-26). C’est un immense
privilège de célébrer la cène du Seigneur ; toutefois, comme chaque privilège
spirituel, il est lié à une grande responsabilité (1 Cor. 11
, 27-34). Dans la même épître, il est cependant aussi question de
sa table (1 Cor. 10
,
21), de l’expression visible de la communion de ceux qui, comme membres
véritables et vivants du corps de Christ, mangent du pain
et boivent de la coupe.
Rivière : voir « fleuve »
Robe : voir « vêtement »
Israël étant un pays de « montagnes et de vallées » (Deut. 11
, 11), il s’y trouve beaucoup de
rochers et de pierres qui sont fréquemment mentionnés
dans la Bible. Le dictionnaire définit le roc
comme une masse compacte de pierre dure, le rocher
étant par contre une masse plus grande de matière minérale dure, formant une
éminence généralement abrupte. Il est remarquable que cette expression
apparaisse déjà dans l’Ancien Testament pour désigner d’une manière figurée
Dieu en tant que fondement ferme et inébranlable de la foi, par exemple dans le
passage bien connu de Deutéronome 32
,
4: « Il est le Rocher, son œuvre est
parfaite ; car toutes ses voies sont justice ». Il est le « rocher des siècles »
(És. 26
, 4) que les auteurs des
psaumes désignent à plusieurs reprises comme leur refuge (cf. Ps. 18
, 2, 31, 46). Dans le Nouveau
Testament, le roc ou le rocher est appliqué au Seigneur Jésus dans deux
passages. En Matthieu 16
, 18, il est
lui-même le fondement sur lequel il bâtit son Assemblée. Lui seul, le Fils
éternel de Dieu, pouvait être ce roc, et non pas Pierre, quand bien même le
Seigneur lui avait donné ce nom (« une pierre »). En 1 Corinthiens 3
, 11, Jésus Christ est aussi le
fondement posé une fois pour toutes de l’Assemblée. En 1 Corinthiens 10
,
4, il est dit du rocher duquel le peuple d’Israël buvait dans le désert :
« Et le rocher était le Christ ». De même le roc, sur lequel l’homme prudent
bâtit sa maison, désigne Christ et sa Parole (Matt. 7
, 24).
En Deutéronome 32
, 31
et 37, les idoles sont mentionnées en revanche comme de faux rochers, qui ne
sont que prétendument inébranlables. Dans son endurcissement par le péché, le
cœur humain aussi est comparé au roc (Jér. 23
,
29; Luc 8
, 13).
Ronces : voir « épines »
La rosée est une vapeur d’eau qui, par la condensation de
l’humidité atmosphérique, se dépose sous la forme de fines gouttelettes, et
joue un rôle important pour l’agriculture dans les régions climatiques arides
(1 Rois 17
, 1). Dans l’Ecriture
sainte, la rosée est un don du ciel (Gen. 27
,
28, 29; Deut. 33
, 13, 28; Aggée 1
, 10). De ce fait, elle est employée
comme image du rafraîchissement et de la bénédiction (Deut. 32
,
2; Ps. 133
, 3). Le fait que la
rosée tombe de nuit parle du temps actuel de l’absence du
Fils de Dieu, période pendant laquelle Dieu dispense le réconfort aux siens.
Ruth, la belle-fille moabite de Naomi, est
une figure du résidu croyant futur d’Israël. La bénédiction de Dieu lui revient
non pas en vertu de ses actes ou de ses mérites, mais seulement en vertu de la
grâce souveraine de Dieu, ce qui s’exprime dans la confiance inconditionnelle
en Boaz, le proche parent et celui qui a le droit de
rachat (Ruth 2
, 13). Ruth est
introduite dans la généalogie de David et du Seigneur Jésus comme exemple
vivant de cette grâce souveraine (Ruth 4
,
21, 22; Matt. 1,
5).
Le sabbat (= samedi) est, selon les Saintes Ecritures, le
septième jour de la semaine et signifie « repos ». Bien que le mot se trouve pour
la première fois en Exode 16
, 23, il
est déjà fait mention du jour lui-même dans le récit de la création en Genèse 2
, 1 à 3. Après avoir achevé toute son
œuvre, Dieu sanctifia le septième pour se reposer. La signification de ce jour
est ainsi déjà indiquée : c’est le repos après le travail. Dans la loi du Sinaï,
le sabbat jouait un rôle important. Dans le quatrième commandement il est dit :
« Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Six jours tu travailleras,
et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le sabbat consacré à
l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucune œuvre, ni toi, ni ton fils, ni ta
fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ta bête, ni ton étranger qui est
dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, et la terre, la
mer, et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est
pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat, et l’a sanctifié » (Ex. 20
, 8-11). Tous les sept
ans, il y avait de plus une année sabbatique (un sabbat d’années), au cours de
laquelle il ne devait être ni semé, ni moissonné, afin que le pays de Canaan jouisse aussi de son repos ; puis après sept fois sept
ans avait lieu, avec l’an cinquantième, l’année du Jubilé, dans laquelle chaque
esclave recouvrait la liberté et toute possession vendue devait être restituée
(Lév. 25
, 1-24).
Le sabbat était une figure du repos de Dieu auquel Israël devait
être associé s’il avait gardé la loi. Le commandement de garder le sabbat
n’avait aucune signification morale ou éthique contrairement aux neuf autres
commandements ; le garder était une simple question d’obéissance envers Dieu.
C’est sans doute la raison pour laquelle le commandement d’observer le sabbat
est mentionné plus souvent que les autres (Ex. 16
, 23; 20
, 8; 31
, 13; 34
, 21; 35
, 2; Lév.
23, 3; Deut. 5
, 12; Néh. 9
, 14). Comme
les Israélites ont été désobéissants, Dieu a juré dans sa colère : « S’ils
entrent dans mon repos ! » (Ps. 95
,
11). Pourtant un jour Dieu fera aussi entrer Israël dans son repos, toutefois
non pas en vertu de leur conduite, mais en vertu de l’œuvre de Christ (Héb. 4
, 1-11). Le vrai repos sabbatique pour
Israël sera le règne millénaire qui aboutit dans l’éternité.
Alors que sous la loi, le repos de toute activité avait lieu le
dernier jour de la semaine, la vie sous la grâce commence avec le premier jour
de la semaine, jour qui a reçu une consécration particulière par la
résurrection du Seigneur Jésus d’entre les morts. Il a été d’emblée reconnu et
honoré comme le jour caractéristique du christianisme (cf. Jean 20
, 19, 26). Tôt déjà, la cène du
Seigneur avait lieu en ce jour-là, appelé aussi le « jour du Seigneur » (Actes 20,
7; Apoc. 1
, 10). Le fait que dans le calendrier, depuis quelques années, le
lundi fait fonction de premier jour de la semaine ne change rien à l’ordre
biblique, selon lequel dimanche est le premier jour et samedi le dernier.
Le sac, un tissu grossier fait de poil de chèvre ou de chameau
ou d’un matériau végétal pour la fabrication de sacs, était porté, selon
l’Ancien Testament, comme vêtement à même la peau dans les temps de deuil et de
misère (Job 16
, 15). La raison en
était sans doute la couleur sombre et le tissu grossier qui devaient symboliser
l’affliction et le renoncement à tout confort. Souvent, non seulement on se
vêtait d’un sac, mais on déchirait ses vêtements, on jeûnait et on se répandait
de la cendre sur la tête (1 Rois 21
,
27; Esther 4
, 1, 3; Ps. 69
, 11, 12; Jonas 3
, 5). Le sac était porté en public, mais aussi dans le secret
(Gen. 37
, 34; 2 Rois 19
, 2; 1 Chron. 21
, 16) ; pendant le siège de Samarie, le roi Joram avait un sac sur
sa chair, sous ses vêtements (2 Rois 6
,
30). Daniel portait le sac en signe d’humiliation et de repentance à cause des
péchés de son peuple, qu’il confessait comme étant aussi les siens (Dan. 9
, 3). Les prophètes font mention du sac
comme expression de la douleur sous les jugements à venir sur Israël et sur
toute la terre (És. 3
, 24; 22
, 12; Amos 8
, 10; Apoc. 11
, 3).
Le propos de Dieu était que son peuple Israël lui soit « un
royaume de sacrificateurs, et une nation sainte » (Ex. 19
,
6). En réalité, seule
la tribu de Lévi a servi Dieu en relation avec sa demeure
sainte, et seule une famille de cette tribu, la famille d’Aaron,
a été désignée pour exercer la sacrificature. De plus, parmi les membres de
cette famille, seuls ceux qui satisfaisaient à certaines exigences pouvaient
être sacrificateurs (Lév. 21
; 22
).
Pratiquement, il n’y avait dès lors qu’un petit nombre d’Israélites en mesure
de servir comme sacrificateurs. Aaron, ou l’un de ses fils ou de ses
descendants, était le souverain
sacrificateur qui était le seul à pouvoir entrer une fois l’an, au grand
jour des propitiations (fêtes de l’Éternel), dans
le lieu très saint de la tente d’assignation, afin de
faire propitiation pour lui-même et pour le peuple d’Israël (Lév. 16
).
Les sacrificateurs n’officiaient pas seulement en relation avec l’offrande des sacrifices, mais ils étaient aussi désignés pour
discerner entre ce qui est saint et ce qui est profane, entre ce qui est pur et
ce qui est impur, et par exemple aussi pour juger si la lèpre
était déclarée ou non, et encore pour garder et pour enseigner la loi (Lév. 10
, 10; Deut. 33
, 10; Mal. 2
, 7).
Dans le Nouveau Testament, tous les enfants de Dieu sont vus
comme des sacrificateurs qui maintenant, en vertu de l’œuvre expiatoire de
Christ, peuvent entrer avec une pleine liberté à travers le voile dans le
sanctuaire de Dieu. Sur le plan pratique, les sacrificateurs représentent les
enfants de Dieu qui sont habitués à se tenir dans sa présence sainte et dont la
mission la plus noble est l’adoration (Jean 4
,
21 et suiv. ; Héb. 13
, 15; 1 Pierre 2
, 5; Apoc. 1
, 5). Dans l’épître aux Hébreux, le Seigneur Jésus est présenté
comme notre Souverain Sacrificateur (Héb. 2
,
17; 3
, 1; 5
, 1-10, 22).
Dans l’Ancien Testament, les sacrifices jouent un grand rôle. Le
premier sacrifice mentionné est celui d’Abel en Genèse 4
, 4. La demande étrange de Dieu d’offrir Isaac
en holocauste, en Genèse 22
, demande
qui représentait pour Abraham l’épreuve suprême de sa
foi, est une belle image, quand bien même imparfaite, du don du Fils unique de
la part de Dieu « qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour
nous tous » (Rom. 8
,
32).
La loi du Sinaï contenait de multiples ordonnances touchant les
offrandes. Par ce moyen les Israélites devaient être conscients, chaque fois
qu’ils apportaient un sacrifice à Dieu, qu’ils avaient mérité la mort à cause
de leurs péchés et que l’animal innocent devait mourir à leur place. Les
nombreux sacrifices qui aujourd’hui paraissent « cruels » et tout le sang versé trouvent là leur explication. À cela s’ajoute
cependant le fait – et c’est là l’essentiel – qu’à la lumière du Nouveau
Testament nous devons considérer tous les sacrifices de l’Ancien Testament qui
ont été offerts à Dieu comme types de « l’offrande du corps de Jésus Christ
faite une fois pour toutes » (Héb. 10
,
10). L’œuvre rédemptrice du Seigneur Jésus est si grande que plusieurs types
différents étaient nécessaires pour la faire comprendre. C’est pourquoi Dieu
avait prévu dans la loi du Sinaï les sacrifices suivants :
1. l’holocauste, qui évoque le sacrifice parfait de Christ pour Dieu,
2. l’offrande de gâteau, une image de sa vie de perfection,
3. le sacrifice pour le péché et le sacrifice pour le délit, qui parlent des souffrances expiatoires de Christ,
4. le sacrifice de prospérités qui, comme repas en commun dans le peuple de Dieu, montre la vraie communion en vertu de l’œuvre de Christ.
Parmi ces sacrifices, il y a lieu de distinguer entre les
offrandes ordonnées par Dieu qui devaient être présentées en des temps ou des
occasions déterminés, et les sacrifices volontaires ou nécessaires qui étaient
offerts par les Israélites individuellement ou par le peuple. Le premier groupe
de sacrifices parle de l’œuvre proprement dite du Seigneur Jésus, qu’il a
accomplie une fois pour toutes et qui n’aura jamais besoin d’être répétée. À ce
groupe appartiennent notamment l’holocauste continuel (Ex. 29
, 38-46) en vertu duquel Dieu pouvait habiter au milieu de son
peuple, puis les sacrifices offerts une fois l’an au grand jour des
propitiations (Lév. 16
) et les
différents sacrifices aux jours des fêtes de l’Éternel (Nomb. 28
; 29)
.
En revanche, les sacrifices que les Israélites apportaient volontairement ou
pour une cause déterminée (péchés) expriment en image notre appréciation
personnelle de l’œuvre de Christ à la croix de Golgotha. Et il y a là presque
toujours gradation dans l’importance des sacrifices en rapport avec la capacité
ou la responsabilité de l’individu (Lév. 1
,
3, 10, 14; 2
, 1, 4, 5, 7; 3
, 1, 6, 12; 4
, 1, 13, 22, 27; 5
, 6,
7, 11). En Lévitique 1
à 7
nous trouvons un tableau détaillé de
ces sacrifices individuels. Il commence par l’holocauste volontaire, image de
l’adoration, et se termine par le sacrifice volontaire de prospérités,
expression de la vraie communion en Christ.
Outre cela, il y avait des sacrifices particuliers tels que l’offrande tournoyée
(Ex. 29
, 24), qui était présentée devant Dieu
avec les mains pour lui montrer la beauté de ce qui était offert ; l’offrande élevée
qui était « levée »
comme une sorte d’impôt volontaire ou qui servait à l’entretien des Lévites et
des sacrificateurs (Ex. 25
, 2; Nomb. 15
, 19) ; et la libation
qui était faite de vin et qui, à la fin
d’un sacrifice par feu, était versée sur le tout (Gen. 35
, 14; Ex. 29
,
40). Paul considérait le terme de son
service et sa mort comme une libation (Phil. 2
, 17; 2 Tim. 4
, 6).
Hormis le sacrifice du Seigneur Jésus qu’il a offert à la croix
de Golgotha pour nos péchés (Héb. 10,
10, 14), le Nouveau Testament connaît aussi les sacrifices spirituels de
louanges et d’adoration des rachetés (Héb. 13
,
15; 1 Pierre 2
, 5) qui peuvent
maintenant s’approcher de Dieu comme des sacrificateurs. Les « sacrifices
spirituels » des croyants aujourd’hui, de même que les sacrifices typiques de
l’Ancien Testament, parlent de l’œuvre de Christ. Les dons matériels sont aussi
appelés des sacrifices (Phil. 4
,
16-18; Héb. 13
, 16). Enfin nous
sommes exhortés à présenter nos corps à Dieu en sacrifice vivant, saint,
agréable à Dieu (Rom. 12
, 1). De même
les Lévites étaient offerts à Dieu en offrande tournoyée (Nomb. 8
, 15).
Le sacrifice de prospérités (hébr. schelem)
était le seul sacrifice duquel chaque Israélite pouvait en
principe manger, à condition de ne pas être souillé (Lév. 3
; 7
, 11-36). Il est un
type de la communion fondée sur l’œuvre de Christ. La graisse
du sacrifice de prospérités était fumée sur l’autel, elle était le « pain de
Dieu ». Le sacrificateur recevait la poitrine et
l’épaule droite de l’animal ; celui qui présentait le sacrifice et, avec lui,
tout Israélite pur pouvaient en manger les autres morceaux. En 1 Corinthiens 10
, 18, cette communion établie en
mangeant le sacrifice de prospérités est comparée à notre communion à la Table
du Seigneur ; d’un autre côté, aux versets 19 et 20, ce qui est sacrifié aux
idoles est mentionné comme exemple négatif de la communion avec les démons.
Ainsi donc le sacrifice de prospérités est un type de la communion dont les
croyants peuvent jouir en vertu du sacrifice de Christ, communion qui aussi
s’exprime dans un repas tout à fait particulier, c’est-à-dire à la Table du
Seigneur.
Le sacrifice pour le délit, qui est décrit en Lévitique 5
, 6 et 14 à 26 ainsi qu’au chapitre 7
, versets 1 à 7, était une forme
particulière du sacrifice pour le péché
(Lév. 5
, 6; 7
, 7). L’Israélite devait le présenter lorsqu’il avait entendu la
voix d’adjuration, touché une chose impure, juré légèrement, commis une
infidélité dans les choses saintes de l’Éternel, transgressé un commandement de
l’Éternel ou administré infidèlement ce qui lui avait été confié. L’essentiel
dans le sacrifice pour le délit était la confession du péché (Lév. 5
, 5), la restitution de la chose
détournée en y ajoutant un cinquième par-dessus (v. 16, 24), l’offrande du sacrifice
et le pardon qui en résultait (v. 16, 26). Le sacrifice pour le délit le plus
fréquent était le bélier sans défaut (v. 15, 18, 25). Tous les mâles d’entre
les sacrificateurs devaient manger le sacrifice pour le délit dans un lieu
saint (chap. 7
, v. 6).
Comme le sacrifice pour le péché, le sacrifice pour le délit
parle aussi de l’œuvre expiatoire de Christ. Il a porté en son corps sur la
croix tous nos péchés et le juste châtiment de Dieu que nous avions mérité (És.
53
, 5; 1 Pierre 2
, 24). Ainsi tous ceux qui croient en lui sont sauvés pour
l’éternité. Si, comme enfants de Dieu, nous commettons un péché et devons le
confesser, nous n’avons pas besoin de retourner à la croix comme un pécheur
perdu. Cela nous l’avons fait une fois pour toutes à notre conversion.
Cependant nous devons chaque fois être conscients du prix que notre Rédempteur
a dû payer pour notre délivrance. Telle est la signification du sacrifice pour
le délit (cf. 1 Jean 2
, 1, 2).
La restitution de la chose volée augmentée de 20% est aussi importante. Si nous avons péché contre notre frère, notre sœur ou contre notre prochain, la confession devant Dieu ne suffit pas. Nous devons confesser la faute également devant les hommes, et cela d’une manière qui soit pleinement satisfaisante, c’est-à-dire en rendant plus que ce que nous avons « volé ». Les sacrificateurs, qui offraient le sacrifice pour le délit, devaient le manger, c’est-à-dire s’identifier avec ce péché en ayant conscience de l’œuvre expiatoire nécessaire pour cela. C’est le symbole de l’humiliation de ceux qui s’occupent du péché au milieu du peuple de Dieu et qui contribuent à la restauration de celui qui a péché.
Comme le sacrifice pour le délit,
le sacrifice pour le péché (hébr. chattath
)
prescrit par la loi du Sinaï a un caractère particulier parce que, à la
différence de l’holocauste, de l’offrande de gâteau et du sacrifice de prospérités, il est une figure
de la mort en substitution pour le péché. Dans l’Ancien Testament, le sacrifice
pour le péché le plus important était offert au grand jour des propitiations (fêtes de l’Éternel ; Lév. 16
). Cette fête avait lieu une fois l’an et est ainsi un type de
« l’offrande du corps de Jésus Christ faite une fois pour toutes » (Héb. 9
,
6-12; 10
, 10).
De plus, les Israélites qui avaient péché devaient offrir un
sacrifice pour le péché ; ce dernier était plus important pour les sacrificateurs et les chefs que pour « quelqu’un du
peuple du pays », parce que leur responsabilité était plus grande (Lév. 4
).
Lorsqu’un chrétien commet un péché, il ne retombe certes pas dans l’état
d’un pécheur perdu, mais demeure un enfant de Dieu. Par conséquent il ne doit
pas retourner à la croix comme un pécheur perdu, mais il sait par la parole de
Dieu que « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous
pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » ; car il nous est
accordé de savoir que le Seigneur Jésus est notre avocat auprès du Père, et
qu’il est la propitiation pour nos péchés (1 Jean 1
, 9; 2
, 2). Telle est la
signification du sacrifice pour le péché en Lévitique 4
.
Le fils de David et de Bath-Shéba, dont le
nom signifie « pacifique » (1 Chron. 22
,
9), a régné quarante ans sur Israël (1 Rois 1 - 12;
2 Chron. 1
- 9
). De même que Joseph et Benjamin, Moïse et Aaron et les deux boucs offerts en sacrifice au grand jour
des propitiations (fêtes de l’Éternel), David et
Salomon sont des doubles types de Christ. En Matthieu 12
, 39 à 42, le Seigneur Jésus cite d’abord les trois jours et les
trois nuits que Jonas a passés dans le ventre du cétacé comme « signe » de sa
mort et de sa résurrection, puis il mentionne Salomon dont il dit : « Voici, il y
a ici plus que Salomon ». Par la gloire de son règne de paix, par ses richesses
et sa sagesse, Salomon est un type de Christ comme Souverain du royaume
millénaire, tandis que David représente le roi choisi de Dieu mais rejeté.
Toutefois nous voyons très distinctement chez Salomon que les types ne peuvent
représenter que certains traits, car vers la fin de sa vie, il a méprisé à
maints égards les pensées de Dieu qui l’avait si richement béni.
Dans l’Antiquité, les chaussures étaient le plus souvent des
sandales. De même que le pied, la chaussure ou la sandale
parlent aussi, dans plusieurs passages de l’Ecriture sainte, de la conduite
morale de l’homme, spécialement du croyant (Deut. 29
, 5; Cant. 7
, 1; Luc 15
, 22). Les pieds chaussés indiquent le
fait d’être prêt (Ex. 12
, 11; Éph. 6
, 15). Marcher nu-pieds parle
d’abaissement et d’humiliation (2 Sam. 15,
30; És. 20
, 2, 4). Se déchausser
était un signe de respect ou d’adoration. Moïse et Josué ont dû ôter leurs
sandales dans la présence de Dieu (Ex. 3
,
5; Josué 5
, 15). Etant donné qu’il
n’est pas fait mention des chaussures dans les ordonnances relatives aux
vêtements sacerdotaux (Ex. 28
), il
est vraisemblable
que les
sacrificateurs remplissaient leurs fonctions dans le sanctuaire les pieds nus.
Le fait d’ôter sa sandale pouvait être aussi un élément d’un acte juridique
(Deut. 25
,
9; Ruth 4
, 7; cf. Ps. 60
, 8).
Le sang, qui joue un rôle particulier dans la Bible, est le
symbole de la vie (naturelle). Dieu, le Créateur, est la source de la vie et a
tous les droits sur elle. C’est pourquoi il a été défendu à l’homme, après le
déluge, de tuer ses semblables ou de manger du sang (Gen. 9
, 4-7). Ces commandements ont été répétés à l’occasion du don de
la loi à Israël (Ex. 20
, 13; Lév. 17
, 10), et les mêmes principes valent
aussi pour les chrétiens (Actes 15
,
20).
L’effusion de sang lors des sacrifices dans l’Ancien Testament
parle en type du don de la vie et de l’expiation qui en découle (Lév. 17
, 11), car sans effusion de sang il
n’y a pas de rémission (Héb. 9
, 22).
Par le péché, c’est-à-dire par sa désobéissance envers Dieu, l’homme a mérité
la mort, car les gages du péché c’est la mort (Gen. 2
, 17; Rom. 6
, 23). Le
Seigneur Jésus, lui le seul homme sans péché, n’avait pas mérité la mort.
Pourtant il est mort et par le don de sa vie parfaite et sans péché, il a
annulé la mort et a fait luire la vie et l’incorruptibilité (Jean 19
, 34; 2 Tim. 1
, 10). Par ce moyen, il a délivré de la puissance de la mort tous
ceux qui maintenant croient en son œuvre rédemptrice. Le pécheur est racheté
par le sang précieux de Christ, l’agneau sans défaut et sans tache, et non par
de l’or ou de l’argent (1 Pierre 1
,
18, 19). Le sang des sacrifices dans l’Ancien Testament ne pouvait pas non plus
opérer un véritable pardon des péchés pour l’Israélite ; « il y a dans ces
sacrifices, chaque année, un acte remémoratif de péchés » (Héb. 10
, 3, 4).
L’effusion du sang d’un homme caractérise aussi une mort
violente, ainsi que le montrent Genèse 4
,
10, Hébreux 12
, 24 et plusieurs
autres passages.
Sara (hébr. « princesse ») était la femme d’Abraham.
Après un long temps d’attente, alors qu’humainement parlant il n’y avait plus
aucune espérance, elle a enfanté son fils unique Isaac
selon la promesse de Dieu. Galates 4
,
22 à 24 nous enseigne qu’Isaac, contrairement à Ismaël, le fils qui naquit
avant lui de l’esclave d’Abraham, est né de la femme libre. De plus, Ismaël est
né « selon la chair », c’est-à-dire d’une manière naturelle, alors qu’Isaac était
un fils de la promesse (Gen. 17
, 15
et suiv.). Agar est vue comme figure de la loi que Dieu a donnée au peuple
d’Israël en Sinaï, et son fils Ismaël, comme image des Israélites sous la
servitude de la loi. En revanche, Sara est identifiée avec la « Jérusalem d’en
haut » qui est caractérisée par la liberté, mais aussi par la grâce de Dieu et
la foi des rachetés.
En Genèse 23
, la mort
de Sara est une figure de la mise de côté temporaire du peuple d’Israël (cf.
Rom. 11
,
25), à laquelle succède, au chapitre 24
, l’appel de l’épouse (Rebecca) pour le
fils unique Isaac.
Aujourd’hui encore, les sauterelles sont un terrible fléau des
pays tropicaux. Par la dimension prodigieuse de leurs nuées et leur voracité,
elles peuvent ravager toute une contrée en très peu de temps. Aussi les grandes
armées sont-elles souvent comparées aux nuées de sauterelles (Juges 6
, 5; 7,
12; Nahum 3
, 17). En
Apocalypse 9,
3 et suivants, l’image
des sauterelles parle d’une énorme puissance dévastatrice, qui sort de l’abîme
(cf. Jér. 51,
27).
Selon la loi du Sinaï, les sauterelles faisaient partie des
animaux purs qui pouvaient être mangés (Lév. 11
,
21 et suiv. ; Matt. 3
,
4). D’entre tous les petits animaux (« d’entre tous les reptiles volants qui
marchent sur quatre pieds »), seuls « ceux qui ont, au-dessus de leurs pieds, des
jambes avec lesquelles ils sautent » étaient permis, c’est-à-dire ceux qui sont
capables de s’élever spirituellement au-dessus de l’impureté de la terre qui
gît sous la malédiction du péché. En Proverbes 30
, 27, les sauterelles peuvent par conséquent être vues comme une
figure des croyants qui sont conduits par la puissance invisible du Saint
Esprit.
Depuis les temps les plus reculés de l’humanité, les sceaux
servent de signes distinctifs et de marques d’authentification ; on les emploie
aussi pour fermer des écrits ou des récipients afin de les protéger contre
toute violation. L’apposition d’un sceau ou la fermeture par un sceau ne sont
effectuées le plus souvent que pour des choses importantes ou de valeur. Dans
l’Ecriture sainte, le sceau parle symboliquement de l’approbation de Dieu. Nous
en trouvons la signification la plus élevée en relation avec le Fils de Dieu,
devenu Homme, qui a été scellé, c’est-à-dire pleinement approuvé, par son Père
(Jean 6
, 27). Cela eut lieu au
Jourdain, lorsque le Saint Esprit descendit d’une manière visible sur le Fils
de l’homme sous la forme d’une colombe et qu’une voix vint du ciel disant :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3
, 16, 17). Pour le croyant aussi, le
fait d’être scellé du Saint Esprit a une grande importance (2 Cor. 1
, 22; Éph. 1
, 13; 4
, 30). C’est la
part de celui qui a accepté pour lui-même, par la repentance et par la foi,
l’évangile du salut en Christ, comme signe de la position d’enfant de Dieu et
du salut assuré pour l’éternité. Lors de la grande tribulation également, après
l’enlèvement de l’épouse, Dieu scellera un nombre complet de 144 000 justes de
son peuple terrestre, Israël (Apoc. 7
,
3, 4).
Le sceptre est à l’origine un bâton qui est devenu le symbole de
l’homme au pouvoir comme souverain ou haut magistrat (Gen. 49
, 10; Ps. 2
, 9; 45
, 6; 110
, 2). L’action de tendre le sceptre d’or, en Esther 4
, 11, est le signe de la grâce royale.
Les scorpions qui vivent dans les régions tropicales et
subtropicales, et qui appartiennent à la famille des araignées, peuvent
atteindre jusqu’à 18 cm de longueur. Ils sont pourvus d’antennes semblables à
des pinces d’écrevisse et d’un aiguillon venimeux au bout de la queue. La
piqûre est douloureuse, voire dangereuse chez quelques espèces. Le fait que le
scorpion, comme animal nocturne, se tient caché de jour et qu’il répand son
poison avec la queue lui a valu la réputation d’une
créature méchante et sournoise. C’est ainsi que doivent être comprises les
images employées dans la Bible (Deut. 8
,
15; Apoc. 9
, 3, 5, 10).
Dans l’Antiquité, le sel était un produit important pour
l’assaisonnement et la conservation des aliments. Le sel a une saveur forte,
mais il conserve et préserve ce qui est bon et empêche la pourriture et la
corruption. Dans l’Ancien Testament, le « sel de l’alliance » devait, selon
l’ordonnance de Dieu, être présenté sur toutes les offrandes (Lév. 2
, 13). Le sel est une figure appropriée
de la puissance divine, sanctifiante et protectrice, qui doit être manifestée en
nous. En Marc 9
, 51, le Seigneur dit
à ses disciples : « Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous ». Paul
écrit aux Colossiens : « Que votre parole soit toujours dans un esprit de grâce,
assaisonnée de sel » (Col. 4
, 6). Le
sel est une substance insignifiante, discrète ; il produit cependant un effet
puissant. Celui-ci ne se discerne pas d’emblée à l’extérieur, mais s’accomplit
davantage dans le secret, et se manifeste avec le temps.
Le sel connu dans l’Antiquité ne possédait pas la pureté du sel
de cuisine moderne. Spécialement le sel extrait de la mer Morte contenait des
mélanges importants d’autres minéraux. S’il devenait trop humide en raison d’un
stockage prolongé et inapproprié, le sel de cuisine pouvait être délavé. De ce
fait, il devenait insipide, il avait « perdu sa saveur », parce qu’il ne restait
que les composants sans valeur qui devaient alors être jetés dehors pour être
négligemment foulés aux pieds par les hommes (Matt. 5
, 13). Ainsi Jérusalem, la ville qui a rejeté son propre roi, « sera
foulée aux pieds par les nations » (Luc 21
,
24). De même, la chrétienté, qui des siècles durant a détenu le message de la
grâce et du salut en Christ, reniera Dieu et connaîtra son jugement.
Semence : voir « semer »
Dans les paraboles du semeur et de l’ivraie parmi le froment, la semence répandue dans le champ
est une figure de la proclamation de la parole de Dieu, spécialement de
l’Évangile (Matt. 13
, 3-30, 36-43;
Marc 4
, 14; Luc 8
, 11). Le Seigneur Jésus est ici le semeur qui fait connaître la
semence de la parole de Dieu non plus seulement à son peuple Israël, qui l’a
rejeté, mais au monde entier (Matt. 13
,
38). Comme les épîtres du Nouveau
Testament nous l’expliquent, la parole de Dieu est la semence par laquelle un
homme est régénéré (Jacq. 1,
18; 1
Pierre 1
, 23). Le fait que dans la
seconde parabole mentionnée « les fils du royaume » sont désignés comme « la bonne
semence » n’est pas en contradiction avec ce qui précède. Déjà dans son exposé
de la parabole du semeur, le Seigneur Jésus établit une étroite relation entre
le message annoncé et ceux qui l’entendent (Matt. 13
, 18, 19; cf. v. 20, 22, 23). Les personnes qui acceptent la
parole de Dieu par la foi sont des témoins vivants de cette bonne nouvelle.
Dans la parabole du grain de blé, le Seigneur Jésus est lui-même
la semence qui doit mourir pour porter beaucoup de fruit, un fruit qui
correspond dans son caractère au grain de blé tombant en terre (Jean 12
, 24; cf. Ps. 126
, 6).
L’ensevelissement du croyant est aussi comparé à la semence
tombant en terre. Le corps mortel est le grain de blé et le corps ressuscité en
gloire est pour ainsi dire le fruit glorieux, le résultat éternel (1 Cor. 15
,
35-44).
Semeur : voir « semer »
C’est le chiffre de la perfection divine et spirituelle. Dieu a
achevé son œuvre de la création au septième jour et il s’est reposé le septième
jour (Gen. 2
, 1-3). La fête des pains
sans levain durait sept jours (Ex. 12
,
15). Le chandelier d’or dans le lieu saint avait sept lampes
(Ex. 25
, 37). En Israël il y avait
sept fêtes de l’Éternel (Lév. 23
). Sept fruits du pays de Canaan
sont énumérés (Deut. 8
, 8). Dans le
Nouveau Testament, Dieu est nommé sept fois le « Dieu de paix » (Rom. 15
, 33; 16
, 20; 1 Cor. 14
, 33; 2
Cor. 13
, 11; Phil. 4
, 9; 1 Thess. 5
, 23; Héb. 13
, 20). En
Apocalypse 1
,
4, le Saint Esprit est appelé les « sept Esprits », appellation qui
revient au chapitre 4
(v. 5) dans les
sept lampes de feu (la sainteté) et au chapitre 5
(v. 6) dans les sept yeux (l’omniscience).
Déjà en Ésaïe 11
, 2, sept différents
caractères du Saint Esprit sont cités.
Le nombre sept est particulièrement fréquent en rapport avec le
Seigneur Jésus, le Fils de Dieu. Dans sa vie terrestre, il est vu sept fois à
Jérusalem, la ville de Dieu (Luc 2
,
22, 42; Matt. 4
, 5; Jean 2
, 23; 5
, 1; 7
, 10; Matt. 21
, 1). Sept fois il est appelé par Dieu
« mon Fils bien-aimé » (Matt. 3
, 17; 17
, 5; Marc 1
, 11; 9
, 7; Luc 3
, 22; 9
, 35; 2 Pierre 1
, 17).
Sept paroles du Seigneur Jésus sur la croix sont rapportées dans la Bible (Luc 23
, 34, 43; Jean 19
,
26 et 27, 28; Matt. 27
, 46; Luc 23
, 46; Jean 19
, 30).
Dans l’évangile selon Marc, il est désigné sept fois comme étant le Fils de
Dieu (Marc 1
, 1, 11; 3
, 11; 5
, 7; 9
, 7; 14
, 61; 15
, 39). Sept miracles du Seigneur Jésus sont relatés dans
l’évangile selon Jean (chap. 2:
l’eau
devenue du vin ; chap. 4
: le fils du
seigneur de la cour ; chap. 5
: le
paralytique du réservoir d’eau de Béthesda ; chap. 6
: la multiplication des pains pour les 5000; chap. 9
:
l’aveugle-né ; chap. 11
: la
résurrection de Lazare ; chap. 21
:
la pêche miraculeuse). Il dit sept fois
en Jean 6
qu’il est descendu du ciel
(v. 32, 33, 38, 41, 50, 51, 58; au verset 42 ce sont les Juifs qui le disent).
Dans la seconde épître à Timothée, l’expression « dans le Christ Jésus » se
retrouve sept fois (1
, 1, 9, 13; 2
, 1, 10; 3
, 12, 15). En Apocalypse 1
à 3
, l’Église est représentée par
l’image des sept lampes et l’histoire de la chrétienté, par les sept épîtres
aux assemblées ; puis les différents jugements sur la terre sont introduits,
respectivement par sept sceaux (chap. 6
- 8
), sept trompettes (chap. 8 - 11
) et sept coupes (chap. 15
; 16
).
En Apocalypse 5
, 6, l’Agneau de Dieu
est vu avec sept cornes (la toute-puissance) et sept yeux (l’omniscience). Le
mot « bienheureux » se trouve sept fois dans ce livre (Apoc. 1
, 3; 14
, 13; 16
, 15; 19
, 9; 20
, 6; 22
, 7, 14).
Séraphins : voir « animaux (symboliques) »
Dans la Bible, le serpent est dès le commencement le symbole du
diable. Dans le jardin d’Eden, il s’agissait certes d’un véritable serpent ;
nous pouvons le voir dans le fait qu’il a été plus tard condamné par Dieu à
ramper sur son ventre (Gen. 3
, 1,
14) ; il n’était cependant que
l’instrument de Satan, ainsi que le montre au verset 15 la prédiction de Dieu
accomplie par la mort de Christ à la croix : « Et je mettrai inimitié entre toi
et la femme, et entre ta semence et sa semence. Elle te brisera la tête, et toi
tu lui briseras le talon » (cf. Rom. 16
,
20; 2 Cor. 11
, 3; Héb. 2
, 14). En Apocalypse 12
, 9, 14, 15 et 20
, 2, Satan est appelé « le serpent (ancien) ». Le fait que le
diable n’est pas encore complètement éliminé pendant le Millénium est confirmé
dans l’Ancien Testament par la prophétie selon laquelle le serpent mangera
encore la poussière, alors que tous les autres animaux manifesteront un
comportement paisible (És. 65
, 25).
Plusieurs lecteurs de la Bible ressentent une difficulté devant
le fait qu’un serpent d’airain ou de cuivre, élevé par
Moïse, sur l’ordre de Dieu, sur une perche, sauvait de la mort les Israélites
mordus par les serpents brûlants (Nomb. 21
,
6-9) ; en effet, le Seigneur Jésus
applique à lui-même l’image du serpent d’airain : « Comme Moïse éleva le serpent
dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque
croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3
, 14, 15). Nous en trouvons
l’explication en 2 Corinthiens 5
, 21,
où nous lisons que « Celui qui n’a pas connu le péché, Dieu l’a fait péché pour
nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui ». La « racine du serpent »,
image de la maison royale de David, et le « serpent brûlant qui vole », image du
Messie en gloire qui châtiera la Philistie, sont aussi des symboles des
instruments de la malédiction de Dieu sur ses ennemis (És. 14
,
29).
Servante : voir « serviteur »
Aussi bien en hébreu qu’en grec, il y a plusieurs mots pour le
concept de « serviteur ». Le plus souvent, c’est à l’esclave serf qu’il est fait
allusion (hébr. eved
, grec doulos
). La désignation « ton serviteur »
était fréquemment utilisée pour exprimer l’humilité et la soumission (Gen. 32
, 4). La relation entre le serviteur
appelé à obéir et à servir, et son maître, comme image de la relation de
l’homme avec Dieu, se trouve dans toute la Parole. Abraham dit à Dieu qu’il a
d’emblée reconnu dans le groupe des trois hommes qui sont venus vers lui :
« Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie,
d’auprès de ton serviteur » (Gen. 18
,
3). L’homme est créé afin de reconnaître son Créateur comme autorité et afin
d’accomplir sa volonté dans la foi et dans l’obéissance. Cela, tous les
croyants de l’Ancien Testament l’ont discerné. Cependant le premier couple a
désobéi et par là s’est placé dans la dépendance et sous l’esclavage du
séducteur. Même la loi donnée par Dieu ne pouvait pas délivrer d’une telle
misère, parce qu’elle présentait bien à l’homme le droit chemin, mais elle ne
lui donnait aucune force pour y marcher. C’est ainsi que l’homme sous la loi
est tombé dans une autre sorte de servitude. Il n’y a pour lui aucun moyen
d’échapper à l’esclavage.
Ce n’est que par la venue du Seigneur Jésus que les formes de la
servitude sous la loi (Gal. 4
, 24) et
de la domination du péché (Rom. 6
,
17; Tite 3
, 3) sont manifestées. Seul
le Fils peut rendre réellement libre (Jean 8
,
36). Il s’est abaissé lui-même volontairement et s’est fait le parfait
Serviteur de Dieu, prenant la forme d’esclave et étant devenu obéissant jusqu’à
la mort, et à la mort de la croix (Phil. 2
,
5-8), afin qu’en vertu de son œuvre,
tous ceux qui croient en lui soient affranchis de l’esclavage du péché et de la
loi pour servir Dieu. Le croyant est maintenant esclave de Dieu et de Christ
(Rom. 6
, 22; Éph. 6
, 6). Que le chrétien soit affranchi de
la servitude pour obéir à Dieu et pour faire sa volonté ne présente donc aucune
contradiction !
Dans l’Ancien Testament, le nom de Sinaï (hébr. « garni de
pointes, montagne des écueils ») désigne aussi bien un désert qu’une montagne
(Ex. 19
, 1, 11) ; cette dernière est
aussi appelée Horeb (hébr. « désert », Ex. 3
,
1; 17
, 6). C’est là que le peuple
d’Israël a reçu la loi de Dieu par l’intermédiaire de Moïse. C’est pourquoi,
dans la parole de Dieu, ce lieu représente parfois la loi et la sainteté de
Dieu dont elle est l’expression (Juges 5
,
5; Ps. 68
, 8, 17). En Galates 4
,
24, 25, Agar, l’esclave de Sara, est comparée à la montagne
de Sinaï, c’est-à-dire à la servitude de la loi, et cela par contraste avec la
merveilleuse liberté dans laquelle nous sommes placés par la foi en Christ (cf.
Gal. 5
, 1).
La forteresse des Jébusiens, que David a prise et appelée « ville
de David », était située sur le versant sud de la montagne du temple (2 Sam. 5
, 7). Après le transport de l’arche de
l’alliance de ce lieu dans le temple qui venait d’être
construit, l’enceinte du temple a aussi été appelée Sion (1 Rois 8
, 1; Ps. 9
, 11; 76
,
2), puis finalement – principalement
dans le langage poétique – toute la ville de Jérusalem
(Ps. 48
, 2; 69
, 35). La ville même est nommée « fille de Sion » (2 Rois 19
,
21; És. 1
, 8; Zach. 9
, 9), et ses habitantes « filles de
Sion » (Cant. 3
, 11; És. 3
, 16). Le nom de Sion est souvent
employé au sens figuré pour désigner la grâce souveraine de Dieu qui se
manifeste dans la délivrance de son peuple (Ps. 14
,
7; 20
,
2; 51
, 18; 102
, 13). Pendant le Millénium, Sion sera le siège terrestre de
l’autorité royale du Messie et le centre de la bénédiction sur la terre (És. 52
, 1-8; 60
, 14). Elle est l’image du repos de Dieu sur la terre, à la
différence de la « nouvelle Jérusalem », type de l’Assemblée dans la gloire
(Apoc. 21
, 2), et de la « Jérusalem
céleste », représentant la part commune et éternelle de tous les croyants de
tous les temps (Héb. 11
, 10; 12
,
22), qui sera pour ainsi dire la capitale céleste du royaume tout entier.
Sion n’est par conséquent jamais employée dans l’Ecriture sainte comme type de
l’Assemblée.
Six est le chiffre de l’homme, de son travail et de ses peines,
mais aussi de son imperfection et de sa faiblesse. La création a été formée en
six jours, et Dieu a commandé à son peuple Israël de travailler six jours et de
se reposer le septième, comme il l’avait fait (Gen. 2
, 1-3; Ex. 20
, 9). En relation
avec le pays d’Égypte, figure du monde, six aliments sont énumérés (Nomb. 11
, 5). Le géant Goliath était haut de
six coudées et un empan (1 Sam. 17
,
4), et la statue d’or du roi Nebucadnetsar avait une hauteur de soixante
coudées et une largeur de six coudées (Dan. 3
,
1). Nous voyons l’apogée de l’aveuglement et de l’orgueil de l’homme dans le
nombre de la bête : 666 (Apoc. 13
,
18).
Les villes de Sodome et Gomorrhe (ainsi qu’Adma et Tseboïm),
situées dans la région sud de la mer Morte, ont été jugées directement par Dieu
en raison de leurs péchés et détruites par le soufre et le feu qu’il fit
pleuvoir des cieux (Gen. 19
; Deut. 29
, 23). Dans la Bible, elles sont les
symboles de la dépravation morale (Gen. 13
,
13; És. 1
, 10; 3
, 9; Ézéch. 16
, 49; Jude
7).
Le caractère soudain et complet
de la destruction de Sodome et Gomorrhe est toujours placé devant les hommes
comme avertissement du jugement à venir (És. 13
, 19; Matt. 11
, 23, 24;
Luc 17
, 29, 30; 2 Pierre 2
, 6).
L’image du soldat (ou du combattant, grec stratiôtés
) est employée dans le Nouveau Testament en relation avec
un aspect particulier de la vie de la foi. Deux choses sont dites du soldat de
Christ : il doit prendre sa part des souffrances et il ne doit pas s’embarrasser
dans les affaires de la vie afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé (2 Tim. 2
, 3, 4). Le combat
qu’il est appelé à livrer n’est pas contre la chair et le sang, et ses armes ne sont pas charnelles, mais il s’agit d’un combat
d’ordre spirituel. Paul appelait Épaphrodite son compagnon d’armes dans le
combat de l’Évangile (Phil. 2
, 25).
Le soleil, que Dieu a créé le quatrième jour de la création
comme « le grand luminaire pour dominer sur le jour » (Gen. 1
, 16), représente, avec sa lumière et sa chaleur, un des
fondements de la vie sur la terre. Il prend par conséquent une place
significative, au sens propre et au sens figuré, dans la parole de Dieu ; nous
le voyons déjà dans la vie de Jacob sur qui le soleil s’est « couché » lorsqu’il
a quitté le pays de Canaan et ne s’est « levé » à nouveau
qu’à son retour « comme il passait Peniel » (Gen. 28
, 11; 32
, 31). Au
Psaume 84
, 11, Dieu se nomme lui-même
« un soleil et un bouclier », c’est-à-dire comme lumière de la vie et protection
contre les dangers.
Dans le langage prophétique, le soleil est un symbole du Fils de
l’homme glorifié qui exercera la domination en son jour,
lorsque la nuit de son absence sera passée. Déjà Malachie 4,
2 l’annonce comme le soleil de
justice pour ceux qui craignent le nom de l’Éternel. Dans le Nouveau Testament
le soleil est nommé plusieurs fois en relation avec le Seigneur Jésus comme
Fils de l’homme (Matt. 17
,
2; Apoc. 1
, 6; 10
, 1). Quand,
devant les portes de Damas, Saul de Tarse a été amené à la conversion par « une
lumière plus éclatante que la splendeur du soleil », nous pouvons certes y voir
une allusion au fait que le Seigneur s’est révélé à ce vase d’élection non
seulement comme le Fils de l’homme glorifié, mais aussi comme le Fils de Dieu
(Actes 26
, 13; cf. chap. 9
, v. 20).
Dans d’autres passages des livres prophétiques, le soleil est
généralement considéré comme un symbole des plus hautes autorités de ce monde
(És. 13
, 10; 24
, 23; Apoc. 6
, 12; 8
, 12).
Le sommeil, une institution sage du Créateur, est un processus mystérieux, encore imparfaitement connu jusqu’à ce jour, de détente de tout l’organisme, qui tombe alors habituellement dans une telle immobilité qu’il en résulte une perte partielle de conscience. Dans la Bible, il est parlé non seulement du sommeil au sens propre, mais souvent aussi au sens figuré pour décrire divers états de l’homme.
Déjà dans l’Ancien Testament, la mort physique est comparée au
sommeil et mourir au fait de s’endormir (Job 14
, 12; Ps. 13
, 3; Jér. 51
,
39; cf. Matt. 27
, 52). Il ne faut
cependant pas en conclure que la Bible enseigne le soi-disant « sommeil des
âmes ». Ainsi que Luc 16
, 23; Philippiens
1
, 23; Apocalypse 6
, 9 et d’autres passages le montrent,
l’âme humaine ne dort pas après la mort, mais possède une conscience éveillée.
Seul le corps, qui repose dans la tombe, est considéré comme « dormant » (Dan. 12,
2). Quand le Seigneur Jésus viendra
pour l’enlèvement des siens, les corps de tous les saints endormis seront
ressuscités en gloire (cf. 1 Cor. 15
,
51; 1 Thess. 4
, 13 et suiv. ; 5
, 10). Réunis à l’âme, qui entre-temps
est « avec Christ » dans le paradis, nous serons ravis dans les nuées à la rencontre
du Seigneur en l’air pour être alors avec lui pour toujours dans la maison du
Père.
Le sommeil est aussi une image de la paresse spirituelle. Au
lieu de veiller auprès de leur Seigneur, et avec lui, les disciples, dans les
moments cruciaux de sa transfiguration sur la montagne et dans le jardin de
Gethsémané, étaient accablés de sommeil (Luc 9
, 32; 22
,
45). Les dix vierges de la parabole se sont endormies pendant qu’elles
attendaient l’époux (Matt. 25
, 5). En
Romains 13
, 11, Éphésiens 5
, 14 et 1 Thessaloniciens 5
, 6, les croyants sont mis en garde
contre le sommeil spirituel ou exhortés à se réveiller du sommeil. Le sommeil
spirituel est un état de cœur indigne d’un chrétien. Il est une image du manque
d’activité spirituelle qui n’est pas compatible avec des « fils du jour ». Par la
nouvelle naissance, nous avons été transportés des ténèbres de la nuit dans la lumière du jour, et nous
devons marcher comme « des fils du jour » et comme « des enfants de lumière ».
Combien sérieuses sont dès lors ces paroles : « Réveille-toi, toi qui dors, et
relève-toi d’entre les morts, et le Christ luira sur toi » (Éph. 5
, 14) ! Un chrétien atteint de sommeil
spirituel est un chrétien mondain qui se tient parmi ceux qui spirituellement
sont morts et qui extérieurement ne se distingue guère de
ceux-ci. Ce n’est pas sans raison que dans l’Antiquité on appelait le sommeil
le « frère jumeau de la mort ».
Par « les autres », en 1 Thessaloniciens 5
, 6, il faut entendre les incrédules auxquels nous ne devons pas
ressembler. Ici donc, semblablement à la mort, le sommeil
est aussi une image de l’éloignement de Dieu.
Souper : voir « repas »
Source : voir « puits »
Souverain sacrificateur, grand sacrificateur
Malgré l’importance de l’office, le titre de « souverain
sacrificateur ou grand sacrificateur » n’apparaît pas souvent dans l’Ancien
Testament. Aaron, le premier souverain sacrificateur du
peuple d’Israël, n’est appelé que « sacrificateur ». L’office du souverain
sacrificateur est résumé dans le Nouveau Testament par ces paroles : « Tout
souverain sacrificateur… est établi pour les hommes dans les choses qui
concernent Dieu » (Héb. 5
, 1). Les
vêtements du souverain sacrificateur révélaient la nature de son service,
particulièrement la lame d’or pur de la tiare sur laquelle était gravé
« Sainteté à l’Éternel » ; mais aussi les deux pierres d’onyx avec les noms des
douze tribus d’Israël sur ses épaules et les douze pierres précieuses sur le
pectoral de l’éphod : elles exprimaient que le souverain sacrificateur portait
et représentait le peuple de Dieu avec puissance et amour devant un Dieu saint
(Ex. 28
, 9-12, 15-29, 36). Une fois
l’an, au grand jour des propitiations, il entrait dans le lieu très saint de la
tente d’assignation avec de l’encens et le sang du
sacrifice pour le péché, pour faire propitiation (Lév. 16
). Mais il bénissait aussi le peuple et intercédait pour lui
(Lév. 9
, 23; Nomb. 6
, 22-27; 16
, 46-48).
Dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus, dans son service
pour nous, est appelé notre souverain sacrificateur (Héb. 2
, 17, 18). Il a accompli une fois pour toutes à la croix l’œuvre
de la propitiation, qui est la réalisation du type du grand jour des
propitiations (Héb. 7
, 27; 9
, 7, 11, 12; fêtes
de l’Éternel), et il est maintenant dans le ciel où il intercède pour les
siens (Héb. 2
, 18; 4
, 14-16; 7
, 25). Le service actuel de notre parfait Souverain Sacrificateur
auprès de Dieu n’a plus rien à faire avec le péché, mais s’exerce seulement en
relation avec nos faiblesses. Il intercède pour nous afin que nous demeurions
sur le chemin de la foi, gardés de déviations et de chutes. Si nous avons
péché, il est notre avocat auprès du Père pour nous
conduire à la confession et à la restauration de la pleine communion (1 Jean 2
, 1). Christ, en Hébreux 3
, 1, est appelé « l’apôtre (ou :
« l’envoyé ») et le souverain sacrificateur de notre confession » ; ces deux
désignations trouvent leurs modèles en Moïse et en Aaron.
Sud : voir « midi »
Tabernacle : voir « tente »
Dans la Bible, la table est généralement une image de la
nourriture, de la bénédiction et de la communion (Job 36
, 16; Ps. 23
, 5; 78
, 19; 128
, 3). Le Seigneur Jésus s’en sert pour la jouissance de la
bénédiction dans l’éternité, lorsqu’il promet à ses disciples « qu’il se ceindra
et les fera mettre à table, et, s’avançant, il les servira » (Luc 12
, 37). Nous trouvons une image
particulièrement belle en 2 Samuel 9
,
où il est dit plusieurs fois que le pauvre Mephibosheth, objet de la bonté de David, mangeait continuellement à la table du roi. La
nourriture et la communion y sont clairement exprimées.
La première table mentionnée dans la Bible est celle des douze pains de proposition dans la tente
d’assignation (Ex. 25
, 23-30). Elle
était faite de bois de sittim et plaquée d’or. Par ces pains, les douze tribus d’Israël étaient représentées
symboliquement devant Dieu dans le sanctuaire. Aussi bien Dieu que les sacrificateurs avaient continuellement l’ensemble du
peuple de Dieu devant les yeux.
En Malachie 1,
7, 12,
l’autel de l’holocauste est appelé la table de l’Éternel (ou du Seigneur). La
même expression se trouve en 1 Corinthiens 10
,
21. L’autel de l’holocauste dans l’Ancien Testament était le lieu où le peuple
d’Israël exprimait sa communion avec Dieu par les sacrifices offerts ; de même
la Table du Seigneur dans le Nouveau Testament est le lieu où les croyants, en
participant au pain et à la coupe, expriment d’une manière visible leur
communion avec le Seigneur en vertu de son sacrifice. Comme il s’agit de la
Table du Seigneur, la responsabilité que tout se fasse en pleine conformité
avec Sa volonté y est aussi liée. C’est pourquoi nous trouvons ensuite la mise
en garde contre la communion avec la table des démons, c’est-à-dire avec les
autels des nations.
Le mot hébreu tachasch
est employé dans la Bible pour désigner le matériau dont étaient faites la
couverture la plus extérieure de la tente d’assignation
(Ex. 25
, 5; 26
, 14) et des sandales ou chaussures
(Ézéch. 16
, 10). Aujourd’hui encore,
la signification de ce mot n’est pas clairement établie. Dans la version des
« Septante », il est rendu par la désignation de couleur « jacinthes », dans la
Vulgate, par « violet, bleu foncé » ; Martin Luther l’a traduit par blaireau
(allemand : Dachs
), sans doute uniquement en raison de la prononciation très
proche. D’autres traducteurs du temps de la Réformation ont suivi. En langue
française, taisson semble tiré d’un mot gaulois signifiant : qui appartient au
blaireau. Dans les versions actuelles, outre « dugong », on trouve « marsouin »,
« dauphin » ou « phoque », qui sont aussi des mammifères marins.
Le phoque indien (dugong) est un mammifère marin herbivore, dont les différentes espèces sont répandues dans les eaux chaudes le long des côtes de l’océan Pacifique depuis l’Afrique orientale, y compris la mer Rouge, jusqu’en Australie. Le dugong atteint une longueur d’environ 4 m, il a une peau bleu-gris, couverte de poils courts, avec des taches sombres.
Il semble que les habitudes de vie de ces animaux présentent un
enseignement spirituel pour nous. Les dugongs appartiennent aux mammifères
marins, et ceux-ci vivent normalement sur la terre ferme. L’eau constitue donc
en fait pour eux un élément étranger, car contrairement aux véritables animaux
aquatiques, ils doivent continuellement remonter à la surface pour respirer.
Toutefois le Créateur les a équipés pour cette vie dans un élément « étranger »
de manière à ce qu’il ne leur nuise pas. Le monde n’a-t-il pas aussi été un élément
étranger pour le Fils de Dieu ? Et ne l’est-il pas également pour tous ceux qui
croient en lui ? « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »,
a dit le Seigneur Jésus des siens et de lui-même (Jean 17
, 16).
Taureau : voir « bœuf »
1. Dans l’Ancien Testament
Dieu n’a pas habité avec Adam dans le jardin
d’Eden, ni avec Noé sur la terre purifiée par le déluge, ni
avec son ami Abraham. C’est seulement après la
délivrance d’Israël de son esclavage en Égypte qu’il est
parlé pour la première fois de son « habitation », et cela immédiatement après ce
grand salut : « Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté ; tu l’as
guidé par ta force jusqu’à la demeure de ta sainteté… Tu les introduiras et
tu les planteras sur la montagne de ton héritage, le lieu que tu as préparé
pour ton habitation, ô Éternel ! le sanctuaire, ô Seigneur ! que tes mains ont
établi » (Ex. 15
, 13, 17).
Puis sur l’ordre de Dieu, la tente
d’assignation a été dressée dans le désert selon le modèle qu’Il avait montré à
Moïse sur la montagne (Ex. 25
, 9,
40). Il en a été de même plus tard pour le temple à Jérusalem (1 Chron. 28
, 11, 19). Le sanctuaire terrestre de
Dieu n’était pas seulement une « copie du vrai » et une « figure » et une « ombre
des choses célestes » (Héb. 8
, 5; 9
, 24), mais aussi un type de la maison
spirituelle qui est formée maintenant de tous les rachetés, c’est-à-dire de
l’Assemblée de Dieu (cf. 1 Pierre 2
,
5).
Le temple que Salomon a bâti à Jérusalem sur mandat de l’Éternel
rendait témoignage de sa sainteté, mais aussi de sa gloire. Ce somptueux
édifice, construit avec « des pierres de prix » (1 Rois 5
, 17; cf. chap. 6
, v. 7)
était deux fois plus grand que la tente d’assignation, et
outre d’autres détails, les deux colonnes d’airain Boaz
et Jakin constituaient sa particularité (1 Rois 7
, 15-22). La nuée de gloire était le signe visible de l’habitation
de Dieu dans ce temple (1 Rois 8
,
10). Lorsque le royaume de Juda a été emmené en captivité à Babylone, la gloire
de Dieu a quitté le temple. Elle ne reviendra que lors du Millénium, dans le
temple rebâti (Ézéch. 9
- 11
; 43
).
Quant à ses dimensions, le temple de Zorobabel était encore plus grand que le
temple détruit de Salomon ; toutefois l’arche de
l’alliance ne s’y trouvait pas (Esdras 3
- 6
; Jér. 3
, 16).
2. Dans le Nouveau Testament
Le Nouveau Testament connaît deux mots différents pour désigner
le temple de Jérusalem (grec hieron
et naos
). Le
premier, au sens plus général de « le saint », désigne l’ensemble du temple avec
tous les bâtiments qui s’y rattachent, le second signifie étymologiquement
« habitation, sanctuaire » et est utilisé pour le sanctuaire proprement dit.
Aujourd’hui il n’y a pas, comme autrefois à Jérusalem, d’édifice
somptueux qui pourrait être désigné comme le temple de Dieu, mais il existe une
« maison spirituelle », composée de personnes qui étaient autrefois sans
espérance et sans Dieu dans le monde, mais qui sont maintenant rachetées par le
sang de Christ et édifiées « pour être un temple saint (grec naos
) dans le Seigneur ». C’est pourquoi
il est également dit de lui qu’il est « bien ajusté ensemble », pareillement au
corps de Christ, constitué lui aussi uniquement de rachetés (cf. Éph. 2
, 21 avec 4
, 16).
Paul emploie la même expression dans les épîtres aux
Corinthiens : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit
de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le
détruira, car le temple de Dieu est saint, et tels vous êtes » (1 Cor. 3
, 16, 17) ; de même en 2 Corinthiens 6
, 16: « Car vous
êtes le temple du Dieu vivant ». En tant qu’habitation actuelle
de l’Esprit Saint, le temple de Dieu n’est pas une maison spirituelle « en
construction », mais un édifice achevé.
En Éphésiens 2
, 21, à
la différence du « temple de Dieu » dans les épîtres aux Corinthiens, il s’agit
non pas de l’Assemblée du point de vue de la responsabilité de l’homme, mais de
l’édifice de Dieu dans sa perfection. L’emploi du même mot ne doit pas nous
empêcher de voir cette importante différence, quand bien même, fondamentalement,
il s’agit d’une seule et même chose. Au reste, le temple de Dieu est présenté,
dans les épîtres aux Corinthiens, comme l’habitation déjà achevée du Saint
Esprit, alors que dans l’épître aux Éphésiens, tout l’édifice croît encore pour
être un temple saint dans le Seigneur ; par conséquent, tant que des « pierres
vivantes » sont ajoutées, il n’est pas considéré comme étant achevé.
Le Seigneur Jésus a aussi parlé de son propre corps comme le
temple qui serait détruit et relevé en trois jours, faisant par là allusion à
sa mort et à sa résurrection (Jean 2
,
19-21; cf. Matt. 26
, 61). Quelle
pensée saisissante pour nos cœurs : le corps pur du Fils de Dieu devenu Homme,
en qui habite toute la plénitude de la déité corporellement, a été un saint
temple de Dieu sur la terre ! Et pourtant, au temps d’Ézéchiel, la gloire de
Dieu avait quitté le temple profané de Jérusalem, et elle n’y était pas
retournée après sa reconstruction au temps d’Esdras (cf. Col. 1
, 19; 2
, 9). Quand le corps du croyant aussi est appelé le « temple du
Saint Esprit », cela va dans la même direction, bien que pratiquement nous
soyons souvent bien loin de répondre à la sainteté de cette Personne de la
déité (1 Cor. 6
, 19).
Ténèbres : voir « nuit »
Aujourd’hui encore, dans le Proche-Orient, les tentes
d’habitation se composent le plus souvent de couvertures de poil de chèvre brun
foncé ou tirant sur le noir (chèvre ; cf. Cant. 1,
5) ; elles peuvent atteindre une
grandeur considérable. Lors de la construction de la tente d’assignation aussi,
du poil de chèvre a été utilisé pour la fabrication des tapis qui constituaient
à proprement parler la « tente par-dessus le tabernacle » (Ex. 26
, 7; 35
, 26; 36
, 14). À la
différence de la maison, la tente est une forme
d’habitation humaine qui porte le caractère de ce qui est éphémère. Une tente
peut continuellement être démontée et reconstruite dans un autre lieu. Les
patriarches Abraham, Isaac et Jacob
habitaient dans des tentes, ce qu’Hébreux 11
,
9 fait particulièrement ressortir pour souligner le caractère d’étranger de ces
hommes de foi. Ils savaient et confessaient qu’ils ne possédaient pas de cité permanente ici-bas, mais attendaient celle qui est à
venir (Héb. 11
, 10, 11-16). Dans le
Nouveau Testament, le corps du croyant est comparé à une tente qui est déposée
au moment du décès, et qui sera remplacée par le corps de gloire lors de la
venue du Seigneur (2 Cor. 5
, 1; 2
Pierre 1
, 13).
Le premier édifice que Dieu a fait ériger comme son sanctuaire
était la tente d’assignation, appelée le « tabernacle » en Hébreux 9
, 2. Plus tard, dans le pays de Canaan,
le temple de Jérusalem a été
construit par Salomon. Aussi bien le tabernacle que le
temple étaient l’habitation et le sanctuaire de Dieu au milieu de son peuple
terrestre. Mais tandis que le tabernacle a été construit pour la marche dans le
désert, le temple représente un état durable et établi. Le tabernacle et tous
ses ustensiles étaient faits de manière à pouvoir être portés ; cela indique que
cet état se rapporte davantage au témoignage de Dieu dans le monde, un
témoignage qui n’est que passager. Le temple, en revanche, semble faire plus
allusion à la vocation éternelle selon le conseil de Dieu, car le tabernacle
était extérieurement petit et insignifiant alors que le temple était grand et
magnifique. – En Hébreux 13
, 10 tout
le système de la sacrificature israélite est appelé le « tabernacle », sans doute
pour souligner son caractère passager.
Tente d’assignation : voir « tente »
L’hébreu erez
et le
grec gé
peuvent aussi bien signifier
« la terre » que le « pays » (ce qui est souvent indiqué dans les notes de la
version J.N.D.) ; l’hébreu adamah
par
contre
désigne davantage le sol. Dans
le langage spirituel et prophétique, la terre est souvent, par contraste avec
la mer, une sphère ayant une situation ordonnée sur le plan
moral ou politique. Quand le Seigneur Jésus dit à ses disciples : « Vous êtes le
sel de la terre » (Matt. 5
, 13), il
faut y voir en premier lieu le pays d’Israël, mais aussi la chrétienté, deux
sphères dans lesquelles Dieu s’est fait connaître d’une façon toute
particulière et a laissé ses traces (cf. en comparaison v. 14: « la lumière du
monde »). Alors que la première bête en Apocalypse 13
, 1, figure de l’Empire romain et de
son chef, monte de la mer, la seconde bête au verset 11, l’Antichrist juif,
monte de la terre.
Terre : voir « argile »
Tête : voir « chef »
Le grondement puissant et, pour beaucoup de personnes,
angoissant du tonnerre lors d’un orage montre, comme l’éclair qui le précède,
quelque chose de la majesté et de la grandeur du Créateur. Les éclairs et les
tonnerres annoncent la présence de Dieu aussi bien lors du don de la loi au Sinaï,
que sur son trône dans le ciel (Ex. 19
,
16; Apoc. 4
, 5). Dans la Bible, le
tonnerre est la voix de Dieu et évoque sa puissance redoutable (Ps. 29
,
3-9). Quand il parle, les hommes pensent qu’il a tonné (Jean 12
,
28, 29), car ils entendent bien, cependant ils ne comprennent pas sa voix.
Trois est en premier lieu le chiffre des Personnes de la Déité
(Trinité) : le Père, le Fils et le Saint Esprit (Matt. 28
, 19). En voici quelques exemples :
– le lieu très saint de la
tente d’assignation avait trois dimensions égales, c’est-à-dire que la
longueur, la hauteur et la largeur étaient identiques ; il mesurait 10 x 10 x 10
coudées (dans le temple : 20 x 20 x 20 coudées, 1 Rois 6
, 20), et la nouvelle Jérusalem en Apocalypse 21,
16 est aussi un cube de hauteur, longueur et largeur égales ;
– dans le Nouveau
Testament, Dieu est nommé trois fois « invisible » (Col. 1
, 15; 1 Tim. 1
,
17; Héb. 11
, 27) ;
– Il est appelé trois fois
« Abba, Père » (Marc 14
, 36; Rom. 8
, 15; Gal. 4
, 6) ;
– trois morts furent
ressuscités par le Seigneur Jésus, en démonstration de sa toute-puissance
divine (la fille de Jaïrus en Marc 5
,
le fils de la veuve de Naïn en Luc 7
,
Lazare en Jean 11
).
Le chiffre trois représente en outre un témoignage complet : « Sur
la déposition de deux témoins ou sur la déposition de trois témoins, la chose
sera établie » (Deut. 19
, 15; Matt. 18
, 16).
Trois est aussi le chiffre de la résurrection. Le Seigneur Jésus est ressuscité d’entre les morts le troisième jour. À ce sujet, il est à remarquer que chaque jour commencé est compté comme jour entier.
Dans l’Apocalypse, il est question plusieurs fois du « tiers de
la terre » etc. (par ex. Apoc. 8
, 7; 9
, 15). Cette désignation semble se
référer au territoire de l’Empire romain. En Apocalypse 12
, 3 et 4, Satan, sous la forme d’une bête ayant sept têtes et dix
cornes, entraîne le tiers des étoiles avec sa queue. Vu
que le chef de l’Empire romain, au chapitre 13
,
verset 1, est aussi représenté par une bête ayant sept têtes et dix cornes, qui
ressemble à l’image du quatrième empire en Daniel 7
, 7 et 23 (ayant également dix cornes),
« le tiers » désigne bien le territoire de cette puissance mondiale.
Dans la Bible, différents mots hébreux désignent des instruments
à vent parmi lesquels la trompette (hébr. chazozerah
)
et le cor (hébr. schofar
)
sont les plus souvent cités. Les deux
trompettes d’argent que Moïse devait se faire servaient pour la convocation de
l’assemblée d’Israël et comme signal lors de diverses autres occasions (Nomb. 10
, 1-10). Il était aussi sonné des
trompettes pour louer Dieu (1 Chron. 13
,
8; 15
, 24; 2 Chron. 29
, 27, 28). Au grand jour des
propitiations, il fallait par contre faire passer le « son bruyant » des
trompettes (Lév. 25
, 9), de même lors
de la prise de Jéricho (Josué 6
,
4). Dans ce dernier passage, les
trompettes sont qualifiées de « retentissantes » (hébr. schofaroth hajovelim
), terme que l’on retrouve en Lévitique 25
, 10 dans le mot « jubilé » qui veut
dire « le son retentissant du cor » (voir note). Au psaume 98
, 6, la trompette et le cor sont mentionnés ensemble. Les
prophètes parlent souvent du son de la trompette pour signaler le commencement
du combat ou un événement important (És. 18
,
3; 27
, 13; Jér. 4
, 5; 42
, 14). Dans le
Nouveau Testament, la trompette (grec salpinx
)
est mentionnée presque uniquement au sens figuré, à savoir comme
caractéristique de la voix du Seigneur Jésus en tant que Juge (Apoc. 1
, 10; 4
, 1), comme signe de la venue de Christ pour les siens (1 Cor. 15
, 52; 1 Thess. 4
, 16) ou comme signal pour des châtiments déterminés sur la terre
au temps de la grande tribulation (les « sept trompettes » en Apocalypse 8
) ; la « dernière trompette » en 1
Corinthiens 15
ne doit pas être
confondue avec la septième trompette en Apocalypse 8.
La trompette est une image des paroles de Dieu en témoignage et
comme message aux hommes.
Dans l’Ecriture sainte, une tour est employée quelquefois comme
figure de la grandeur, de la supériorité et, par conséquent, de la sécurité et
de la défense. La première tour a été bâtie par les hommes à Babel ;
elle était un symbole de la présomption et de l’ambition de ses constructeurs
qui ont été punis par Dieu (Gen. 11
,
1-9). Toutefois Dieu lui-même est appelé, par ceux qui se confient en lui, « une
forte tour » qui offre un sûr refuge en toutes circonstances (Ps. 61
, 3; Prov. 18
, 10).
Les nombres qui se trouvent dans la Bible ont sans aucun doute
une signification symbolique. Cela vaut particulièrement pour les chiffres
cardinaux un à dix. En outre, les nombres douze et quarante paraissent
fréquemment avec une signification plus profonde. Le chiffre un exprime, en
premier lieu, l’exclusivité et l’unicité. Il est aussi le chiffre de la
perfection et de l’unité absolues. Dieu est non seulement un, mais il est aussi
l’unique, le seul vrai Dieu (Deut. 6
,
4; 1 Tim. 2
, 5). Dans toute la
multiplicité des choses créées, on peut continuellement discerner l’intention
de Dieu de rendre là aussi l’unité visible. C’est ainsi que l’homme et la femme
unis dans le mariage sont une
seule
chair (Gen. 2
, 24), comme aussi
l’Assemblée de Dieu est un
seul corps
(Éph. 2
, 16; 4
, 4).
Les vagues et les flots de la mer sont
souvent une image d’une force invincible qui cependant se trouve en fin de
compte dans la main et sous l’autorité de Dieu (Job 38
, 11; Ps. 65
, 7). Le
jugement contre le péché, que le Seigneur Jésus a porté à la croix, est aussi
comparé, prophétiquement, aux vagues et aux flots d’eau :
« Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi » (Ps. 42
, 7; 88
, 7; Jonas 2
, 4).
La langue hébraïque dispose de différents mots qui ont été
traduits par « vallée ». Souvent le sens spirituel secondaire de « soumission,
abaissement, détresse » leur est attaché (par contraste avec la montagne). Quand un homme tué était trouvé, les anciens de
la ville la plus rapprochée devaient briser la nuque à une génisse dans une
vallée où coule un torrent (hébr. nachal
)
et laver leurs mains sur elle, pour témoigner de leur innocence dans ce crime
(Deut. 21
, 1-9). Acan, qui avait
troublé Israël, a été conduit, avec tout ce qui lui appartenait, dans la vallée
d’Acor (hébr. emeq achor
« vallée du
trouble, du malheur ») pour y être lapidé (Josué 7
, 24-26). Toutefois, dans l’avenir glorieux d’Israël, cette vallée
deviendra un lieu où couchera le gros bétail et s’appellera « porte d’espérance »
(És. 65
, 10; Osée 2
, 15). Un Néhémie humilié a commencé et
terminé sa première inspection de la ville de Jérusalem
en ruine de nuit à la porte de la vallée (Néh. 2
, 13-15).
Dans le langage figuré des psaumes, nous trouvons la « vallée
(hébr. gai
) de l’ombre de la mort » et
la « vallée des pleurs (hébr. emeq
habbacha)
» qui nous montrent que les saints hommes de Dieu, auteurs de ces
psaumes, ont aussi attaché à ce mot des sentiments de détresse et de difficulté
(Ps. 23
, 4; 84
, 6).
Vanner : voir « crible, balle »
En Marc 11
, 16 et en
Luc 8
, 16, par exemple, on trouve le
mot vase (grec skeuos)
dans sa
signification première, concrète ; mais dans maints autres passages, il est
appliqué dans un sens figuré tant à l’homme qu’au corps humain. Quand le
Seigneur glorifié dit à Ananias que Saul de Tarse lui est un « vase d’élection »
qui portera son nom, par la prédication de l’Évangile, non seulement devant les
fils d’Israël mais aussi devant les nations païennes et même devant les rois,
il est question de l’homme Paul (Actes 9
,
15). Lorsque le peuple d’Israël est considéré, en Romains 9
, 21 à 23, l’image comparative d’un potier qui peut faire des
vases comme il l’entend est utilisée en premier. Puis, dans l’application qui
en est faite aux hommes, il est dit que Dieu lui-même a préparé d’avance les
« vases de miséricorde » ; en revanche, des « vases de colère », qu’ils sont
préparés pour la destruction, et cela non par Dieu mais, comme nous lisons en
Romains 2
, 5, par leur propre
obstination et leur cœur sans repentance. En 2 Corinthiens 4
, 7, les « vases de terre » ne désignent pas l’homme dans son
ensemble, mais parlent seulement de son corps qui est aussi appelé « l’homme
extérieur » (v. 16). Semblablement en 1 Thessaloniciens 4
, 4, le corps de l’homme est vu comme le « propre vase » qu’il doit
posséder en sainteté et en honneur, et préserver ainsi de l’impureté. En 2
Timothée 2
, 20, 21, il est d’abord
question de vases d’or et d’argent et aussi de bois et de terre, « les uns à
honneur, les autres à déshonneur ». Le verset suivant montre ensuite clairement
qu’il s’agit là d’une comparaison, puisque celui qui se purifie des vases à
déshonneur devient un vase à honneur qui est utile au maître et préparé pour
toute bonne œuvre. Ici les vases désignent donc des hommes qui sont à honneur
ou à déshonneur dans leur service pour le Seigneur. En 1 Pierre 3
, 7, les épouses sont qualifiées comme
étant « un vase plus faible » auquel le mari doit porter un honneur particulier,
pour que ses prières ne soient pas interrompues.
Le veau appartenait aux bêtes pures qui pouvaient être offertes
en sacrifice (cf. Lév. 9
, 2). Il est
une image de la persévérance patiente comme aussi de la pureté et de la
constance dans la marche (Ézéch. 1
,
7, 9, 17; cf. Deut. 14
, 6). En Luc 15
, 23, le veau gras est un type de
Christ comme le fondement de la joie et de la communion. Les veaux d’or
qu’Israël s’est faits au début du voyage dans le désert (Ex. 32
, 4) et sous le roi Jéroboam (1 Rois 12
, 28) trouvent par contre leurs
modèles dans l’idolâtrie égyptienne ou cananéenne où le culte du taureau était
répandu.
Aussi bien en hébreu (ruach)
qu’en grec (pneuma
), le vent et
l’Esprit sont un seul et même mot. De même que le vent est une force de la
nature invisible, mais cependant très réelle, ainsi l’Esprit de Dieu aussi
opère d’une manière invisible. C’est pourquoi le Seigneur Jésus compare cette
action du Saint Esprit au souffle du vent : « Le vent souffle où il veut, et tu
en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est
ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3
, 8). La descente du Saint Esprit à la Pentecôte a aussi été
annoncée par « un son, comme d’un souffle violent et impétueux » (Actes 2
, 2). Toutefois le vent peut être aussi
une image des mauvaises influences, comme chez les hommes méchants au sein de
la chrétienté, desquels Jude 12 dit qu’ils sont semblables à des « nuées sans
eau, emportées par les vents ».
Les expressions « les quatre vents » ou « à
tout vent » correspondent aux points cardinaux et désignent la terre tout
entière (1 Chron. 9
, 24; Jér. 49
, 32).
Le ventre est souvent une figure des instincts bas et des
convoitises charnelles (Rom. 16
, 18;
Phil. 3
, 19). Le serpent
a été condamné par Dieu à marcher sur son ventre (Gen. 3
, 14), et il était défendu aux Israélites de manger les animaux
qui marchaient sur le ventre (Lév. 11
,
42).
Le vêtement est ce qui caractérise dans une grande mesure le
comportement extérieur d’un homme, ainsi que le dit le dicton bien connu :
« l’habit fait le moine ». Dans la Bible, le vêtement est ainsi une image de la
position et de la conduite de l’homme. Ésaïe doit proférer cette plainte : « Et
tous, nous sommes devenus comme une chose impure, et toutes nos justices, comme
un vêtement souillé » (És. 64
, 6).
Mais au chapitre 61
(v. 10),
nous entendons les rachetés s’écrier en
se réjouissant avec joie en l’Éternel : « Il m’a revêtu des vêtements du salut,
il m’a couvert de la robe de la justice ». En Zacharie 3
, 3, on voit le grand sacrificateur Joshua vêtu de vêtements sales
et, de ce fait, être la cible des attaques de Satan. Les vêtements sales sont
mis en relation avec l’iniquité qui est ôtée (v. 4). À leur place, Joshua
reçoit des « habits de fête », c’est-à-dire des habits qui satisfont aux plus
hautes exigences. Dans le Nouveau Testament également, nous trouvons les
vêtements comme figure aussi bien de la position du croyant (Matt. 22
, 11: la « robe de noces » ; Apoc. 7
, 9: les « longues robes blanches ») que
de sa marche (Jude 23: « le vêtement souillé par la chair » ; Apoc. 3
, 4, 18: des « vêtements souillés » et
des « vêtements blancs »). Le fils prodigue reçoit du père « la plus belle robe »
(Luc 15
, 22). Dans l’Apocalypse, les
« robes (blanches) » sont les marques distinctives de différents groupes de
rachetés (Apoc. 6
, 11; 7
, 9; 22
, 14).
Les vierges sont des personnes pures, chastes. Ce mot symbolise
la pleine séparation du monde et de tout mal. Paul désirait présenter les
croyants à Corinthe « au Christ comme une vierge chaste » (2 Cor. 11
, 2). Tel doit être le caractère de
ceux qui font profession de connaître le Seigneur (cf. Apoc. 14
, 4).
Dans la parole de Dieu, la vigne et le cep sont assez souvent
employés au sens figuré. La raison semble en être le fait qu’il n’y a guère de
plante autre que la vigne dont la culture – particulièrement la taille – exige
autant de travail. Son bois n’a aucune valeur et n’était utilisé que pour être
consumé (Ézéch. 15
). Le cep, au
psaume 80
, 8 à 14 (cf. Jér. 2
, 21; Osée 10
, 1), et la vigne, en Ésaïe 5
,
1 à 7, sont une image d’Israël (Matt. 21
,
33 et suiv.). Dieu avait cherché du fruit auprès de son
peuple terrestre, mais il n’en a pas trouvé. Lorsque ensuite son Fils bien-aimé
a aussi été rejeté, une nouvelle époque a commencé. Le Seigneur Jésus, le Fils
de Dieu, est maintenant le vrai cep, et les disciples sont les sarments qui
peuvent porter du fruit durable pour Dieu s’ils demeurent dans une relation de
foi vivante avec le cep (Jean 15
, 1
et suiv.).
La ville est une image de la vie commune et organisée des hommes
qui, d’une manière permanente, habitent, vivent et travaillent là ensemble. La
première ville mentionnée dans la Bible a été bâtie par Caïn, un homme qui
était sorti de devant l’Éternel (Gen. 4
,
17) ; la dernière ville est la « sainte cité, nouvelle Jérusalem » qui descend du
ciel comme une épouse ornée pour son mari (Apoc. 21
, 2 et suiv.). Nous trouvons constamment ces deux caractères
opposés dans les villes citées dans la parole de Dieu. Elles peuvent être,
comme Babel, une image du système de ce monde, qui a été érigé pour sa propre
gloire et contre la volonté de Dieu (Gen. 11
,
1-9), mais aussi une figure de la communion des enfants de Dieu dans leur vie
quotidienne, comme Jérusalem dans les livres d’Esdras
et de Néhémie, où il est parlé d’un petit résidu qui, avec foi, rebâtit le temple détruit et la ville. Deux caractéristiques
essentielles de la vieille ville étaient la muraille,
qui est le symbole de la protection et de la séparation, ainsi que les portes qui parlent d’entrer et de sortir, mais aussi de
l’administration et des autorités judiciaires.
Dans la Bible, le vin est une image de la joie terrestre qui en
soi n’est pas mauvaise. Il est dit au psaume 104
, 15: « Et le vin qui réjouit le cœur de l’homme ». Le
Prédicateur, qui considère la vie de l’homme avant tout en rapport avec cette
terre, recommande par conséquent la jouissance du vin (Eccl. 2
, 3; 9
, 7; 10
, 19). Mais dans
le livre des Proverbes, où la crainte de l’Éternel est présentée, le même
écrivain nous met en garde contre cette boisson (Prov. 20
, 1; 21
, 17; 23
, 30 et suiv. ; 31
, 4). Un nazaréen (« séparé, consacré » ;
voir Nomb. 6
) qui voulait vivre
entièrement pour Dieu
ne devait rien manger de la vigne.
Samson, Samuel et Jean le Baptiseur étaient de tels nazaréens (cf. Juges 13
, 4, 5; 1 Sam. 1
, 11; Luc 1
, 15). Le Seigneur
Jésus est le vrai nazaréen. Dans sa vie, il fut Celui qui était séparé, et il
ne goûtera la joie dans sa création que lorsqu’il apparaîtra en gloire pour
établir son royaume (Matt. 26
, 29).
La coupe de la cène du Seigneur parle de son sang versé (Matt. 26
,
27, 28). À ce sujet, il n’est toutefois jamais parlé expressément du vin,
mais du « fruit de la vigne » ou simplement de la « coupe ». Lorsque celle-ci est
appelée, en 1 Corinthiens 10
, 16, la
« coupe de bénédiction », nous pouvons penser avec joie aux bénédictions qui nous
ont été acquises par l’œuvre rédemptrice, si difficile pour notre Seigneur.
Par ailleurs le vin peut être aussi un symbole de la débauche et
de la dissolution (Éph. 5
, 18; Apoc. 14
, 8; 17
,
2), ainsi que de la
fureur de Dieu contre le péché (Apoc. 14
,
10; 19
, 15; voir pressoir,
cep).
Le voile dans la tente d’assignation et
dans le temple séparait le lieu très saint du lieu saint,
et personne ne pouvait le franchir, excepté le souverain sacrificateur qui ne le faisait
qu’une fois l’an au grand jour des propitiations (Lév. 16
, 2). Aussi longtemps que ce voile de séparation était là, le
chemin des lieux saints, c’est-à-dire de la présence de Dieu, n’était pas
encore manifesté (Héb. 9
, 6-8). Selon
Hébreux 10
, 20, tel était encore le
cas pendant la vie de Christ sur la terre, car le voile n’a été déchiré qu’au
moment de sa mort (Matt. 27
, 51) ; en
d’autres termes : avant l’œuvre de la croix, l’accès aux lieux saints nous était
fermé. Mais depuis que l’œuvre de la rédemption est accomplie, tous les
rachetés ont « une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang
de Jésus », et cela par le chemin nouveau et vivant « qu’il nous a consacré à
travers le voile, c’est-à-dire sa chair ».
Yeux : voir « œil »
–ss. signifie « et suivants ».
Genèse — Exode — Lévitique — Nombres — Deutéronome — Josué — Juges — Ruth — 1 - Samuel — 2 Samuel — 1 Rois — 2 Rois — 1 Chroniques — 2 Chroniques — Esdras — Néhémie — Esther — Job — Psaumes — Proverbes — Ecclésiaste — Cantique des cantiques — Ésaïe — Jérémie — Lamentations de Jérémie — Ézéchiel — Daniel — Osée — Joël — Amos — Abdias — Jonas — Michée — Nahum — Habakuk — Sophonie — Aggée — Zacharie — Malachie
Matthieu — Marc — Luc — Jean — Actes des apôtres — Romains — 1 Corinthiens — 2 Corinthiens — Galates — Éphésiens — Philippiens — Colossiens — 1 Thessaloniciens — 2 Thessaloniciens — 1 Timothée — 2 Timothée — Tite — Philémon — Hébreux — Jacques — 1 Pierre — 2 Pierre — 1 Jean — 2 - Jean — 3 Jean — Jude — Apocalypse
1
, 3-5 jour
1
, 11, 12 arbre
1
, 14ss. étoile
1
, 21 dragon
2
, 5, 6 arc-en-ciel
2
, 7 poussière
2
, 8 orient
2
, 9 arbre
2
, 10 fleuve
2
, 14 fleuve
2
, 15 champ
2
, 18ss. fornication
2
, 19, 20 nom
2
, 20ss. Ève
2
, 24 un
2
, 25 nu
3
arbre
3
, 1 serpent
3
, 5 aveugle
3
, 14, 15 serpent
3
, 15 dragon
3
, 21 nu
4
, 10 sang
4
, 16 orient
4
, 17 ville
5
, 22ss. Enoch
6
- 8
déluge
6
- 9
Noé
6
, 5 cœur
6
, 16 porte
7
, 2 pur
7
, 16 porte
7
, 17 quarante
8
, 7 corbeau
8
, 8 colombe
8
, 20 autel
9
, 2, 3 poisson
9
, 4ss. sang
9
, 13ss. arc-en-ciel
9
, 18 Canaan
10
, 9 Babel
10
, 15 Canaan
10
, 19 Canaan
11
, 1 langue
11
, 3 argile
11
, 9 Babel
11
, 31 Canaan
12
, 5, 6 Canaan
12
, 8 Amalek
12
, 9 midi
12
, 9ss. désert
12
, 16 chameau
13
, 7 Canaan
13
, 13 Sodome
13
, 16 poussière
14
, 7 Amalek
14
, 18 Jérusalem
14
, 18ss. Melchisédec
15
, 1 bouclier
15
, 5 étoile
15
, 6 Abraham
15
, 9 bélier
15
, 11 oiseau
15
, 13 Égypte
15
, 18 fleuve
16
, 12 âne
17
, 10, 11 circoncision
17
, 11 chair
17
, 15ss. Sara
18
, 3 serviteur
18
, 8 lait
18
, 19 chemin
18
, 27 poussière
19
Sodome
19
, 1 porte
19
, 3 repas
19
, 8 ombre
19
, 11 aveugle
21
, 8 repas
21
, 19 aveugle
22
, 2 holocauste, Isaac, montagne
22
, 13 bélier
22
, 14 montagne
24
, 3 Canaan
24
, 48 chemin
24
, 67 Isaac
25
Abraham
25
, 6 orient
26
famine
26
, 18, 19 puits
27
, 9 chèvre
27
, 16 chèvre
27
, 19 premier-né
27
, 28 rosée
27
, 39 rosée
27
, 40 joug
28
, 1 Canaan
28
, 11 soleil
28
, 19 Amalek
28
, 20 chemin
29
, 1 orient
29
, 34 Lévites
31
, 17 chameau
31
, 21 fleuve
32
, 4 serviteur
32
, 31 soleil
34
, 31 fornication
35
, 14 sacrifice
36
, 12 Amalek
36
, 16 Amalek
37
- 50
Joseph
37
, 9 lune
37
, 31ss. chèvre
37
, 34 sac
38
, 21 fornication
38
, 28 écarlate
40
, 11ss. coupe
40
, 17 oiseau
41
, 1 fleuve
41
, 6 orient
41
, 42 anneau
41
, 43 char
41
, 53ss. famine
44
coupe
45
, 19 char
48
, 14 premier-né
49
, 4 lit
49
, 6 bœuf
49
, 9 lion
49
, 13 navire
49
, 14, 15 âne
49
, 15 épaule
49
, 22 muraille
3
, 2 feu
3
, 5 sandale
3
, 8 lait
3
,
13ss. nom
4
, 22 fils, premier-né
6
, 3 nom
6
, 6 bras
6
, 14 chef
6
,
16ss. Lévites
7
, 9 dragon
8
, 1ss. grenouille
9
, 31 moisson
9
,
31, 32 orge
11
, 5 premier-né
12
, 1 fêtes de
l’Éternel
12
,
13 fêtes
de l’Éternel
12
,
15ss. fêtes
de l’Éternel
12
,
22 hysope
12
,
34 épaule
13
, 2 premier-né
13
,
13 âne, premier-né
14
mer Rouge
14
,
6, 7 char
14
,
22 Jourdain
15
,
13 temple
15
,
17 temple
15
,
25 bois
16
repas
16
,
12 repas
16
,
13 bête
16
,
15 manne
16
,
23 sabbat
16
,
31 maison
16
,
33, 34 manne
17
, 6 Sinaï
17
, 8 Amalek
17
,
10 montagne
17
,
16 Amalek
19
, 1 Sinaï
19
, 3 montagne
19
, 4 aigle
19
, 6 sacrificateur
19
,
11 Sinaï
19
,
16 tonnerre
20
dix
20
,
8ss. sabbat
20
, 9 six
20
,
13 sang
21
,
2ss. oreille
21
,
22 dent
21
,
24 dent
22
,
31 corps
mort d’une bête
23
,
28 combat
24
, 4 douze
25
or
25
, 5 taisson
25
, 9 temple
25
,
10ss. arche
de l’alliance
25
,
21, 22 arche
de l’alliance
25
,
23ss. table
25
,
30 pain
25
,
31ss. lampe
25
,
37 sept
25
,
40 temple
26
,
14 bélier
26
,
15ss. or
26
,
18ss. orient
26
,
19 argent
26
,
32 pilier
27
, 2 corne
27
,
13 orient
27
,
20 huile
28
sandale
28
, 4 ceinture
28
,
9ss. souverain sacrificateur
28
,
12 épaule
28
,
15ss. souverain sacrificateur
28
,
17-20 pierre
précieuse
28
,
34 grenade
28
,
36 grenade,
souverain sacrificateur
28
,
39ss. lin
29
bélier
29
, 2 blé, farine, offrande de gâteau
29
,
10 imposition
des mains
29
,
13 rein
29
,
19ss. bélier
29
,
20 pied
29
,
20, 21 Aaron
29
,
21 huile
29
,
24 sacrifice
29
,
38ss. holocauste,
sacrifice
29
,
40 sacrifice
30
, 1 autel
30
,
1ss. or
30
, 2 corne
30
,
7, 8 encens
composé
30
,
11ss. argent
30
,
17ss. cuve
30
,
23 myrrhe
30
,
34 encens
30
,
34ss. encens
composé
31
,
13 sabbat
32
,
2ss. or
32
, 4 veau
33
,
12 nom
33
,
17 nom
34
,
20 âne
34
,
21 sabbat
34
,
24 combat
35
, 2 sabbat
38
,
1ss. autel
38
,
25ss. argent
38
,
29 airain
1
- 7
sacrifice
1
, 4 imposition
des mains
1
, 9 feu
1
,
14ss. colombe
2
,
4-7 offrande
de gâteau
2
, 5 sacrifice
2
, 7 sacrifice
2
, 11 miel
2
, 13 offrande
de gâteau, sel
3
, 2 imposition
des mains
3
, 4 rein
3
, 5 feu
3
, 8 imposition
des mains
3
, 11 graisse
3
, 12 sacrifice
3
, 13 imposition
des mains
3
, 16 graisse
4
, 1 sacrifice
4
, 3 bœuf
4
, 4 imposition
des mains
4
, 13 sacrifice
4
, 14 bœuf
4
, 22 sacrifice
4
, 27 sacrifice
4
, 30 corne
4
, 31 feu
5
, 6 chèvre, sacrifice pour le délit
5
, 6,
7 sacrifice
5
,
7-10 colombe
5
, 11 sacrifice
5
,
14ss. sacrifice pour le délit
5
, 15 bélier
5
, 18 sacrifice
pour le délit
5
, 25 sacrifice
pour le délit
5
, 26 sacrifice
pour le délit
6
, 3 lin
6
,
7ss. offrande
de gâteau
7
,
1ss. sacrifice pour le délit
7
,
11ss. sacrifice de prospérités
7
, 13 levain
7
,
31ss. poitrine
8
bélier
9
,2 veau
9
, 23 souverain
sacrificateur
9
, 24 feu
10
,
10 sacrificateur
11
pur
11
, 4 chameau
11
, 7 porc
11
, 9 bête
11
,
9ss. poisson
11
,
10, 12 bête
11
,
13ss. bête
11
,
15 corbeau
11
,
20 bête
11
,
21ss. bête, sauterelle
11
,
23 bête
11
,
31 cadavre
11
,
31ss. corps
mort d’une bête
11
,
42 ventre
13
,
3ss. cheveu
13
,
12, 13 lèpre
14
, 5 eau
14
, 8 cheveu
14
,
14 pied
14
,
17, 18 onction
16
arche
de l’alliance, fêtes de l’Éternel, sacrificateur, sacrifice, sacrifice pour le péché, souverain sacrificateur
16
, 2 voile
16
, 3 bélier
16
, 4 lin
16
, 5 chèvre
16
,
5ss. bouc
16
,
12, 13 encens
composé
16
,
20ss. bouc
16
,
21 imposition
des mains
17
,
10, 11 sang
17
,
15 corps
mort d’une bête
18
, 2 Canaan
19
,
18 dent
19
,
36 balance
20
,
10 fornication
20
,
25 pur
21
; 22
sacrificateur
21
,
1-3 cadavre
21
,
19 main
23
, 3 sabbat
23
, 6 levain
23
, 15ss. fêtes de
l’Éternel, moisson
23
,
17 blé, levain, offrande de gâteau, pain
23
,
40 palmier
24
, 2 huile
24
,
5ss. pain
25
,
1-24 sabbat
25
, 9 trompette
25
,
10 trompette
25
,
25 droit
de rachat
25
,
31 muraille
25
,
47ss. droit
de rachat
26
,
26 four
27
,
30 dix
3
, 12 premier-né
4
Lévites
4
,
19, 20 autel
6
vin
6
,
1ss. nazaréat
6
,
4ss. cheveu
6
, 5 femme
6
, 6 cadavre
6
,17 bélier
6
,
22ss. souverain sacrificateur
7
,
3-9 char
7
, 9 épaule
8
, 10 imposition
des mains
8
, 15 sacrifice
8
,
16, 17 premier-né
10
,
1ss. trompette
10
,
33 arche
de l’alliance
11
repas
11
, 5 six
11
,
31 bête
13
; 14
désert
14
, 4 chef
14
,
34 quarante
14
,
43ss. Amalek
15
, 4 offrande
de gâteau
15
,
19 sacrifice
16
,
46ss. souverain sacrificateur
18
, 6 Lévites
18
,
12 graisse
18
,
21 Lévites
19
cadavre, génisse rousse, pur
19
,
11 cadavre
19
,
18 hysope
20
,
12 Moïse
21
,
4ss. airain
21
,
6-9 serpent
22
,
31 aveugle
23
, 9 muraille
24
,
20 Amalek
27
, 18 imposition
des mains
28
,
15 chèvre
28
,
20 offrande
de gâteau
31
, 20 chèvre
33
,
51, 52 Canaan
35
Lévites
35
,
19 droit
de rachat
35
,
30 deux
1
, 2 désert
1
, 10 étoile
3
, 5 muraille
3
, 11 lit
4
, 20 four
4
, 24 feu
4
, 28 pierre
5
, 12 sabbat
6
, 4 un
7
, 1 Canaan
7
, 8 main
8
désert
8
, 2 quarante
8
, 3 repas
8
,
7ss. Canaan
8
, 15 scorpion
10
,
16 circoncision,
nuque
11
,
8ss. Canaan
11
,
16, 17 famine
11
,
21 Canaan
12
, 3 colonne
12
, 5 Jérusalem
14
, 6 veau
14
, 8 porc
15
,
14 pressoir
16
,
13 moisson,
fêtes de l’Éternel
17
, 6 deux
17
,
16 cheval
19
,
18 dent
20
, 1 cheval
21
,
1ss. vallée
21
,
23 bois
22
, 5 homme
22
,
15 porte
23
,
17 fornication
23
,
18 chien
25
, 4 bœuf
25
, 5 droit de
rachat
25
, 9 sandale
25
,
17 Amalek
28
,
44 queue
28
,
48 nuque
28
,
49 aigle
29
, 5 sandale
29
,
18 racine
29
,
23 Sodome
31
,
26 arche
de l’alliance
32
, 2 rosée
32
, 4 roc
32
,
11 aigle
32
,
13 miel
32
,
14 lait
32
,
31 roc
32
,
33 dragon
32
,
37 roc
33
,
10 encens, sacrificateur
33
,
13 rosée
33
,
17 corne
33
,
28 rosée
34
, 9 imposition
des mains
2
, 21 écarlate
3
; 4
Jourdain
3
, 13 arche de
l’alliance
4
, 16 arche de
l’alliance
4
, 23 Jourdain
5
,
2ss. Guilgal
5
, 15 sandale
7
,
24-26 vallée
9
, 6 Guilgal
10
, 1 Jérusalem
10
,
6ss. Guilgal
10
,
43 Guilgal
14
, 6 Guilgal
1
,
29ss. Canaan
3
, 13 Amalek
5
, 5 Sinaï
5
, 17 navire
5
, 20 étoile
6
, 3 Amalek
6
, 5 sauterelle
7
, 12 sauterelle
8
,
24ss. or
8
, 26 pourpre
9
, 15 ombre
10
,
12 Amalek
13
,
4, 5 vin
13
, 5 nazaréat
14
,
18 lion
18
,
31 maison
20
,
27 arche
de l’alliance
1
, 4 nuque
1
,
20, 21 Naomi
2
, 13 Ruth
2
, 20 droit de rachat
3
, 9 droit de
rachat
3
, 13 droit de
rachat
4
, 1 porte
4
,
1ss. droit
de rachat
4
, 7 sandale
4
,
21, 22 Ruth
1
, 11 vin
2
, 1 corne
2
, 8 colonne
3
, 6 fils
4
, 4 arche de
l’alliance
4
, 11 arche de
l’alliance
5
, 2 Philistin
6
, 7 char
11
, 2 œil
13
,
14 David
15
, 7 Amalek
15
,
18 Amalek
16
David
17
, 4 six
17
,
34ss. ours
19
,
16 chèvre
25
,
16 muraille
25
,
25 nom
27
, 8 Amalek
30
,
1, 2 Amalek
1
, 24 écarlate
4
, 4 boiteux
5
, 7 Sion
7
, 8 berger
8
, 4 cheval
9
table
12
, 3 brebis
15
, 1 cheval
15
,
30 sandale
18
,
18 colonne
19
,
26 boiteux
20
, 8 hanche
22
, 5 eau
23
, 6 épines
1
- 12
Salomon
1
, 50 corne
3
, 1 muraille
3
, 12 cœur
4
, 25 figuier
4
, 26 cheval
5
, 17 temple
6
or
6
, 1 maison
6
, 7 temple
6
,
19ss. autel
6
, 20 trois
6
,
29ss. palmier
7
,
2ss. colonne
7
,
15, 16 colonne
7
,
15ss. temple
7
,
18ss. grenade
7
, 23ss. cuve
8
, 1 Sion
8
, 9 arche de
l’alliance
8
, 10 temple
9
, 15 muraille
9
,
26ss. navire
11
,
32 Jérusalem
11
,
36 Jérusalem
12
, 4 joug
12
,
10 hanche
12
,
26ss. or
12
,
28 veau
14
,
23, 24 fornication
16
, 2 poussière
16
,
31 Jézabel
17
ss. famine
17
, 1 rosée
17
,
4ss. corbeau
17
,
14ss. quatre
17
,
17ss. quatre
18
, 4 Jézabel
18
,
31 douze
19
, 2 Jézabel
19
,
19ss. joug
21
Jézabel
21
,
25 Jézabel
21
,
27 sac
22
,
11 corne
22
,
17 berger
1
, 8 chameau
1
,
10ss. quatre
2
, 7,
8 quatre
2
, 11 char
2
,
11, 12 cheval
2
, 14 quatre
2
,
19ss. quatre
3
,
16ss. quatre
4
,
2ss. quatre
4
,
32ss. quatre
4
, 38 famine
4
,
38ss. quatre
4
, 41 farine
4
,
42ss. quatre
5
,
10ss. quatre
6
, 6 bois
6
, 18 aveugle
6
, 25 famine
6
, 30 sac
8
, 1 famine
9
, 22 Jézabel
9
,
30ss. Jézabel
11
,
12 couronne
14
,
13 muraille
17
,
33 Babylone
19
, 2 sac
19
,
21 Sion
25
,
17, 18 colonne
5
, 1 premier-né
9
, 24 vent
12
, 8 lion
13
char
13
, 8 trompette
15
char
15
,
2ss. épaule
15
,
24 trompette
21
,
16 sac
22
, 9 Salomon
25
Lévites
26
Lévites
26
,
20ss. Lévites
26
,
29, 30 Lévites
27
,
30 chameau
28
, 2 pied
28
,
11 temple
28
,
19 temple
29
,
11 chef
29
,
15 ombre
1
- 9
Salomon
9
, 18 pied
16
, 9 œil
17
, 7 Lévites
20
,
36, 37 navire
29
,
27, 28 trompette
32
, 5 muraille
32
, 8 bras
36
,
19 muraille
3
- 6
temple
6
, 17 douze
8
, 35 douze
1
- 13
Jérusalem
2
, 13 dragon
2
,
13-15 vallée
6
, 10 porte
7
, 3 porte
8
Lévites
9
, 14 sabbat
11
, 1 Jérusalem
3
, 7 fêtes de
l’Éternel
4
, 1 sac
4
, 3 sac
4
, 11 sceptre
9
,
26ss. fêtes
de l’Éternel
4
, 19 poussière
5
, 6 poussière
6
, 2 balance
7
, 2 ombre
7
, 21 poussière
9
, 6 colonne
10
, 9 argile
10
,
21 ombre
11
,
12 âne
14
, 2 ombre
14
,
12 sommeil
15
,
14, 15 pur
16
, 9 dent
16
,
15 sac
19
,
25-27 ombre
21
,
18 balle
23
,
11 pied
26
,
11 colonne
26
,
13 dragon
28
,
15 argent
31
, 6 balance
31
,
21 porte
31
,
40 ivraie
33
, 6 argile
36
,
16 table
38
, 6 pierre
angulaire
38
, 7 étoile du
matin
38
,
11 vague
39
, 3 corbeau
41
,
15 pierre
1
arbre
1
, 2 bête
1
, 4 balle
2
, 6 onction
2
, 7 fils
3
, 7 dent
5
, 9 langue
7
, 2 lion
8
,
6ss. poisson
9
, 11 Sion
10
, 7 langue
10
,
15 bras
11
, 1 montagne
11
, 6 coupe
13
, 3 sommeil
14
, 7 Sion
16
, 5 coupe
16
, 7 rein
16
, 9 chair
17
, 8 ombre
17
,
12 lion
18
, 2 roc
18
, 4 fleuve
18
,
27 œil
18
,
31 roc
18
,
46 roc
19
, 1 main
19
, 8 œil
19
,
13 pur
20
, 2 Sion
22
,
13 lion
22
,
15 poussière
22
,
16 chien
23
, 1 berger
23
, 4 vallée
26
, 2 rein
29
,
3ss. tonnerre
33
,
17 cheval
35
,
16 dent
35
,
28 langue
36
, 1 œil
36
, 6 bête
36
, 7 ombre
36
, 8 fleuve
40
, 6 oreille
40
, 8 arche de
l’alliance
42
, 7 vague
45
, 6 sceptre
48
, 2 Sion
48
, 7 orient
51
,
14 langue
51
,
18 Sion
55
, 6 colombe
57
, 1 ombre
58
, 6 dent
60
, 8 sandale
61
, 3 tour
62
, 9 balance
66
, 6 fleuve
66
,
12 eau
68
, 8 Sinaï
69
, 1 eau
69
,
10, 11 sac
69
,
15 eau
69
,
35 Sion
72
, 9 poussière
73
,
22 bête
74
,
19 bête
75
, 8 coupe
75
,
10 corne
78
,
19 table
78
,
23 porte
78
,
24, 25 manne
80
, 1 arche de
l’alliance, berger
80
,
8-14 vigne
84
, 6 vallée
84
,
11 soleil
88
, 7 vague
88
,
10 ombre
89
,
27 premier-né
90
, 5 herbe
90
,
12 cœur
91
,
11 chemin
95
,
11 sabbat
98
, 6 trompette
101
,
5 œil
102
,
13 Sion
103
,
5 aigle
103
,
14 poussière
103
,
15, 16 fleur
104
,
15 vin
105
,
16 famine
105
,
40 manne
106
,
38 Canaan
107
,
7 chemin
107
,
23 navire
110
,
1 pied
110
,
2 sceptre
110
,
4 Melchisédec
113
,
7 poussière
114
,
3 Jourdain
115
,
10 maison
118
,
22, 23 pierre
angulaire
119
,
18 aveugle
119
,
97 bête
119
,
105 pied
120
,
2 langue
121
,
1 montagne
126
,
5, 6 moisson
126
,
6 semer
128
,
3 table
131
,
1 œil
132
,
3ss. lit
132
,
7 pied
132
,
13, 14 Jérusalem
133
,
3 rosée
147
,
4 nom
147
,
9 corbeau
147
,
10 cheval
148
,
10 bête
1
, 7 rein
4
, 23 cœur
8
, 13 rein
9
, 10 rein
12
, 3 racine
12
, 4 couronne
12
,
19 langue
14
, 4 bœuf
14
,
24 couronne
16
, 2 balance
16
,
11 balance
16
,
31 cheveu
17
, 3 four
18
,
10 tour
20
, 1 vin
21
, 2 balance
21
, 4 œil
21
, 8 chemin
21
,
17 vin
22
, 9 œil
23
,
16 rein
23
,
26 cœur
23
,
30, 31 vin
24
,
12 balance
24
,
13 miel
25
,
16 miel
25
,
27 miel
28
,
10 chemin
28
,
15 ours
30
,
17 aigle
30
,
27 sauterelle
30
,
30 lion
30
,
33 lait
31
, 4 vin
31
, 6 myrrhe
2
, 3 vin
4
, 8 œil
9
, 7 vin
10
,
19 vin
2
, 1 fleur
2
, 3 ombre
3
, 11 Sion
4
,
12, 13 jardin
4
, 16 jardin
5
, 2 colombe
5
, 5 myrrhe
6
, 9 colombe
6
, 10 lune
7
, 1 sandale
8
, 6 anneau
8
, 7 fleuve
1
, 8 Sion
1
, 10 Sodome
1
, 26 Jérusalem
2
, 6 Philistin
2
, 13 cèdre
3
, 9 Sodome
3
, 16 Sion
3
, 17 cheveu
3
, 24 sac
5
,
1-7 vigne
6
,
1ss. « animaux »
(symboliques)
6
, 3 feu
6
, 5 « animaux »
(symboliques)
8
, 7 fleuve
8
, 14 pierre
9
, 3 moisson
9
, 15 queue
9
, 18 épines
11
, 2 sept
11
, 7 ours
11
,
10 germe
11
,
12 quatre
13
; 14
Babel
13
,
19 Sodome
14
, 9 ombre
14
,
12 étoile
du matin
14
,
13 étoile
14
,
29 serpent
14
,
31 nord
18
, 3 trompette
20
, 2 sandale
20
,
2ss. nu
20
, 4 sandale
22
,
12 sac
22
,
22 clef
24
,
23 soleil
26
, 4 roc
27
,
13 fêtes
de l’Éternel, trompette
28
,
16 pierre
angulaire
29
, 1 Jérusalem
29
, 5 balle
30
,
14 argile
30
,
27 feu
30
,
28 crible
31
, 1 cheval
31
, 9 four
33
,
14 feu
34
,
10 feu
34
,
11 corbeau
35
,
1, 2 fleur
40
,
24 racine
40
,
31 aigle
41
, 25 argile
43
, 1 nom
43
,
20 bête
44
,
13ss. bois
45
, 9 argile
47
,
14 four
48
, 4 fer
48
,
18 fleuve
50
, 2 main
50
,
4ss. oreille
52
,
1-8 Sion
52
, 2 poussière
53
, 2 germe
53
, 5 sacrifice
pour le délit
55
, 1 eau
56
,
11 chien
57
, 5 Canaan
59
,
17 cuirasse
59
,
19 fleuve
61
,
10 vêtement
63
,
3-6 pressoir
64
, 8 argile
65
,
10 vallée
66
, 1 pied
66
,
12 fleuve
1
, 14 nord
1
, 18 colonne
2
, 2 épouse, fornication
2
, 21 vigne
3
,
1ss. fornication
3
, 16 temple
4
, 5 trompette
5
, 6 léopard
5
, 17 figuier
5
, 27 oiseau
10
, 5 colonne
11
,
16 huile
13
,
23 léopard
16
,
16 poisson
17
, 5 bras
17
, 9 cœur
18
,
2-4 argile
18
, 6 argile
19
,
11 argile
23
, 5 germe
23
,
29 roc
28
, 2 joug
30
, 9 David
31
,
10 berger
33
,
15 germe
36
,
22 four
41
, 5 cheveu
42
,
14 trompette
49
,
32 vent
50
,
25 arme
51
,
27 sauterelle
51
,
34 dragon
51
,
39 sommeil
52
,
21, 22 colonne
1
, 15 pressoir
2
, 16 dent
3
, 10 ours
4
, 2 argile
4
, 5 écarlate
1
,
5ss. « animaux »
(symboliques), bête, quatre
1
, 7 veau
1
, 9 veau
1
, 17 veau
1
, 18 « animaux »
(symboliques), œil
1
, 26 « animaux »
(symboliques)
1
, 28 arc-en-ciel,
« animaux » (symboliques)
9
- 11
temple
10
,
20 « animaux »
(symboliques)
11
,
19 pierre
15
vigne
16
épouse, fornication
16
,
10 taisson
16
,
49 Sodome
18
, 7 nu
22
,
18 four
22
,
22 four
23
,
24 casque
26
, 3 mer
27
, 7 pourpre
27
,
10 casque
27
,
24 pourpre
28
,
13 pierre
précieuse
29
, 3 dragon
31
, 3 arbre
32
, 2 dragon
34
,
2-16 berger
34
,
21 corne
36
,
29 famine
38
; 39
nord
38
, 5 casque
38
,
10ss. nord
38
,
15 nord
40
,
16ss. palmier
41
,
22 autel
42
,
20 muraille
43
temple
43
,
1ss. orient
44
,
20 cheveu
44
,
23 muraille
48
,
35 Jérusalem
2
, 33 argile
2
,
33ss. fer
2
, 34 pierre
4
,
10ss. arbre
4
, 16 bête
5
, 27 balance
7
,
3-8 bête
7
, 4 lion
7
, 5 ours
7
, 6 léopard
7
, 7 trois
7
, 9 blanc
7
, 17 quatre
7
, 19 fer
7
, 23 trois
8
, 10 étoile
8
, 24 nord
8
, 25 nord
9
, 3 sac
9
,
25, 26 onction
11
,
5ss. midi
11
,
40ss. nord
2
, 15 vallée
2
,
16ss. épouse
3
, 5 David
7
, 4 four
8
, 1 aigle
9
, 10 figuier
10
, 1 vigne
13
, 3 crible
13
,
15 orient
14
, 2 fruit
14
, 3 cheval
14
,
5ss. fleur
1
, 6 dent
1
, 7 figuier
1
, 15 jour
2
, 1 fêtes de
l’Éternel
2
, 2 jour
3
, 13 pressoir
1
, 1 berger
2
, 13 char
6
, 13 corne
8
, 10 sac
8
, 11 famine
9
, 9 crible
1
, 3 navire
2
, 4 vague
3
, 5 sac
4
, 11 bête
1
, 16 aigle
4
, 13 corne
7
, 17 poussière
2
, 3 écarlate
3
, 17 sauterelle
1
, 8 léopard
1
, 13 feu
2
, 2 jour
1
, 10 rosée
2
,
10ss. pur
2
, 13 cadavre
2
, 23 anneau
1
, 8 cheval
2
, 5 muraille
3
, 3,
4 vêtement
3
, 8 germe
4
,
1ss. huile
4
, 7 montagne
6
, 12 germe
8
, 3 Jérusalem
9
, 3 poussière
11
,
17 œil
13
, 7 main
13
,
8, 9 Enoch
14
, 4 orient
14
, 8 fleuve
2
, 7 sacrificateur
2
, 10 fils
4
, 1 four
4
, 1,
2 jour
4
, 2 soleil
1
, 1 David
1
, 5 Ruth
1
, 25 premier-né
2
étoile
2
, 23 germe
3
,
2-6 baptême
3
, 4 bête, chameau, sauterelle
3
, 11 baptême
3
, 12 balle, baptême, blé, crible,
feu, moisson
3
, 16 colombe
3
,
16, 17 sceau
3
, 17 bélier, encens composé, sept
4
, 2 quarante
4
, 4 épée
4
, 5 sept
4
, 7 épée
4
, 10 épée
4
, 16 ombre
4
, 19 poisson
5
, 1 montagne
5
,
1ss. neuf
5
,
14ss. lampe
5
, 35 Jérusalem
5
,
38, 39 dent
6
, 22 lampe
6
,
28, 29 fleur
6
, 30 herbe
7
, 6 porc
7
, 13 chemin
7
,
16ss. fruit
7
, 24 roc
8
, 12 dent
8
,
23ss. navire
8
,
30ss. figuier
9
, 2 lit
9
,
27ss. aveugle
9
, 37 moisson
10
,
14 poussière
10
,
16 colombe
10
,
29 passereau
10
,
31 passereau
11
, 5 aveugle
11
,
23, 24 Sodome
11
,
29, 30 joug
12
,
10 main
12
,
22 aveugle
12
,
33 fruit
12
,
39ss. Salomon
12
,
46ss. miel
13
, 4 oiseau
13
, 5 pierre
13
, 7 épines
13
, 8 fruit
13
,
19 oiseau
13
,
23ss. fruit
13
,
31, 32 arbre
13
,
32 oiseau
13
,
36 maison
13
,
36-43 semer
13
,
47ss. poisson
14
,
22ss. navire
15
,
14 aveugle
15
,
30, 31 aveugle
16
,
5-12 levain
16
,
19 clef
17
, 1 montagne
17
, 5 bélier, encens composé, sept
17
,
27 poisson
18
, 8 feu
19
,
24 chameau
19
,
28 porte
20
,
15 œil
20
,
22 coupe
20
,
28 fêtes
de l’Éternel, oreille
20
,
30ss. aveugle
21
, 1 sept
21
, 5 âne
21
,
14 aveugle
21
,
19 figuier
21
,
44 pierre
angulaire
22
,
11 vêtement
22
,
43 David
23
,
24 chameau
23
,
25ss. pur
24
Enoch
24
,
28 aigle, corps mort d’une bête
24
,
31 quatre
24
,
37ss. déluge
25
, 2 cinq
25
, 5 sommeil
25
,
10 porte
25
,
15 cinq
25
,
31ss. brebis
25
,
32 bouc
25
,
32, 33 chèvre
25
,
36 nu
25
,
41 dragon
26
,
27, 28 vin
26
,
39 coupe
26
,
61 temple
27
,
29 épines
27
,
51 voile
27
,
52 sommeil
28
,
16 montagne
1
, 1 sept
1
, 11 encens
composé, sept
3
, 11 sept
4
, 14 semer
4
, 15 oiseau
5
trois
5
, 7 sept
7
, 22 œil
8
, 15 levain
9
, 7 encens
composé, sept
9
, 36 bras
9
, 50 sel
10
,
13ss. imposition
des mains
10
,
16 bras
11
,
16 vase
12
,
10 pierre
angulaire
12
,
26 Moïse
14
,
3ss. aromate
14
,
36 trois
14
,
61 sept
15
,
17 écarlate
15
,
34 neuf
15
,
39 sept
1
, 15 vin
1
, 35 fils
2
, 7 premier-né
2
, 22 sept
2
, 24 oiseau
2
, 42 sept
2
, 51 miel
3
, 17 balle
3
, 22 Aaron, encens composé, sept
4
, 27 lèpre
5
,
4ss. poisson
5
, 10 poisson
6
,
13ss. douze
6
, 48 fleuve
7
trois
8
, 6 pierre
8
, 11 semer
8
, 16 vase
9
, 32 sommeil
9
, 35 encens
composé, sept
10
, 3 agneau
10
,
20 nom
10
,
39 pied
11
,
52 clef
12
, 1 levain
12
,
6, 7 passereau
12
,
24 corbeau
12
, 50 baptême
13
,
6ss. figuier
15
, 5 épaule
15
,
11ss. famine
15
,
15, 16 porc
15
,
22 anneau, sandale, vêtement
15
,
23 veau
15
,
23, 24 repas
16
,
19-31 ombre
16
,
23 sommeil
17
,
26ss. Noé
17
,
29, 30 Sodome
17
,
30 déluge
19
,
13 dix
21
,
24 sel
22
,
31 crible
22
,
45 sommeil
22
,
50, 51 oreille
23
,
31 bois
23
,
34 sept
23
,
43 sept
23
,
46 sept
24
,
31 aveugle
1
, 1 fils
1
, 11 Égypte
1
,
12, 13 droit
de rachat, enfant, mort
1
, 13 chair
1
, 14 arche de
l’alliance, fils, pourpre
1
, 17 Moïse
1
, 18 fils, Isaac, nom, pourpre,
premier-né
1
, 21 Moïse
1
, 29 agneau
1
, 36 agneau
1
, 42 onction
1
, 49 figuier
2
sept
2
, 4 miel
2
,
19-21 temple
2
, 21 corps
2
, 23 sept
3
,
3-8 enfant
3
, 8 vent
3
, 13 pourpre
3
, 14 airain
3
,
14, 15 serpent
3
, 29 épouse
3
, 31 pourpre
3
, 34 huile
4
sept
4
,
10ss. eau
4
,
13, 14 puits
4
,
21ss. sacrificateur
4
, 25 onction
4
, 34 femme
4
,
35ss. moisson
5
sept
5
, 1 sept
5
, 27 droit de
rachat
5
,
31ss. lampe
6
, 27 sceau
6
,
33ss. manne
6
,
47ss. pain
6
, 48 manne
6
, 50 manne, pourpre, repas, sept
6
, 51 manne, pourpre, repas, sept
6
, 53 repas
6
,
54ss. repas
6
, 69 nazaréat
7
, 10 sept
7
, 37 fêtes de
l’Éternel, huit
7
, 38 eau
7
, 39 consolateur,
puits
8
, 36 serviteur
9
, 4 nuit
10
, 1 porte
10
,
1-16 brebis
10
,
7-9 porte
10
, 9 porte
10
,
22 fêtes
de l’Éternel
10
,
23 colonne
10
,
28, 29 casque
11
, 9 jour
11
,
24 ombre
11
,
32 pied
12
,
13 palmier
12
,
24 farine, fêtes de l’Éternel, fils, blé, semer
12
,
28, 29 tonnerre
13
eau, cuve, génisse rousse
13
,
15 cuve
14
,
6-9 fils
14
,
7ss. nom
14
,
16 consolateur
14
,
26 consolateur
15
, 5 boiteux
15
,
16 fruit
15
,
26 consolateur
16
, 7 consolateur
17
, 6 nom
17
,
16 muraille,
nazaréat, taisson
17
,
19 nazaréat
18
,
10 oreille
18
,
11 coupe
19
, 2 écarlate
19
,
2, 3 pourpre
19
,
26 miel
19
,
26, 27 sept
19
,
28 sept
19
,
29 hysope
19
,
30 sept
19
,
34 sang
19
,
39 myrrhe
20
, 1 huit
20
,
17 fils
20
,
24 douze
20
,
26 sabbat
21
sept
21
, 6 poisson
1
, 3 quarante
1
, 5 baptême, consolateur
2
, 1 fêtes de
l’Éternel
2
,
1-4 consolateur
2
, 2 vent
2
, 38 baptême
2
, 40 déluge
3
, 22 Moïse
4
, 11 pierre
angulaire
5
, 30 bois
6
, 6 imposition
des mains
7
, 37 Moïse
8
, 17 imposition
des mains
8
,
32ss. agneau
9
, 2 chemin
9
, 15 vase
9
, 20 soleil
10
clé
10
,
9-16 bête
11
,
28 famine
13
, 3 imposition
des mains
13
,
51 poussière
14
,
23 berger
14
,
27 porte
15
,
20 sang
16
,
17 chemin
18
, 6 poussière
18
,
26 chemin
19
, 9 chemin
19
,
23 chemin
20
, 7 sabbat
20
,
17 berger
20
,
32 berger
20
,
33ss. bœuf
22
, 4 chemin
22
,
16 baptême
24
,
22 chemin
26
, 7 douze
26
,
13 soleil
2
, 5 vase
2
, 28 chair
3
, 19 corne
3
, 25 arche de
l’alliance
3
, 26 airain
5
, 12 mort
6
,
1-11 mer Rouge
6
,
2-6 mer
Rouge
6
, 6 circoncision,
chair, corps, corps mort d’une bête
6
, 11 combat
6
, 17 serviteur
7
, 2,
3 fornication
7
, 4 fruit
7
, 5 chair
7
, 18 chair, corps mort d’une bête
7
, 25 chair
8
, 2 corps
8
, 3 chair, circoncision, femme
8
, 14 consolateur
8
,
14ss. fils
8
, 16 enfant
8
,
26, 27 consolateur
8
, 28 désert
8
, 29 fils, premier-né
8
, 31 bouclier
8
, 32 Abraham, Isaac, sacrifice
8
, 35 épée
9
, 21 argile
9
,
21ss. vase
9
,
27ss. Enoch
9
,
32, 33 pierre
10
,
10 cœur
11
,
16 racine
11
,
16-24 huile
11
,
25 Abraham,
fêtes de l’Éternel, Sara
12
, 1 sacrifice
12
,
4ss. Lévites
12
,
21 oreille
13
, 4 épée
13
,
11 sommeil
13
,
13 jour
15
, 4 bête
15
,
33 sept
16
,
18 ventre
16
,
20 Amalek, poussière, sept, serpent
16
,
25 pain
2
,
7ss. pain
2
, 13 épée
3
,
7ss. champ
3
, 10 douze
3
, 11 roc
3
, 12 bois, pierre précieuse
3
,
12ss. feu
3
,
16, 17 temple
4
, 11 nu
5
, 1 fornication
5
, 6 farine
5
,
6ss. levain
5
,
7ss. fêtes
de l’Éternel
6
, 15 corps
9
, 9 bœuf
9
, 12 bœuf
9
, 19 bœuf
9
,
24ss. combat
10
, 1 mer Rouge
10
, 2 baptême
10
, 3 manne
10
, 4 roc
10
, 6 bête
10
,
11 bête
10
,
18 autel, sacrifice de prospérités
10
,
19, 20 sacrifice
de prospérités
10
,
20 autel
11
, 6 cheveu
11
,
14, 15 cheveu
11
,
20 repas
11
,
23ss. repas
11
,
24 pain
11
,
27ss. repas
12
Lévites
12
,
13 baptême,
brebis, consolateur
12
,
27 corps
14
langue
14
,
33 sept
15
, 5 douze
15
,
10 pied
15
,
18 baptême
15
,
20 fêtes
de l’Éternel
15
,
20, 21 Adam
15
,
23 fêtes
de l’Éternel
15
,
28 jour
15
,
29 baptême
15
,
35ss. semer
15
,
39 chair
15
,
42ss. corps
15
,
47ss. poussière
15
,
51 sommeil
15
,
52 trompette
16
, 9 porte
16
,
13 homme
1
, 21 huile
1
, 22 sceau
2
, 12 porte
3
, 15 Moïse
4
, 16 vase
5
, 3 nu
6
, 7 arme
6
, 14 joug
6
, 16 temple
6
, 18 fils
7
, 5 combat
7
, 11 pur
9
, 10 fruit
10
,
3, 4 combat
10
, 4 arme
11
, 3 serpent
12
,
10 pied
13
, 1 deux
13
,
11 sept
1
,
6ss. ivraie
2
,
7ss. circoncision
2
, 9 colonne, imposition des mains
2
, 16 chair
3
, 27 baptême
4
, 4 femme, fils, germe, Jérusalem
4
,
4-7 fils
4
, 5 bête
4
,
21ss. Isaac
4
,
22ss. Sara
4
,
24, 25 Sinaï
4
, 24 serviteur
4
, 25 Jérusalem
5
, 13 chair
5
, 18 consolateur
5
,
22, 23 neuf
5
, 24 chair, corps mort d’une bête
6
, 6 bœuf
1
, 3 Canaan
1
, 4,
5 fils
1
, 6 bélier, holocauste
1
, 10 chef
1
,
11ss. droit
de rachat
1
,
13, 14 consolateur
1
, 18 œil
1
, 22 chef
1
,
22, 23 corps
2
, 1 corps
mort d’une bête, mort
2
, 3 chair
2
,
4ss. Canaan
2
, 11 circoncision
2
, 15 fêtes de
l’Éternel, Jourdain
2
, 18 fils
2
, 20 douze, pierre angulaire
2
, 21 temple
3
,
3ss. pain
4
, 1 anneau
4
,
7ss. berger
4
, 11 berger
4
,
11-16 Lévites
4
, 16 temple
4
, 22 chair, corps mort d’une bête
4
,
22ss. Canaan
4
, 24 Jourdain
4
, 28 main
4
, 30 sceau
5
, 2 bélier, holocauste
5
, 3 fornication
5
, 9 fruit
5
, 14 sommeil
5
, 18 vin
5
, 25 Adam
5
,
25ss. épouse
5
, 26 cuve, eau, génisse rousse
5
, 27 Ève
6
, 6 serviteur
6
,
10ss. Canaan
6
, 11 arme
6
,
11ss. combat
6
, 12 Amalek
6
, 14 arme, ceinture, cuirasse
6
, 15 sandale
1
, 1 berger
1
, 24 chair
1
, 30 combat
2
,
5ss. nazaréat,
oreille, serviteur
2
,
6ss. femme
2
, 11 langue
2
, 15 étoile
2
, 17 sacrifice
3
, 2 chien
3
, 3 circoncision
3
,
13, 14 combat
3
, 19 ventre
4
, 9 sept
4
, 16 sacrifice
1
, 13 Isaac
1
, 15 trois, premier-né
1
, 18 chef, corps, fêtes de l’Éternel, premier-né
2
, 1 combat
2
, 8 ivraie
2
, 10 chef
2
, 11 circoncision
2
, 12 baptême
3
, 3 épouse
3
, 4 enfant
3
,
5ss. Guilgal
3
, 9 chair
3
, 10 Jourdain
4
, 6 sel
1
, 10 Enoch
2
, 2 combat
4
, 4 vase
4
, 11 main
4
,
13ss. sommeil
4
, 16 trompette
5
, 2 jour
5
, 4 jour
5
, 6 sommeil
5
, 10 sommeil
1
, 9 mort
2
, 3 agneau
3
, 8 bœuf
1
, 17 trois
1
, 18 combat
2
, 5 un
2
, 6 fêtes de
l’Éternel
3
,
1-7 berger
4
, 14 imposition
des mains
5
, 18 bœuf
5
, 19 deux
5
, 22 imposition
des mains
6
, 1 joug
6
, 19 mort
1
, 1 sept
1
, 6 imposition
des mains
1
, 9 sept
1
, 10 sang
1
, 13 sept
2
, 3,
4 soldat
2
,
3ss. combat
2
, 10 sept
2
, 20 bois
2
, 21 pur
2
, 24 combat
3
, 12 sept
3
, 15 sept
4
, 6 sacrifice
4
, 7 combat
4
, 8 couronne
4
, 17 lion
1
, 5 berger
1
, 7 berger
3
, 3 serviteur
1
, 6 premier-né
2
, 10 Moïse
2
, 14 serpent
2
,
14, 15 droit
de rachat, Pharaon
2
, 15 mort
2
, 17 sacrificateur
2
,
17, 18 souverain sacrificateur
2
, 18 épaule
3
, 1 Moïse, pourpre, sacrificateur, souverain sacrificateur
3
, 6 maison
3
, 16 Égypte
4
,
1-11 sabbat
4
, 12 épée
4
,
14-16 épaule
4
,
14ss. souverain sacrificateur
4
, 15 droit de
rachat
4
, 16 autel, fêtes de l’Éternel
5
- 10
sacrificateur
5
,
1-5 Aaron
5
, 5 onction
5
, 14 rein
6
, 2 imposition
des mains
6
, 11 casque
7
,
1ss. Melchisédec
7
, 25 épaule, souverain sacrificateur
7
, 26 chèvre
7
, 27 souverain
sacrificateur
9
; 10
fêtes de l’Éternel
9
, 2 tente
9
, 4 arche de
l’alliance, autel, manne
9
, 5 or
9
, 6 autel
9
,
6-8 voile
9
,
6-12 sacrifice
pour le péché
9
,
11, 12 bouc, souverain sacrificateur
9
, 22 sang
9
, 24 temple
9
,
24ss. bouc, fêtes de l’Éternel
10
,
1-25 brebis
10
,
3, 4 sang
10
, 5 oreille
10
,
5ss. arche
de l’alliance
10
,
10 sacrifice,
sacrifice pour le péché
10
,
12 chèvre
10
,
14 sacrifice
10
,
19 fêtes
de l’Éternel
10
,
19ss. autel
10
,
20 voile
10
,
21 maison
10
,
32 combat
11
, 5 Enoch
11
, 7 arche (de Noé)
11
,
8, 9 Abraham
11
,
11-16 tente
11
,
17 Isaac
11
,
27 trois
12
, 1 combat
12
,
12, 13 boiteux
12
,
15 racine
12
,
23 premier-né
12
,
24 sang
12
,
29 feu
13
, 4 fornication,
lit
13
,
14 Jérusalem
13
,
15 fruit, holocauste, sacrificateur, sacrifice
13
,
16 sacrifice
1
, 1 douze
1
, 12 couronne
1
, 15 mort
1
, 17 ombre
1
, 18 semer
1
, 26 langue
2
, 2 anneau
2
, 3 pied
3
,
5-8 langue
3
, 11 puits
4
, 7 Amalek
4
, 8 pur
5
, 7 moisson
5
, 17 famine
1
, 13 ceinture
1
,
14ss. nazaréat
1
, 19 agneau
1
, 22 pur
1
, 23 semer
1
, 24 fleur
1
,
24, 25 herbe
2
, 4 pierre
2
, 5 autel, holocauste, maison, sacrificateur, sacrifice, temple
2
, 6 pierre
angulaire
2
, 8 pierre
2
, 21 offrande
de gâteau, pied
2
, 22 chèvre
2
, 24 bois, sacrifice pour le délit
3
, 7 vase
3
, 18 autel
3
,
19ss. arche
(de Noé)
3
, 21 baptême
4
, 1,
2 bête
5
,
1ss. berger
5
, 8 lion
5
, 8,
9 Amalek
1
, 13 tente
1
, 17 encens
composé, sept
1
, 19 étoile du
matin
1
, 21 épée
2
,
4-11 déluge
2
, 5 Noé
2
, 6 Sodome
2
, 15 chemin
2
, 17 puits
3
,
4-7 déluge
3
,
5-13 arc-en-ciel
3
, 10 jour
3
, 12 jour
3
, 18 jour
1
, 9 cuve, génisse rousse, sacrifice
pour le péché
2
, 1 consolateur,
souverain sacrificateur
2
, 1,
2 sacrifice
pour le délit
2
, 2 fêtes de
l’Éternel, sacrifice pour le péché
2
, 11 œil
2
, 12 enfant
2
, 15 muraille
3
, 3 pur
3
, 5 chèvre
3
, 9 enfant
3
, 18 langue
4
, 7 enfant
5
, 1 enfant
5
, 4 enfant
5
, 11 enfant
3 fils
4 ivraie
5 Égypte
7 Sodome
12 vent
13 étoile
14 Enoch
23 vêtement
1 - 3
sept
1
, 3 sept
1
, 4 sept
1
, 5 premier-né,
sacrificateur
1
, 11 myrrhe
1
, 18 clef
1
, 20 lampe
2
, 5 lampe
2
, 7 arbre
2
, 8 myrrhe
2
, 11 mort
2
, 12 épée
2
, 14 fornication
2
, 20 fornication,
Jésabel
2
,
26, 27 étoile
du matin
2
, 28 étoile du
matin
3
, 3 jour
3
, 4 vêtement
3
, 4,
5 blanc
3
, 7 clef
3
, 8 porte
3
, 10 Enoch
3
, 18 vêtement
3
, 20 porte
4
, 1 « animaux »
symboliques, porte, trompette
4
, 2,
3 pierre
précieuse
4
, 3 « animaux »
symboliques, arc-en-ciel
4
,
6ss. « animaux »
symboliques
4
, 8 « animaux »
symboliques, feu, œil
4
, 10 couronne
5
,
6-14 brebis
5
, 8 autel, encens composé
6
- 8
sept
6
,
1ss. cheval
6
, 9 sommeil
6
, 11 vêtement
6
, 12 soleil
7
, 3,
4 sceau
7
, 14 anneau
8
- 11
sept
8
, 3 autel, encens composé
8
, 7 trois
8
, 12 soleil
9
, 3 scorpion
9
, 5 scorpion
9
, 8 cheveu
9
, 9 cuirasse
9
,
9ss. sauterelle
9
, 15 trois
9
, 17 cuirasse
9
, 19 queue
10
, 1 arc-en-ciel,
soleil
11
, 3 sac
11
, 4 huile
12
, 1 lune
12
, 4 étoile
12
, 5 fer
12
,
14, 15 serpent
12
,
16 fleuve
13
, 1 bête, corne, mer, terre, trois
13
, 2 dragon, léopard, lion, ours
13
, 4 dragon
13
,
11 agneau, bête, corne, terre
13
,
18 six
14
, 4 vierge
14
, 8 fornication,
vin
14
,
11 feu
14
,
13 sept
14
,
15ss. moisson
15
; 16
sept
15
, 6 lin
16
,
13 grenouille
16
,
19 coupe
17
Babel
17
, 2 fornication,
vin
18
, 9 feu
18
,
19 navire
19
,
7ss. épouse
19
, 8 lin
19
, 9 sept
19
,
15 épée, fer, pressoir, vin
20
, 6 sept
20
, 7 dragon
20
,
10 dragon
20
,
11 blanc
20
,
15 feu
21
, 1 fêtes de
l’Éternel, mer
21
, 5 fêtes de
l’Éternel
21
, 6 eau
21
, 9 épouse
21
,
10ss. pierre
précieuse
21
,
12 porte
21
,
16 trois
21
,
16, 17 douze
21
,
18 or
21
,
18, 19 pierre
précieuse
21
,
25 nuit
21
,
25-27 porte
22
, 5 nuit
22
, 7 étoile du
matin, sept
22
, 12 étoile du
matin
22
,
15 chien
22
,
16 David, étoile du matin, racine
22
,
17 eau
22
,
20 étoile
du matin